Venez découvrir Paris avec les éditions Alexandrines
Venez découvrir Paris avec les éditions Alexandrines
Avant tout, un grand merci à Lecteurs pour l'envoi de ce livre, qui m'a permis une forme de réconciliation avec Victor Hugo, que j'avais jusque là cantonné à de mauvais souvenirs de lectures obligatoires au collège et au lycée.
Le Paris de Victor Hugo se découvre comme une promenade, une flânerie dans les rues de Paris, où chaque thème annoncé en début de chapitre annonce la couleur des mots à venir. Je découvre un Victor Hugo plus profond, très brillamment dévoilé par Nicole Savy qui nous invite à côtoyer les mêmes lieux parisiens que l'auteur des décennies plus tôt. Les mots sont choisis, les tournures sont alambiquées mais gardent une simplicité agréable à la lecture, et au final, on se plaît très vite à observer d'un oeil amateur la vie parisienne qui se dévoile à chaque coin de rue, à chaque claquement de pas sur les pavés.
Un livre qu'on lit presque comme un guide, un peu étouffé dans la cohue de la ligne 13, et qui permet une escapade poétique des plus douces.
Je remercie dans un premier temps lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir cette collection.
C'est un livre où on nous raconte vaguement la vie de Victor Hugo dans Paris sous divers thèmes : mourir, habiter, conserver, jouer, marcher, écrire, penser, siéger, combattre, aimer et croire. On remarque qu'il y a vraiment un effort de Nicole Savy sur la précision des dates et des lieux. Ce qui rend le livre vraiment intéressant. Néanmoins ce que je trouve dommage c'est que je ne connais pas Paris, certains lieux m'étaient alors étrangers. De même que j'avais du mal à m'imaginer les rues, les places ou les avenues. Peut être manquent ils des photos ?
Cependant le livre est vraiment intéressant surtout pour les personnes aimant Victor Hugo, ou l'histoire du 19 ème siècle ou encore juste paris sous l'ancien régime. Puis ça donne envie d'aller à Paris et retracer toute la vie de Victor Hugo avec ce petit livre . Ainsi bien l'imaginer pavaner dans les avenues .
Quelle bonne idée, cette collection consacrée au Paris des écrivains et quel cadeau appréciable ! Un grand merci à lecteurs.com.
La série est déjà longue aux Éditions Alexandrines mais d’autres sont en préparation. Pourtant, cet ouvrage consacré à Victor Hugo était devenu indispensable comme Nicole Savy a réussi à le démontrer.
Le Paris des écrivains publie chacun de ses livres en format de poche, petits livres faciles à emporter avec soi et à lire n’importe où, comme il ne faut pas hésiter à le faire. Le seul petit reproche que nous faisons concerne les notes de bas de page dont la police est vraiment minuscule, ce qui rend leur lecture malaisée.
Nicole Savy nous plonge dans la vie d’Hugo en commençant par sa mort, au 124, avenue Victor Hugo – il habitait « en son avenue » ! - le 22 mai 1884. La foule scande « Vive Victor Hugo » et lui qui ne fut jamais baptisé, a des funérailles nationales et son cercueil est exposé sous l’Arc de Triomphe.
Déjà, pour ses 80 ans, les 9 et 10 juillet 1881, 600 000 personnes avaient défilé sous ses fenêtres. Son immense popularité avait déjà été démontrée le 5 septembre 1870, pour son retour de dix-neuf ans d’exil : « Quand la liberté rentrera, je rentrerai. »
Patiemment, avec beaucoup de précision, l’auteure détaille tous les lieux où Victor Hugo a vécu, depuis le Quartier Latin en passant par la Place des Vosges mais elle rappelle qu’il est né à Besançon. Lorsque ses parents se séparent, Sophie Hugo emmène ses trois fils à Paris, aux Feuillantines où Victor grandit.
