"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Patrick et Cecilia Andergen sont retrouvés morts dans le jacuzzi de leur villa cossue de Linköping. Ella, leur fille adoptive de cinq ans a quant à elle disparu. Récemment blessée, la policière Malin Fors s'empare de l'enquête. Enlèvement ? Meurtre ? La policière, à la tête de la brigade criminelle, investigue avec opiniâtreté tout en luttant contre ses vieux démons.
La sixième enquête de Malin Fors mais peut-être la dernière pour moi parce que j' ai trouvé la première partie indigeste , plombée par les pensées des protagonistes. Les enquêteurs sont noyés dans leurs problèmes personnels et tous à la limite de la dépression nerveuse. Heureusement , la deuxième partie laisse un peu plus de place à l' enquête , ce qui laisse une chance à la pauvre petite gamine enlevée .
Après avoir exploré les 4 saisons, et même une cinquième, Mons Kallentoft poursuit les aventures de l’enquêtrice torturée Malin Fors avec « Les anges aquatiques ». D’ailleurs, je ne serais pas surprise qu’il s’agisse du premier tome d’une nouvelle série sur les 4 éléments. Un couple sans histoire a été retrouvé mort et leur fille adoptive, une petite vietnamienne, est introuvable. Malin sait que dans le cas d’une disparition d’enfant, les enquêtes sont difficiles, que le temps joue contre la police et que le pire est peut-être au détour de chaque chemin. Alors l’enquête s’enclenche, elle mènera Malin et ses coéquipiers au bout du monde. De tous les polars de Kallentoft, c’est surement un des plus aboutit en terme de récit. L’intrigue est passionnante, elle nous fait pénétrer dans les arcanes parfois malsaines des agences d’adoption du Sud-Est asiatique. Car plus l’enquête avance, plus les autres portes se ferment l’une après l’autre (l’environnement familial, l’environnement professionnel) et à l’évidence, c’est dans l’histoire de la petit Ella que se trouve le nœud de l’intrigue. Ce roman nous emmènera bien plus loin que les précédents romans de l’auteur, jusqu’au Danemark (et Kallentoft n’aime pas les danois, c’est peu de le dire !), jusqu’au Vietnam, et là, je préviens, c’est sordide ! La vie privée des policiers suédois va encore une fois être mis à rude épreuve, mais cette fois c’est surtout le médecin légiste Karin Johanisson qui va morfler ! Reste que l’alcoolisme chronique de Malin et ses déboires familiaux sont un peu envahissants là encore, et elle met à rude épreuve tout le capital sympathie qu’on pourrait avoir pour elle tellement elle déconne parfois avec l’alcool ! Et puis Kallentoft n’a pas renoncé à son défaut principal, faire parler les morts de manière plus ou moins new-age, et ce n’est décidément pas ce que je préfère chez lui. Mais à coté de ces petits défauts, j’ai dévoré « Les Anges Aquatiques » en moins d’une semaine, et c’est la preuve que c’est un polar efficace et rondement mené.
On est loin des saisons, l'écriture est mauvaise, bâclée et l'intrigue vue et revue. C'est un goût tout personnel mais je déteste ces auteurs qui font parler des morts sans aucune subtilité. Et c'est là que le bât blesse dans ce roman : un cruel manque de subtilité. Si Malin Fors m'avait émue dans ses autres enquêtes, aujourd'hui, elle appelle plutôt à la peine, à la pitié et à la gêne.
Excellent comme d'habitude avec cet auteur. L'ambiance, l'enquète, et surtout les personnages...
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