Des exemplaires sont à gagner !
Tom, vendeur dans une boutique de compléments alimentaires et de protéines pour bodybuilders, est en pleine dépression. Le passage à la cinquantaine lui ouvre les yeux sur sa vie rangée avec sa femme Mathilde qui ne le rend plus heureux.
Mais il voit sa vie bouleversée quand revient à la maison familiale son fils Jérémie, jeune homme malingre tout juste séparé de sa copine, et son père, juif marqué par la Shoah et malade d'un cancer. S'annonce une cohabitation compliquée pour Tom qui ne souhaite que tranquillité et repos.
Témoin d'un acte de violence, Tom va sauver une inconnue aux origines mystérieuses des mains d'une brute qui la maltraite, ramener chez lui cette femme sans papier, et perturber le quotidien de tous.
Avec les membres de la famille de Tom, Thomas Gunzig fait une description lucide de son temps et de ses tendances Son roman bref et impeccable se dévore sur le corps, le couple, la vie, vieillir, aimer, durer, rester vivants, qui alterne avec un talent et un rythme parfait le rire, la lucidité, le désenchantement, le bonheur... Drôle et profond, le plus sensible et personnel des livres de l'auteur.
Des exemplaires sont à gagner !
Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions « Au diable vauvert » qui m’ont offert ce livre : « Le sang des bêtes » de Thomas Gunzig.
Cette comédie familiale est également l’histoire d’une crise existentielle. Tom tout juste cinquantenaire mène une vie qui l’ennuie entre son travail dans une boutique de produits de fitness et sa vie de couple rangée. Il ne rêve que de tranquillité et de calme, ce que personne n’est décidé à lui offrir. Son fils Jérémie revient vivre à la maison après s’être séparé de sa compagne Jade et son père Maurice , atteint d’un cancer, décide de venir s’installer chez lui avec son chat durant le temps de sa chimio. Un matin, il vient à la rescousse d’une très belle jeune femme rousse et mystérieuse.
Sa crise existentielle va s’incarner à travers le personnage d’Enceta ( N7A). Tom va tenter de sauver des griffes d’un homme violent cette femme qui, en dépit des apparences n’en est pas une. L’arrivée d’Enceta va provoquer de grands bouleversements dans sa famille est permet à l’auteur de poser un regard distancié sur cette famille et sur la société. Elle lui permet aussi tout un questionnement sur l’identité, la quête de soi, sur les stratégies que l’on met en place pour être heureux malgré les injonctions données par la société autour de la famille, de la sexualité, l’identité, la façon de penser, de s’habiller, d’être en couple.
Peut-on trouver sa propre voie qui permettra d’accéder au bonheur ? est la question autour de laquelle tourne toute cette comédie familiale où chacun des personnages s’est fourvoyé dans sa quête du bonheur.
C'est d'une plume légère et pleine d'humour que l’auteur décrit les péripéties de cette famille où chacun des membres va se remettre en question. Cette comédie est truffée de situations cocasses qui pointent du doigt les dérives de notre société et nous régalent.
Tom a 50 ans et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Vendeur dans un magasin de compléments alimentaires pour bodybuilders, il s’ennuie et se demande ce qu’il a fait de sa vie, et pas seulement sur le plan professionnel : son couple avec Mathilde tient plus par habitude et force d’inertie que par amour et passion. Tom se demande ce qu’il fait là, pour qui, pour quoi, et ne sait pas comment s’y prendre pour y changer quelque chose, à supposer qu’il en ait l’énergie. Bref, Tom déprime. Pour ne rien arranger, son grand fiston mollasson et pleurnichard réemménage chez eux après s’être fait largué par Jade, sa copine wokiste, et son vieux père s’invite sur le canapé familial le temps (indéterminé) de sa chimiothérapie.
Pour Tom qui n’aspire qu’au calme et à la tranquillité, les prochaines semaines s’annoncent chaotiques.
Une dose supplémentaire de bouleversements s’ajoute à sa vie quelques jours plus tard, quand Tom vient à la rescousse d’une jeune femme malmenée par l’homme qu’elle accompagne. Ni une ni deux, Tom ramène à la maison cette jeune femme pour le moins étrange : elle parle de l’homme avec qui elle était comme de son « propriétaire », elle n’a pas de papiers, et une drôle d’identité : N7A.
Qui ou quoi qu’elle soit, sa présence va provoquer une grande remise en question dans la vie de Tom et du reste de la famille.
Il y a dans ce roman (cette fable) du burlesque, de l’improbable, du questionnement existentiel, du désenchantement, de la lucidité et du cynisme, de la sensibilité et de l’empathie. Du Thomas Gunzig, donc.
