La présidente du 2e Prix BD Lecteurs.com dévoile ses albums favoris
Le décès de son père contraint Yoichi Yamashita à retourner dans sa ville natale après de longues années. Lors d'une veillée funèbre arrosée, son enfance refait surface : cet après-midi de printemps passé à jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père, l'incendie qui a ravagé la ville et sa maison familiale, le divorce de ses parents... Au fil des confidences et des souvenirs partagés par ses proches, Yoichi redécouvre celui qu'il a toujours vu comme un père absent et froid.
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Après mon premier voyage au Japon, mon frère m'a prêté cette BD et j'ignore pourquoi je l'ai laissé dormir six ans dans ma bibliothèque.
À la mort de son père, un homme retourne dans sa ville natale. Celui qu'il a injustement accusé de beaucoup de maux va lui être raconté par leurs proches, et ses souvenirs d'enfance vont prendre une autre dimension.
C'est d'une grande beauté, plein de douceur et de tendresse. Les dessins de ce manga sont magnifiques et nous transportent immédiatement au Japon.
Je me suis laissée envoûter le temps d'une après-midi par ce bel ouvrage.
On assiste avec délice à ces jolies scènes de vie, à des drames, à l'enfant qui grandit et à ses traumatismes qui vont l'éloigner peu à peu de sa famille.
Une pépite à découvrir !
Après Quartier lointain, j’avais très envie de découvrir celui-ci.
Les années cinquante, Tottori la ville de son enfance, Yoichi n’y est pas revenu depuis très longtemps, en multipliant les prétextes.
Le décès de son père va le replonger dans cette époque, rouvrir les blessures mais aussi et surtout décoder ce que l’enfant qu’il fut n’a pas pu comprendre.
17 avril 1952, cette ville est détruite par un incendie. Ses parents perdent leur salon de coiffure et bien plus que cela, puisque quelques années après ils divorcent. Yoichi et sa sœur ainée resteront avec le père.
Un père qui encaisse avec dignité les coups de la vie, pour cela il travaille beaucoup, beaucoup trop.
Le garçon se sent délaissé, l’athlétisme à outrance va l’aider dans un premier temps, puis il choisira de s’éloigner et d’aller à Tokyo poursuivre ses études.
La rupture se fera sous ce prétexte.
J’aime ce que nous dit Jirô Taniguchi. Le lecteur y retrouve les traditions, la vie de famille. Mais aussi ce qui constitue chacun de nous, il aborde avec délicatesse et force l’enfance.
Les parents, par pudeur, souvent par maladresse, n’expliquent pas aux enfants les évènements qui viennent les bouleverser. Ils veulent se montrer forts et protecteurs.
Les enfants eux peuvent se murer dans une attitude, comme la tortue entrant dans sa carapace pour se protéger.
L’incompréhension s’installe, dure jusqu’au moment où il est trop tard.
Lors de la veillée funèbre, Yoichi reçoit son enfance comme un boomerang.
Il reste avec ce que lui a pensé de leur vie mais l’oncle qui est bavard, complète les blancs, et fait voir le père sous un autre jour.
L’auteur est un maître pour dessiner l’intime avec cette justesse de sentiments mêlés. Quand l’adulte retrouve le petit garçon qu’il a été…
Le portrait du père est d’une grande beauté, touchée en plein cœur par l’authenticité des images qui nous sont offertes. Cet homme qui a attendu le retour du fils, a gardé tout au long de sa vie, des gestes qui le rapprochaient de l’absent, disaient en silence l’amour qu’il lui conservait.
Dessiner les petits riens d’une vie forgée par le quotidien, qui fait osciller chacun de nous. Dire la profondeur des sentiments qui se nichent dans l’intime.
Chaque image nous offre une infinité d’éléments, décor, expression des visages.
La narration nous fait penser immanquablement au cinéma d’Ozu.
©Chantal Lafon
Lorsque son père décède, Yoichi retourne dans sa ville natale pour ses obsèques. Nombreux sont les souvenirs de son enfance et de sa jeunesse, à refaire surface. Entouré de sa famille, il écoute les histoires, découvre les facettes d'un père qu'il ne connaissait pas si bien. Ce père avec lequel il a pris ses distances, son père qui n'a jamais cessé de l'aimer. De son enfance à son âge d'adulte, en passant par son adolescence, Yoichi retrace la chronologie de sa vie, il nous présente sa famille... Il se dévoile au fil des bulles, ses sentiments longtemps enfouis finissent par le surprendre et sortir de l'ombre.
Une BD magnifique, touchante, attendrissante... Une pure merveille !
(À lire également du même auteur "Quartier lointain")
Manga, un classique qui m'a fait dévoré tous les Taniguchi ensuite. Sensible, retour d'un adulte sur ses racines, et les difficiles relations de ses parents. Nostalgie de l'enfance, ressentiment
On ne connait jamais assez les personnes proches de nous. Nous ne voyons ce qu'ils veulent laisser transpraitrent....
Un moment unique pour redécouvrir ceux que l'on aiment à travers ce récit.....
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