"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sophie, une jeune fille blonde de vingt ans, issue d'une famille catholique et bourgeoise affirme être Joseph Rosenblath, un vieux juif rescapé d'Auschwitz, enfermé dans un corps qui n'est pas le sien.
Dans le magnifique monologue d' Amanda Sthers, l'émotion contamine chaque réplique, et nous interroge sur notre propre identité.Tout semble lapsus, allusion, révélation. A l'ère des chocs et des confusions, un texte troublant et tendre sur le genre et les croyances.
« Quand j'ai écrit Le vieux juif blonde, j'avais vingt-six ans. J'étais enceinte de mon second fils, donc femme et homme à la fois, et prisonnière d'un corps qui ne me ressemblait plus. J'ai grandi entre plusieurs religions et cultures, et mon étrangeté est tricotée partout dans ce texte si personnel, comment imaginer alors qu'il puisse devenir universel? Une multitude de thèmes se bousculent mais le propos central est de savoir si nous sommes obligés de ressembler à ce que notre enveloppe corporelle nous impose, si notre psyché est forcément en accord avec notre âge, nos traits, et notre sexe, si une jolie jeune fille blonde a le droit d'être profondément triste. Ce monologue de théâtre dont le succès m'a dépassée a bouleversé ma trajectoire et ma vie. »
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