Ce roman, qui se lit très vite, est bourré de réflexions sur le sens de la vie, l’amour, le temps qui passe, la transmission,… C’est un peu son défaut : il est trop court et aborde, sans les approfondir, un peu trop de thèmes : manipulations génétiques, wokisme, véganisme, cancer, Shoah, identité, courage, conditions humaine et animale.
Je trouve qu’il est un cran en-dessous des romans précédents de l’auteur : moins féroce que « La vie sauvage », moins attachant que « Feel good », moins jubilatoire. Mais comme les autres, il fait sourire et réfléchir, il nous renvoie à nous-mêmes, il nous touche par la tendresse qu’il montre à l’égard de ses personnages.
Les visiteurs inattendus
Fidèle à lui-même, Thomas Gunzig raconte comment une, puis deux, puis trois arrivées inopinées dans son ménage vont déstabiliser Tom. Drôle, grinçant, décalé, jouissif !
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en quelques jours son quotidien va être totalement chamboulé. C'est d'abord son fils Jérémie, 22 ans, avec lequel il n'a plus que des liens très distants, qui s'invite à la maison suite à une rupture amoureuse. Il a laissé l'appartement à Jade, sa compagne qui a trouvé un autre homme. Une rupture que Tom pressentait, étant persuadé que la jeune fille n'aimait pas davantage son fils que ses beaux-parents. «L'incroyable beauté d’estampe de Jade contrastait d’une manière bizarre avec son air renfrogné, cela donnait une étrange impression de déplacement, de déséquilibre, comme celle qu'aurait produit un jour de neige sur une île tropicale, comme un tableau de maître exposé dans une cave humide. C'était à la fois fascinant et monstrueux.»
Puis c'est au tour de son père Maurice de venir squatter. Malade, ce dernier se sentira plus serein s'il peut loger chez son fils et sa belle-fille Mathilde. Sauf que là encore, Tom a pris ses distances avec cet ancien rescapé de la Shoah. Même s'il promet de se faire discret, il ne manque pas une occasion de revenir sur ses terribles souvenirs, oubliant l'accident qui a coûté la vie à son épouse et qu'il aurait pas sauver au lieu de fuir après le choc, avant que le véhicule ne s'embrase. De plus, il ne vient pas seul, car il est vrai qu'il ne pouvait pas laisser son vieux chat seul. William n'est guère remuant, mais il a depuis quelques temps la manie de vomir.
Mais Tom n'est pas au bout de ses surprises. Depuis sa boutique – il vend des produits aux membres des clubs de sport qui veulent accompagner la transformation de leur silhouette – il aperçoit un homme maltraiter la personne qui l'accompagne. Et comme il s'était promis d'intervenir s'il voyait ces mauvais traitements se poursuivre, il s'interpose. Après avoir fait fuir son propriétaire, il recueille la jeune femme chez lui. La belle lui affirme s'appeler N7A et être une vache! D'abord incrédule, Tom décide de donner crédit à ce récit et, devant l'incompréhension, voire l'hostilité de sa famille, part s'installer avec N7A dans sa boutique où il installe deux matelas rudimentaires. Mais la cohabitation ne sera que de courte durée. Tom n'arrive pas à trouver le sommeil. Avec N7A il trouvera refuge chez Jade avant que cette dernière ne disparaisse, après un épisode d'anthologie qui va rassembler toute la famille et livrer un secret de famille qui va remettre en cause bien des certitudes.
Thomas Gunzig a choisi le ton décalé de la fable épique pour exorer les questions de genre, nos rapports avec les animaux, mais aussi sur l'usure de la vie de couple. Comme le dit Adeline Dieudonné, qui aime aussi s'aventurer aux marges du fantastique, «ce roman est un cadeau drôle, tendre, cruel et politique». On prend beaucoup de plaisir à le lire car chaque chapitre réserve son lot de surprises. Jusqu'aux retrouvailles avec N7A et au feu d'artifice final. Pour ne pas avoir l'air bête, lisez Thomas Gunzig!
https://urlz.fr/jgwg
Le sang des bêtes - Thomas Gunzig
Thomas Gunzig remet au goût du jour la brebis Doly, mais cette fois-ci avec une vache qui se transforme en femme. Ainsi l’ADN, les origines de l’homme sont mis sur la table ou plutôt au cœur du roman qui est assez tiré par les cheveux pour ceux qui en ont.
Traumatisme transgénérationnel !? Comme le souligne dans son passage l’auteur, je vous laisse le découvrir….
