Le Danemark perd son innocence, quand un kamikaze déclenche une charge explosive sous l'une des attractions les plus populaires du célèbre parc Tivoli, un des plus anciens parcs d'attraction d'Europe.
Aucune revendication, et sept mois plus tard, la police n'a toujours aucune idée des responsables. Mais la commissaire de police Lene Jensen enquête sur une mort suspecte à la gare de Nørreport, et découvre ce qui pourrait être en lien avec l'attentat de Tivoli.
Avec Michael Sander - détective privé atypique - elle essaie d'aller au fond de l'affaire.
Seulement pour découvrir que certains en savent plus qu'ils ne le disent, et qu'une nouvelle attaque au Danemark est probablement imminente.
La première partie du roman nous fait tout de suite entrer dans l’histoire.
Steffen Jacobsen ne laisse aucun répit à son lecteur. Personnellement j’aime beaucoup ces romans dans lesquels l’auteur arrive très facilement à nous plonger dans le quotidien des protagonistes.
Dès le début nous pouvons ainsi suivre différents personnages tous très différents.
C’est un roman assez dur selon moi. En effet l’auteur choisit comme sujet principal les djihadistes et plus précisément les kamikazes et tout ce qu’ils engendrent.
En lisant le résumé je ne pensais pas que ces derniers étaient autant présents dans cette partie... Je pense que ce n’est peut-être pas un livre à mettre entre toutes les mains. Autant parce que l’on y apprend certaines techniques mais aussi parce que je pense que selon moi c’est un sujet un peu tabou… En effet, beaucoup de personnes ont perdu des amis, de la famille ou des personnes de leur entourage à cause de ces attentats.
Ce que j’ai trouvé tout de même intéressant c’est le fait que l’auteur alterne les points de vue. Nous pouvons donc suivre les kamikazes et leur mode de vie, des inspecteurs de police en recherche de preuve et une enquêtrice assez spéciale qui préfère tout faire en solo. Je trouve cette femme intéressante, forte et sensible à la fois.
L’auteur prend le temps pour certains protagonistes de leur créer une vie, un passé.
Ce que j’ai beaucoup apprécié aussi et que l’on retrouve parfois dans les auteurs policiers qui ont écrit plusieurs livres c’est que Steffen Jacobsen intègre une référence à son précédent roman. Cela peut donner envie de lire ce dernier mais de se rendre compte que l’on retrouve sûrement les mêmes protagonistes.
Ce qui m’a un peu dérangée c’est le fait que les prénoms et les noms soient un peu difficiles à retenir mais j’ai toujours un peu de mal quand les noms ne font pas partie de ma langue.
J’ai par contre beaucoup apprécié retrouver des mots arabes c’est assez original, même si je n’ai pas compris la signification de certains d’entre eux.
La fin est intéressante remplie de révélations et cela nous donne vraiment envie de lire la suite.
Concernant la deuxième partie, je l’ai trouvée plus complexe. Il y a selon moi trop d’idées qui se superposent et il faut vraiment arriver à tout suivre et tout comprendre pour ne pas se perdre…
Pour ce qui est des personnages secondaires il y en a un peu trop et j’ai eu du mal à tous les retenir. Au final, j’ai oublié la plupart d’entre eux et je ne savais donc plus qui était qui et leurs rôles… C’est un peu dommage !
Les descriptions sont un peu trop floues et comme il y a beaucoup de personnages cela n’est pas facile de tout retenir.
Personnellement j’ai eu du mal à finir cette deuxième partie et je ne suis pas du tout parvenue à entrer dans l’histoire et à m’imaginer tout ce qui arrive aux différents protagonistes.
Je pense qu’il aurait été intéressant d’intégrer moins d’idées différentes et d’approfondir plus les idées principales.
Le fait de changer de points de vue est intéressant mais là encore l’auteur les alterne trop rapidement et surtout il indique trop de personnages à la fois. Au final, je n’ai pas retenu le rôle des personnages ou ce qu’ils avaient fait précédemment.
Après avoir fini cette partie je redoute un peu la dernière et troisième partie, en espérant que l’histoire sera un peu plus claire et compréhensive.
Pour ce qui est de la troisième et dernière partie, elle est assez complexe et il faut vraiment bien suivre l’histoire pour ne pas s’égarer.
Certaines situations sont intéressantes mais se perdent dans la quantité d’informations et de changements de points de vue. De plus certains sont même un peu inutiles et n’apportent rien à l’histoire, c’est un peu dommage.
Personnellement, avant la fin du roman, j’ai fini par ne plus chercher à comprendre certaines situations… Je pense que le roman aurait pu être intéressant s’il avait été moins complexe…
En résumé, même si pour moi ce roman a été une déception croissante je pense qu’il peut tout de même plaire à certaines personnes…
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2016/05/affaire-n187-le-parc-de-steffen-jacobsen.html
Le Parc de Steffen Jacobsen commence en plein coeur du Danemark, dans le Parc de Tivoli de Copenhague quelques minutes avant l’explosion d’un kamikaze sous la plus haute attraction du parc. Et c’est la prise de conscience du danger par la population.
Le sujet étant posé, il reste donc maintenant à partir à la recherche des terroristes... En présence de la commissaire Jensen qui enquête sur la mort d’une jeune fille avec qui elle était au téléphone (mais est-ce en lien avec l’attentat terroriste ?), des scènes d’actions avec le détective privé Sanders mettent un peu de piment et d’autres contre-temps arrivent à parsemer d’embûches le cours de ce long roman. Cependant, le lecteur n’a pas toutes les billes pour pouvoir tout comprendre avant les explications finales. Les terroristes sont assez rapidement identifiés mais il reste à savoir pour les enquêteurs comment les terroristes arrivent sur le territoire danois et quelle sera la prochaine cible.
Enfin, l’écriture est fluide et la lecture agréable mais le style, peut-être à cause de descriptions, fait perdre de l’intensité à la psychose tout comme au suspense. L’action finale est à mon sens un peu trop rapide et je n’ai pas vraiment été tenue en haleine. Quant à l’ambiance “après attentats avec prises de mesures de sécurité accrue” décrite, elle est peu oppressante… contrairement aux impressions de stress ressentie dans la vraie réalité de la “vie d’après attentats”.
Le sujet abordé et l’enquête sur fond d’un attentat terroriste étaient inédits pour moi mais bien que le roman soit pourtant très long… le Parc aurait pu être un roman diaboliquement plus stressant ! C’est dommage.
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