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Le colonel Capadose est un homme fascinant : séduisant, beau parleur, bon cavalier, aimé des femmes - et surtout de la sienne, Evarina -, il réunit toutes les qualités dont on peut rêver. Seule ombre au tableau, c'est un menteur invétéré qui affabule à longueur de journée. Lorsque Oliver Lyon, un peintre de talent, amoureux d'Evarina, décide de réaliser un portrait du colonel qui révélera au grand jour sa véritable nature, les choses se compliquent... Un court chef-d'oeuvre sur l'obsession de l'imposture et une vibrante histoire d'amour.
Henry James, Henry James, Henry James...
Ça faisait plus de 15 ans que nous ne nous étions pas rencontrés tous les deux, depuis ma licence d'anglais et ton fameux roman The Bostonians sur lequel j'avais sué sang et eau (mais que je compte bien relire un jour). Je ne te connaissais finalement que par le biais d'une oeuvre obligatoire, allais-je donc t'apprécier pour une lecture plaisir ? Une (longue) nouvelle était parfaitement indiquée.
Le menteur nous emmène à la rencontre d'un peintre reconnu, Oliver Lyon, invité dans une vieille demeure anglaise afin de réaliser le portrait du patriarche âgé désormais de 90 ans. À cette occasion, il rencontre le flamboyant colonel Capadose et, surtout, son épouse, la belle Everina, l'amour de jeunesse d'Oliver.
Le colonel Capadose est connu pour passer pour un fieffé menteur, enjolivant la réalité quand il n'exagère pas ou invente, tout simplement. Oliver, par envie de revoir Everina, pourtant follement amoureuse de son mari, va proposer de faire le portrait du colonel. Une manière de régler ses comptes ?
J'ai globalement beaucoup aimé cette histoire même si je reste sur ma faim. C'est dommage car ça me laisse un goût d'inachevé qui fait que je sors frustrée.
L'écriture ne m'a pas emballée non plus mais je pense que c'est davantage dû à la traduction qu'au talent de l'auteur que j'ai déjà lu dans sa langue originale.
Henry James dépeint les petits arrangements avec la réalité tout en analysant les travers de son époque.
Ce que l'on attendait d'un homme, la fiabilité, et d'une femme, la douceur et la loyauté, et ce au détriment de la vérité parfois, sont mis en avant ici.
Un menteur reste-t-il un menteur ?
Ça me donne envie de relire d'autres nouvelles de Henry James.
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