Cette femme est sauvée de celui qui l’a créée suite à une altercation dans la rue. Au début, une famille qui la recueille pense à une réfugiée, mais elle n’est autre que N7A une femme qui après plusieurs essais avec l’ADN d’une vache se retrouve humaine.
Bien entendu, la femme N7A ne se sent même pas humaine, mais bien vache.
Attention, elle rumine, comme moi pour écrire tout le bien de ce que j’en pense de ce livre !
Bon, voilà, au vu de la première de couverture je pense découvrir un titre plus ambitieux, de même que la quatrième de couverture qui laisse prévoir un livre moins bête. Je crois que cela sera le pire des livres de cette année.
Ah la génétique quand tu nous tiens !
Tom a cinquante ans, des rapports lointains et tendus avec son fils, des rapports lointains et tendus avec son père, des rapports incertains avec sa femme qu'il ne désire plus...
Soudain, sa vie est chamboulée, son fils revient habiter chez eux, son père s'installe également à domicile et cerise sur le gâteau, Tom décide de se prouver qu'il n'est pas un lâche et en supporte les conséquences.
Le sang des bêtes tient de la satire et offre quelques portraits assez acérés et réjouissants de nos contemporains.
Mais au-delà de l'aspect comédie, qui est déjà bien sympathique, ce roman offre l'occasion de se questionner sur nos propres modes de vie et nos rapports aux autres.
C'est à la fois léger et profond, rafraichissant et réfléchi.
Une jolie découverte de Thomas Gunzig que je poursuivrai avec Feel-Good qui est dans ma PAL depuis trop longtemps !
Un auteur génial, ( que je ne connaissais pas)un livre super intéressant incroyable cette histoire de fille à élucider pas facile surtout à lire vraiment merci beaucoup de me l avoir offert ,super contente un vrai plaisir de faire partie du club
Tom, la cinquantaine, doit faire face aux évènements de la vie qui bousculent son quotidien morose. Son père, malade du cancer, vient vivre chez lui, tout comme son fils qui vient de se séparer de sa charmante compagne. Pour corser le tout il recueille une jeune femme, N7A, persuadée d'être une vache. Tout simplement.
C'est un livre plein d'humour mais qui aborde nos lâchetés face à la vie, le temps qui passe, nos secrets les plus enfouis.
Le livre de Thomas Guinzig a un côté déjanté (j'ai adoré le personnage de N7A qui évite de se poser trop de questions...) qui m'a beaucoup plu. D'autres lecteurs pourraient certainement se trouver déconcertés. Mais ce côté décalé donne tout son charme au livre. Avec une écriture simple, directe, comme je les aime.
Au fur et à mesure du livre je me suis aperçu que je m'attachais petit à petit à certains personnages (Tom, le père de ce dernier et N7A, le clone d'une actrice porno qui se prend pour une vache) preuve du talent de l'auteur pour m'emmener dans un univers qui n'est pas le sien.
En clair beaucoup de plaisir de lecture et une vraie découverte.
Tom est à un carrefour de sa vie. Vendeur dans une boutique de compléments alimentaires protéinés pour sportifs, il traverse une phase dépressive qui le pousse à se remettre en question à la cinquantaine. Son couple semble au point mort, son fils vient de réintégrer le domicile familial et son père a décidé de venir s’installer chez eux alors qu’un cancer vient de lui être diagnostiqué. Mais sa vie va prendre un tour inattendu alors qu’il intervient sur une scène de violence et qu’il décide de prendre en charge la jeune femme à qui il est venu en aide.
Beaucoup de sujets abordés dans ce roman, peut-être trop pour être tous développés et retenir l’attention du lecteur. Tom est habité par un certain nombre de traumatismes : une mère morte dans un accident de voiture tragique, un père traumatisé par la Shoah, un couple qui bat de l’aile, un fils avec qui il a des relations complexes, une vie qui semble ne pas avoir de sens, et pour couronner le tout cette jeune femme qui prétend être une vache !
Beaucoup, donc, de thèmes abordés mais finalement effleurés. On ne sait pas bien ce que Thomas Gunzig veut démontrer à son lecteur : la complexité des relations familiales et amoureuses ? le poids de l’héritage et des mensonges ? l’œuvre destructrice de l’homme sur la nature ? la superficialité des rapports humains ? le manque de sens dans la vie professionnelle ? Que nous dit cette jeune femme en se définissant comme une vache victime d’une manipulation génétique ? Tout cela reste bien obscur. Et ce n’est pas la conclusion qui permet de nous éclairer.
Bref, si la lecture n’est pas déplaisante et même franchement agréable parfois, la masse des sujets rend l’ensemble quelque peu confus.
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