Cette année encore, lecteurs.com est partenaire du festival Quais du Polar. Un événement devenu incontournable pour les férus de romans policiers, de thriller ou de suspens. Un festival qui a lieu à Lyon du 27 au 29 mars 2015.
Son père ? Assassiné.
Sa mère ? Assassinée. Pour Jay Novacek, la semaine commence à être chargée. D'autant qu'en terme d'héritage, à part un drapeau américain, un médaillon nazi et un agent du Mossad à ses trousses, ce n'est pas l'Eldorado. Pire, il semblerait qu'on se dispute sa tête à grands coups de revolver... Peu habitué à danser avec les balles, Novacek va devoir apprendre. Et vite, s'il veut survivre. Venue des heures les plus sombres de l'Histoire, une terrible machination se met en branle, menaçant l'humanité tout entière.
N'est-il pas déjà trop tard pour l'arrêter ?
Facile à lire, intéressant, alliant complot, action et science fiction.
Alors que je n’ai malheureusement pu rencontrer David Kara aux Quais du Polar, Lecteurs.com m’a adressé son roman, ou plutôt trois de ses romans, réunis dans "La Trilogie Bleiberg". Je remercie très chaleureusement le site ainsi que les éditions J’ai Lu pour cette découverte intéressante. Je n’avais rien lu de cet auteur.
Bon, aujourd’hui, je ne vous parlerai que du premier opus "Le projet Bleiberg". Les deux autres "projets" feront l’objet de deux autres chroniques dans… quelques temps. "Le projet Bleiberg", donc, est un thriller et je dirai un thriller bien mené. Son héros, Jérémy Corbin – ou plutôt Jay Novacek depuis que son père les a abandonnés sa mère et lui – est un trader compétent et très riche. Il est aussi alcoolique et pas très en forme. Il a tué une petite fille alors qu’il avait pris le volant malgré une soirée de beuverie. Et voilà qu’autour de lui ses proches sont tués les uns après les autres : d’abord son père, puis sa mère… Je m’arrêterai là pour les révélations. Ce serait dommage de vous priver des rebondissements nombreux dans cette affaire.
J’ai trouvé le roman construit de manière intelligente même si ce fut un peu compliqué pour moi au début. Je ne suis pas une spécialiste du genre et, avant d’entrer complètement dans l’histoire il m’a fallu du temps. L’auteur nous fait naviguer à la fois dans le temps et l’espace, au milieu de tueurs, d’agents du Mossad, sur un fond de complots et des dérives de la science au temps du nazisme. Nous passons ainsi de notre époque aux Etats-Unis, à la deuxième guerre mondiale dans les camps de la mort nazis, pour revenir en Suisse de nos jours également, à Londres ou en Bavière. Nous sommes pris dans une course effrénée. La tension est énorme, le rythme extrêmement rapide et les personnages – même les méchants – se révèlent attachants ou en tous les cas, intéressants.
L’écriture est simple et non dénuée d’humour, "Quatre gros bras nous poussent sans ménagement vers une double porte métallique. Ce couloir n’en finit pas. Il décrit un véritable labyrinthe…Les lieux m’évoquent les bases secrètes de l’armée, tel qu’Hollywood les dépeint.", ce qui permet de supporter les passages les plus durs. J’ai par ailleurs apprécié l’histoire d’amour qui naît entre le héros et Jacky, jeune femme chargée de l’accompagner dans ses recherches, de le surveiller, de le protéger. Elle allège la pression et apporte un peu de douceur dans ce monde difficile.
L’épilogue donne envie de continuer. A bientôt pour "Le projet Shiro" et "Le projet Morgenstern".
memo-emoi.fr
J’avais ce livre dans ma bibliothèque depuis plus de deux ans, dédicacé par l’auteur. Je l’avais rencontré lors d’un salon et l’avais trouvé sympathique et particulièrement accessible. C’est finalement ce que j’ai ressenti à la fermeture de son roman.
En effet, si vous cherchez une histoire qui se lit facilement et avec laquelle on ne s’ennuie jamais, je vous conseille de vous lancer dans cette aventure. L’écriture de David Khara est très abordable et vous ne verrez pas passer les pages. Le récit ne souffre d’aucun temps mort et les scènes d’action se succèdent avec un rythme soutenu.
