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Aristote était un être de chair et de sang, et Alexandre le Grand, un adolescent plein de doutes et d'arrogance. Lorsqu'en 342 avant Jésus-Christ le philosophe devient précepteur du futur roi de Macédoine, la relation qui s'établit est aussi enrichissante pour l'un que pour l'autre. Par ses démonstrations sur une table de dissection, comme par ses réflexions éthiques et métaphysiques, Aristote transmet à son élève la notion de «juste milieu», point d'équilibre entre deux extrêmes. De son côté, le fougueux Alexandre offre de nouvelles perspectives à son maître peu aventureux.
Des cahutes enfumées aux chambres du palais, Annabel Lyon lève le voile sur deux hommes qui ont transformé le monde. Elle explore avec finesse et jubilation des thèmes aussi universels que la transmission du savoir, les conflits de génération, les jeux de pouvoir.
Vous connaissez Aristote ? Eh bien moi, depuis la lecture de ce livre je le connais très bien de sa naissance à sa mort ! Voilà l’avantage d’une livre historique qui nous en apprend beaucoup sur Aristote, Alexandre le Grand et Arrhidée. Je voudrais remercier très chaleureusement les éditons de la Table Ronde pour m’avoir offert ce super livre et le site internet Newsbook.
Tout d’abord, j’aimerais dire que j’ai beaucoup aimé la lecture de ce livre qui m’a permis de connaitre une personne très importante qui est Aristote et Alexandre le Grand que je ne connaissais pas beaucoup. J’ai vu dans une vidéo de l’auteur qu’elle avait mis environ sept ans à écrire ce livre, je peut dire que ça en valait la peine car ce livre a été un réel COUP de COUER malgré quelques bémols qui correspondait à mes attentes personnelles.Globalement je ne me suis pas ennuyée à lire ce livre.
J’ai trouvé très fascinant l’écriture d’Annabel Lyon qui a utilisé une écriture contemporaine qui fait beaucoup de contrastes avec le thème de l’écriture qui est l’antiquité, j’ai trouvé cela vraiment super, de plus cela est une première fois pour moi, une découverte livresques très surprenante. Ce point m’a donc beaucoup plus. Un autre point très réussi de l’auteur est qu’elle a su écrire de l’Histoire (même si c’était de la fiction) sans ennuyer le lecteur, et cela n’est pas vraiment une chose facile, je remercie beaucoup d’avoir écrit ce livre.
Les détails, voilà le phénomène du livre, c’est la qualité première du livre, il contient des détails troublant, parfois on croirait même qu’elle y a vit. Par exemple, les détails très précis de la médecine antique ou bien le quotidien sont tellement intéressant qu’il nous empêche de s’ennuyer. On voit réellement le travail derrière tout cet écrit, on peut voir qu’elle a fait des recherches très approfondies.
Parlons encore d’un bon point, le point de vue de l’histoire choisi, puisque l’auteur a davantage insisté sur le point humain et le préceptorat du personnage, donc on a pas la présentation des théories d’Aristote même s’il y a quelque touches qui font bien sur l’âme du personnage. On aperçoit aussi le pluralisme des travaux d’Aristote qui est davantage mis en avant.
Pendant toute la lecture, on aperçoit toujours les extrêmes qui sont Philippe, le personnage façonné pour se battre qui ne conçoit pas la philosophie, et le personnage d’Aristote, philosophe, médecin axé sur la philosophie et qui ne veut pas de guerre. Malgré les différences des personnages, ils sont amis, mais parmi les extrêmes, il y a le “juste milieu” que vous connaitrait après la lecture.
Parlons de la relation de préceptorat entre Alexandre et Aristote, ils sont fascinés l’un de l’autre,ils sont à la pointe dans leur domaine, ils ont des faiblesses, ils sont complètement différents, mais chacun changera l’autre pour le transformer complètement ce qui est vraiment très bien ressenti pendant tout le roman, il y a un changement dans chacun. Ce livre présente donc bien que l’humain peut bien changer de ses convictions.
J'ai beaucoup aimé ce livre pour en faire mon coup de cœur, mais rien n’est parfait, donc il y a quelque bémol, car, je m’attendais beaucoup à un dialogue entre les deux protagonistes, qui reflèterait beaucoup les pensées des autres, car ici, on ne sent pas vraiment les longues conversations, mais je pense désormais qu’elle a su aussi faire bien comme ça. Le second bémol correspond au temps que l’on ne sent pas passer, il reste en place, on dirait, mais quand l’auteur nous dit “il y a six ans”, nous somme profondément surpris, donc le temps passe sans que l’on sache.
Pour conclure, c’est mon coup de cœur mais comme rien n’est parfait, il y a quelques (deux) bémols qui font quand même que le roman est super agréable à lire et que je le conseille à tout le monde. Bonne lecture Sourire
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