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Les origines de la Royal Society.1660. Après des années d'exil, le Franc-Maçon Robert Moray revient à Londres auprès du roi Charles II, tout juste monté sur le trône. Les tensions entre l'Angleterre et la Hollande sont palpables et Moray apporte avec lui d'inquiétantes informations : les avancées technologiques des hollandais en matière de navigation menacent de mettre en péril la flotte anglaise. L'imminence du danger va servir de prétexte à Moray pour rassembler les plus brillants esprits anglais de l'époque. Il parvient à faire collaborer de grands intellectuels aux idéaux et partis pris politiques opposés en leur donnant un but commun : développer la Science en dehors des carcans politiques et religieux. Ainsi naît la Royal Society. Sa grande indépendance vis-à-vis des différentes institutions permet de phénoménales avancées en direction de l'infiniment petit comme de l'infiniment grand.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je dois vous avouer que la lecture du quatrième tome de cette épopée de la Franc-maçonnerie me laisse un drôle de goût. Alors que depuis Da Vinci Code et Le Triangle Secret les attentes concernant ce sujet à la fois mystérieux et si propice aux fantasmes les plus variés ont été renouvelées en raison notamment de forts antagonismes avec le Christianisme (plus particulièrement le Catholicisme), on se retrouve avec entre les mains une BD qui nous parle un peu légèrement de la création de la Royal Society de Londres. Je dis « un peu légèrement » car cette histoire est jalonnée de tentatives infructueuses pour éliminer Robert Moray de la part de personnages plus proches des Pieds-Nickelés que des mousquetaires…
Alors, certes, La Royal Society est une vénérable institution qui a eu un effet considérable sur le développement scientifique, économique, militaire et culturel du Royaume-Uni, mais nous en narrer sa genèse par le prisme de la Franc-Maçonnerie qui en serait directement à l’origine ne m’a non seulement pas spécialement paru essentiel mais, en outre, pas forcément tout à fait factuel si l’on s’en tient à ce que raconte l’inépuisable Wikipédia… Mais peut-être ne réalise-je pas l’importance de tout ça ? En tout cas, le parallèle avec l’Académie Française, œuvre de Richelieu n’est que très brièvement évoqué alors que l’inspiration possible de L’Académie de Montmor est quant à elle totalement passé sous silence.
Résultat, le lecteur se retrouve à lire une BD qui a tous les atours d’un récit « basé sur des faits réels » et très bien documenté (cf le dossier de 9 pages à la fin) mais qui, en fait, ne présente qu’une vision clairement partielle et/ou partiale de l’auteur. Bref, ça me laisse un drôle de goût parce que je ne sais plus dans tout cela ce qui est du lard ou du cochon…
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