L’avancée de l’aventure se partage entre le passé et le présent. Toutes les mésaventures des protagonistes découlent d’événements qui se sont déroulées durant la seconde guerre mondiale. On entre donc un peu dans le drame de l’époque. Grâce aux différents flashbacks, David Khara nous plonge dans une partie de notre Histoire en y intégrant les éléments de son intrigue. Pour ce qui est des personnages, ils sont un peu caricaturaux et n’ont pas le temps d’être approfondis mais ils m’ont beaucoup plu. Sans vraiment m’attacher à eux, je les ai tout de même suivis avec plaisir. Leurs échanges verbaux sont remplis de réparties cinglantes qui m’ont fait beaucoup rire.
Comme vous l’avez compris, j’ai passé un bon moment plein d’action. C’est le genre de livre que l’on ne lâche pas jusqu’à la fin. J’ai tourné les pages avec le sourire. Sans aucune prétention, avec un style simple, David Khara livre un premier opus vraiment intéressant et dynamique, qui pourra être le parfait compagnon sur la chaise longue de vos vacances. Ce roman est sans contrainte, légèrement prévisible mais est un représentant sympathique dans le monde du thriller d’action, que je recommanderais plutôt à un jeune lectorat. Pour ma part, malgré quelques clichés et facilités, je retournerai avec joie aux côtés de ces héros débordants d’énergie, pour un moment sans prise de tête.
Il y avait longtemps que je n'étais pas tombé (comme on tombe en amour) sur un livre qui me fasse passé un samedi après midi entier dans mon canapé malgrès le magnifique soleil du sud qui regnait dehors!
Impossible de décrocher!
On visualise parfaitement les personnages, les lieux. Les bonds dans le temps accentuent le suspens entre chaque chapitre. C'était comme si je survolait les évènements oscillant entre images en couleurs et sépia, partageant tout avec les personnages : peur, froid, rire, tristesse... Leur prétant même quelques accents. Mon cerveau n'avait pas autant fusé depuis longtemps!
Et les références à des faits historiques ne fait que nous enerver et nous questionner un peu plus sur notre monde.
J'ai également aimer l'alternance de chaque chapitres entre une narration a la 1ere personne et une narration à la 3eme personne qui nous fait sauter d'une vision à une autre, obligeant notre "camera interne" à se trouver soit à l'interieur du personnage soit planant au dessus.
Et à la fin une seule envie : la suite !!
Jeremy Novacek est trader à New York, très talentueux il dispose d'une grosse fortune mais sa vie est un désastre. Au tout début de sa carrière alors qu'il avait bien arrosé un succès professionnel il a tué dans un accident de voiture un bébé en renversant son landau. Depuis cette date, sa vie n'est qu'un lent suicide, entre alcoolisme, et tabagisme effréné. Un matin il reçoit la visite de deux militaires qui lui remettent un drapeau américain en lui disant que son père, ancien militaire est mort. Jeremy se réjouit de cette nouvelle, son père l'ayant abandonné avec sa mère. Il s'arrange avec son patron et ami Bernard Dean pour prendre quelques jours pour aller voir sa mère à l'hôpital dans lequel elle est soignée pour dépression afin de lui annoncer la nouvelle. Celle ci lui remet un pendentif dans lequel se trouve une clé décorée de la croix nazie et un papier sur lequel est noté un numéro.
Bernard Dean inquiet pour son employé et ami, lui révèle qu'il connaissait très bien son père. Qu'ils étaient amis et qu'ils avaient travaillé ensemble dans l'armée et à la CIA. Jeremy apprend que son père ne les a pas abandonné lui et sa mère, qu'il s'est éloigné pour les protéger car il avait découvert un terrible secret mettent en danger sa vie et celle de sa famille. Bernard toujours membre de la CIA confie Jeremy à Jacky une de ses employées et ils partent en Suisse pour commencer l'enquête. Ils partent dans l'urgence car ils sont poursuivis par des tueurs qui se sont aussi chargés de liquider sa mère. Ils sont aussi surveillés par un agent du MOSSAD, le service de renseignements israélien. Jeremy veut comprendre ce qui se passe, il veut aussi venger la mort de sa mère. Pour Jeremy et Jacky va commencer une enquête dangereuse qui va les plonger dans l'horreur de l'Histoire.
Le projet Bleiberg est un thriller merveilleusement bien mené. Sa construction nous faisant voyager dans l'espace et dans le temps. L'auteur alternant le point de vue des personnages (je pour Jeremy et récit pour le reste des personnages), on s'attache à eux, on vibre pour eux. Ces personnages sont passionnants, leur psychologie est fouillée et ils évoluent tout au long du roman Ce roman au rythme haletant est servi par un style enlevé, dynamique, les dialogues sont particulièrement vivants , bref ce roman passionnant est une réussite totale. Ce livre est le premier volet d'une trilogie que je vais m'empresser de compléter.
