"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Parce qu'il était le fi ls de Calliope, la muse de la poésie, le prince Orphée de Thrace, reçut le don de l'éloquence et de la musique. Béni d'Apollon, il pouvait par son chant charmer les animaux et les arbres. Il navigua aux côtés de Jason et de ses argonautes et parvint à séduire les sirènes elles-mêmes. Il visita de nombreux pays et gagna l'amour d'Eurydice, une dryade. Mais au jour de ses noces, cette dernière mourut, mordue par un serpent. Fou de douleur, Orphée osa se présenter à la porte des Enfers, armé de sa seule lyre, afi n de réclamer à Hadès l'âme de sa bien-aimée. Il arracha l'intersession de Perséphone auprès du maître des Enfers afi n qu'il lui laisse ramener l'amour de sa vie parmi les vivants. Telle fût la vie d'Orphée, le plus grand poète que la Terre porta jamais.
Un récit court bien écrit et plaisant qui reprend le mythe d’Orphée. Manquant un brin d’originalité à mon goût pour une réécriture, ce livre nous fait voyager et (re)explorer les récits mythologiques qui ont bercé notre civilisation. Mention spéciale pour Zariel l’illustrateur de la couverture, dont je découvre ici le magnifique travail !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2019/05/26/le-dernier-chant-dorphee/
Robert Silverberg a été, pendant très longtemps (en compagnie de Theodore Sturgeon), mon auteur de SF favori. Parmi les romans qui m’ont le plus marqué : « L’Oreille Interne », « Le Livre des Crânes » ou « Le Château de Lord Valentin ». Un bon mélange d’introspection, de voyages et de quête spirituelle. Je l’avais abandonné au creux des années 90, trouvant que le contenu de ses œuvres mincissait à mesure que ces romans prenaient du volume ! Celui-ci étant de petite taille, je me suis laissé tenter. Le résultat est plutôt mitigé, la légende d’Orphée racontée au plus près par le héros lui-même. Bonne idée, mais ou sont passés la dimension épique, la quête, les sentiments ? Orphée n’est plus que l’ombre de lui-même (à l’image de l’auteur ?), ses aventures paraissent lointaines et peu incarnées, la vieillesse est un naufrage dit-on... Espérons que Silverberg y échappe.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !