"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mitch McDeere vit avec sa femme Abby à Manhattan, où il travaille dans le plus grand cabinet international d'avocats, Scully & Pershing. À la demande d'un associé, Mitch accepte de partir en Libye et se retrouve au centre d'un sinistre complot aux implications mondiales qui met en danger ses collègues, ses amis et sa famille. Dans La Firme, Mitch avait su garder une longueur d'avance sur ses adversaires, cette fois il n'a nulle part où se cacher.
Traduction de l'anglais (États-Unis) par Dominique Defert
15 ans après « La firme », Grisham a essayé de nous donner une suite, mais est-elle à la hauteur ?!!
On retrouve les deux personnages principaux, Mitch et Abby. Ils ont maintenant des jumeaux de 8 ans d’âge. Jusque là, pourquoi pas. Parlons de l’énigme choisie par John Grisham, elle aurait pu être un tantinet plus originale. Même si nous autres les lecteurs sommes actuellement gâtés par les auteurs actuels de polars ou thrillers, et que nous en sommes devenus possiblement trop exigeants, Grisham qui compte parmi les grands, aurait pu nous éblouir un peu plus.
Deuxième grincement, l’auteur fait la part belle, trop belle aux gens argentés. Cela donne une superficialité qui m’a dérangé. L’argent et encore l’argent. Des voyages en jet jusqu’au séjour à Rome, tout est trop. Rome, une ville aux multiples facettes, a tant d’atouts que d’y mettre des clichés m’est apparu comme un gâchis.
Pour le reste on aurait pu avoir du terrorisme, des otages, des enfants à protéger, mais Grisham ne s’est pas approprié ces thèmes, ne les a pas exploité comme on aurait pu s’y attendre.
Les lieux New York, la Libye, l’Italie, ça bouge un peu.
Et cerise sur la gâteau, une morale inversée pour conclure.
On ne présente plus John Grisham. Depuis plusieurs dizaines d’années, il est devenu le spécialiste des polars juridiques. Grâce à lui et à ses procès détaillés, les portes des cabinets d’avocats et des tribunaux nous sont grandes ouvertes. On assiste aux rouages de la justice que ce soit du côté de Goliath ou plus souvent du côté de David. Alors quand a été annoncé l’arrivée de la suite de « La firme », son bestseller, je n’ai pas caché mon enthousiasme.
Le lecteur reprend contact avec Abby et Mitch McDeere qui, quelques années après leurs aventures mouvementées, ont réussi à retrouver une vie sereine. Mais un acte terroriste va replonger le couple dans la tourmente. Un contre-la-montre est alors lancé pour trouver une sortie heureuse.
Je suis d’ordinaire assez fan des livres de l’auteur américain. Ce sont des thrillers sobres et efficaces, qui manient avec dextérité les subtilités du système judiciaire. Je prends un certain plaisir à combattre les illégalités à ses côtés et à voir la justice triompher de la loi du plus fort.
Malheureusement, dans « Le réseau », je n’ai rien retrouvé des éléments qui font sa force. Cette histoire d’enlèvement est plutôt banale et monotone. Les scènes sont plates, répétitives au point que j’ai eu l’impression de tourner en rond dans ma lecture. La recherche de fonds pour la rançon est le seul fil conducteur. Aucune péripétie, aucun retournement de situation, aucune surprise ne vient animer le scénario. J’ai donc laissé dérouler sous mes yeux les voyages et les dialogues des protagonistes, sans jamais être emporté par les péripéties.
Cette chronique emplie de déception ne reste que mon humble avis. Je vous laisse le choix de vous faire votre propre opinion. Je n’en tiendrai bien sûr pas rigueur à l’écrivain qui m’avait jusque-là toujours enchanté !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2024/05/21/938-john-grisham-le-reseau/
John Grisham est connu pour être un des maîtres du thriller judiciaire et il ne faillit pas à sa renommée avec Le réseau. Le héros de La firme, Mitch Mcdeere, réapparaît en 2005, soit 15 ans après les faits immortalisés par Tom Cruise dans le film éponyme. Cet avocat, désormais quarantenaire, est devenu associé dans un très grand cabinet new-yorkais. Il est chargé de représenter une société turque dans un litige qui l'oppose à la Libye dirigée par Kadhafi. Alors qu'il se rend sur place, sa collaboratrice est enlevée. John Grisham nous entraîne dans une haletante course contre la montre pour réunir les fonds nécessaires à la rançon. Le cabinet d'avocats comme les différents états concernés par cet enlèvement ne sont pas prêts à desserrer les cordons de leur bourse, d'autant qu'on ne sait pas qui sont les ravisseurs.
Avec John Grisham la partie juridique est, comme toujours, très détaillée. Sans doute un peu trop pour moi, mais ça n'a pas nui au plaisir de ma lecture. Les personnages sont parfois stéréotypés et je dirais très américains. Les nombreux associés d'un gros cabinet, toujours à la recherche du profit maximum, sont décrits avec mordant. Les politiques ne sont pas épargnés et l'auteur n'est particulièrement pas tendre avec certains diplomates britanniques. Avec Le réseau John Grisham dresse, une fois encore, un constat à charge de notre société.
Malgré des invraisemblances, comme dans tous les thrillers, j'ai dévoré avec beaucoup de plaisir celui-ci. Je pense que Le réseau, suite si l'on veut de La firme puisque le personnage principal est le même, mérite, lui aussi, une suite. Je l'attends avec impatience car, John Grisham comme moi, nous ne pouvons pas attendre 30 ans pour élucider les points restés dans le flou.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2024/04/21/le-reseau-de-john-grisham/
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