C’est en 1832, que Victor, Adèle et leurs enfants s’installent au deuxième étage du 6, Place Royale, notre Place des Vosges, aujourd’hui musée Victor Hugo, un musée qu’il faut visiter, même si les locaux ont été redistribués depuis. C’est là qu’il a pris l’habitude d’écrire debout, sur une table haute.
Au fil des chapitres dont le titre est un simple verbe très bien choisi, nous suivons la vie assez tumultueuse du grand écrivain mais aussi poète et homme politique engagé pour défendre la liberté et « définitivement hostile à la peine de mort ». S’il ne se joint pas à la Commune, il se bat pendant dix ans pour l’amnistie.
Nicole Savy s’attache logiquement au détail des lieux décrits dans Les Misérables et toutes les précisions apportées sont très intéressantes. Victor Hugo connaît bien sa ville parce qu’il marchait beaucoup dans Paris : « Il marche pour écrire, il marche parce qu’il est poète. » C’est en exil, à Guernesey, qu’il décrit Paris, de mémoire. Ne négligeant pas sa vie amoureuse, l’auteure salue aussi son art d’être grand-père.
« Le Paris de Victor Hugo frissonne, pétille, pleure, saigne, se couche, rit et gronde ; mais il éclaire le monde car il est un être pensant. ».
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Commençons par remercier Babelio et sa masse critique et les éditions Alexandrines pour ce cadeau.
Cadeau, car j'ai toujours rêvé de voyager "littéraire", entendez sur les pas de mes écrivains adorés, vénérés et d'essayer de découvrir, les lieux de leurs œuvres.
Cette collection est d'autant plus judicieuse que le format permet d'emporter le livre très facilement avec soi, et je n'y manquerai pas lors de mon prochain séjour parisien.
Après avoir lu l'excellent Victor Hugo vient de mourir de Judith Perrignon, je retrouve le Paris de Hugo, avec délectation.
Nicole Savy a l'ingénieuse idée de titrer ses chapitres par un verbe. Le verbe exprime l'action et Victor Hugo était tellement prolifique même dans ses "contemplations".
Elle commence également par la mort, car l'annonce de celle-ci a été un raz-de-marée dans la population parisienne le 22 mai 1885.
Le jardin des feuillantines qui a vu jouer notre "héros" à mille jeux et rêveries, sera déterminant dans son amour des jardins et plus généralement de la nature.Les images d'enfants libres foisonnent dans ses romans.
Je me promène dans l'ombre du grand Hugo et ses Paris, à la poursuite de ses multiples personnages Jean Valjean, Javert, Cosette, Gavroche...C'est délectable. Car ce que nous raconte ce gigantesque roman c'est avant tout le regard d'un homme, sur son époque, sur le monde qui l'entoure, du plus démuni au plus grand. C'est un regard d'un homme de conscience, d'un homme en marche, d'un "homme" tout simplement. C'est aussi celui du "Dernier jour d'un condamné". Il n'y a pas d'indifférence chez Victor Hugo. Tout le concerne et l'interpelle.
Avant de mourir, Victor Hugo a habité, conservé,joué, marché, écrit,pensé,siégé,combattu, aimé et cru en homme debout.
Cependant, je ne peux m'empêcher de me demander, lui passionné de justice, annonciateur des Etats-Unis d'Europe et de la coopération internationale et prônant la laïcité, ce qu'il dirait de notre époque. Une chose est certaine, c'est qu'Hugo incarne un modèle disparu.
Notre monde devrait se rappelait ce que disait Hugo: "le plus excellent symbole du peuple c'est le pavé. On marche dessus, jusqu'à ce qu'il vous tombe sur la tête."
Les éditions Alexandrines nous offrent l'opportunité de faire connaissance avec le Paris des écrivains, si Hugo est mon premier il ne sera pas mon dernier.
Je salue le "tour de force" qui consiste à tant de concision pour un Homme à la vie si foisonnante.
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