"-Ne tombez pas dans ce piège Eytan. Les bourreaux sont des hommes et seulement des hommes. Les considérer autrement reviendrait à nous affranchir de notre responsabilité en tant qu'espèce. C'est pourquoi nous préférons les prendre vivants. Afin des les exposer dans toute l'horreur de leur vraie nature. La nôtre."
Bonjour David,
Je me dois de te remercier très chaleureusement pour l'envoi de ton dernier roman et tu remercieras de ma part l'équipe de ton éditeur. Cette petite attention me touche parce que tu as tenu ta promesse, et il faut avouer que peu de gens tiennent leur promesse en ce bas monde. Et comme tu l'as dédicacé le jour de mon anniversaire (le 4 octobre, et oui, en octobre, pas en juillet, et non je ne m'appelle pas Tom Cruise), je considère ce paquet reçu dans ma boîte à lettres comme un cadeau. Merci...
Je t'imagine en train de lire cette chronique, rapidement, pour savoir ce que je vais pouvoir écrire sur ce roman, de murmurer "le fumier" parce que je fais durer le plaisir. L'attente est trop longue, et tu es prêt à bâcler ta lecture en sautant quelques lignes pour savoir... savoir... ah, quel magnifique mot, mais tout le monde veut savoir, et là, je ne peux m'empêcher de profiter du petit pouvoir que j'ai sur toi, actuellement, là maintenant, alors que tu commences à te tirer les cheveux. Tu es même en train de penser que sur un terrain de foot (football américain pour les lecteurs du blog, eh oui, je partage avec l'auteur une passion en plus de la littérature, celle du plus beau sport qui existe), tu me mettrais sur le cul avec la grille uniquement rien que pour te venger, je dis "même pas mal". Allez, trêve de plaisanterie, j'attaque...
Ce roman... ce roman fait partie des meilleurs thrillers que j'ai jamais lu. Au bout de même pas dix pages, j'étais pris. Il a fallu que j'aille jusqu'au bout. Tu aurais du être scénariste pour des séries (je me rappelle encore Les Vestiges et tu pourras relire la critique, j'avais eu déjà cette sensation en lisant ton premier roman), parce que tu manies le suspense avec une grande facilité, me mettant au supplice à la fin de chaque chapitre pour en "savoir" toujours un peu plus.
J'ai aimé les chapitres se déplaçant dans le temps pour nous aiguiller, nous donner des informations. Certaines révélations, non pas historiques mais bien celles qui sont propres à l'histoire du roman, m'ont laissé pantois. Mais, et oui, il faut toujours un mais... Mais, je disais donc, j'avais deviné qui était Eytan bien avant que tu ne dévoiles sa véritable origine. Et aussi, en page 207 (oui c'est très précis, mais que veux-tu, je suis taquin), la première phrase me gêne, mais à part ça, rien d'autre... si, page 261, c'est franchement prévisible à cause de la page 263.
Pour finir, je trouve que ton écriture est très fluide sans aucune lourdeur de quelque sorte, le roman se lit avec une très grande facilité. Les personnages sont attachants, ils ont des défauts et des qualités comme tout le monde, ils font et ont fait des erreurs qui les rattrapent, bref, j'aime tes personnages, ils sont vivants.
Ce roman... c'est un roman nucléaire, l'Hiroshima du genre. Il va faire des ravages.
Encore merci, et je te souhaite une très bonne continuation... Merci à Critic.
A bientôt David,
Alex S. (Skritt) Tiec
Voilà un roman que j'ai beaucoup apprécié ce qui n'était pas gagné car en général quand on entend beaucoup de bien d'un livre ou d'un film on est déçu car on s'attendait à mieux.
Mais ce livre m'a beaucoup plu, sans être un livre culte en devenir quand même. On se laisse porter par l'histoire, les héros, le cynisme et l'humour du personnage principal, etc...
Ce que j'ai apprécié dans ce roman c'est que ce le héros n'est pas monsieur tout le monde qui arrive à bout de tueurs sur-entraînés mais un homme lambda qui rencontre des gens qui vont l'aider dans ses aventures. Lui ne sert que pour les parties où des énigmes sont à résoudre ce qui rend le tout plus crédible.
C'est un livre que l'on dévore avec grand plaisir même si ce n'est pas la révolution annoncée quand même.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !