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Le crâne

Couverture du livre « Le crâne » de Jon Klassen aux éditions Ecole Des Loisirs
Résumé:

Une nuit, Otilla s'est enfuie. Elle a couru longtemps à travers la forêt. Jusqu'à une maison isolée, où vivait un crâne. « Entre, a dit le crâne, je vais te montrer la maison ».

Otilla a sympathisé avec son hôte, qui a lui aussi peur de quelque chose, quelque chose qui revient chaque nuit. La... Voir plus

Une nuit, Otilla s'est enfuie. Elle a couru longtemps à travers la forêt. Jusqu'à une maison isolée, où vivait un crâne. « Entre, a dit le crâne, je vais te montrer la maison ».

Otilla a sympathisé avec son hôte, qui a lui aussi peur de quelque chose, quelque chose qui revient chaque nuit. La courageuse Otilla pourra-t-elle les sauver ?

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Avis (1)

  • Jon Klassen adapte de mémoire un conte nordique qu’il a découvert dans une bibliothèque. C’est un conte où tout pourrait être sombre, lourd et morbide. Rien de tout cela. Par ses illustrations et son sens du mystérieux, l’auteur canadien parvient à créer une ambiance étrange qui facilite la...
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    Jon Klassen adapte de mémoire un conte nordique qu’il a découvert dans une bibliothèque. C’est un conte où tout pourrait être sombre, lourd et morbide. Rien de tout cela. Par ses illustrations et son sens du mystérieux, l’auteur canadien parvient à créer une ambiance étrange qui facilite la rencontre entre la fillette et le crâne. Les deux personnages sympathisent mais réservent des surprises. L’auteur ne nous dit pas tout dès le début. Chacun des deux nous étonnera, surtout Otilla qui combat avec courage, astuce et détermination le squelette.

    Outre l’histoire, ce sont les illustrations qui émerveillent. L’auteur a le sens du décor et parvient à créer du mouvement dans ses compositions. À l’instar de la couverture, il réunit de nombreux éléments dans une même image. La fillette se cache-t-elle ? Joue-t-elle ? Le crâne dans ses mains est-il synonyme de bêtise ? Dans son regard, on peut imaginer tout cela. Ses yeux, comme ceux du crâne, sont grands ouverts et deviennent le réceptacle de toute une rêverie. C’est ce mouvement là que l’auteur parvient à insuffler à cette histoire et à ses livres. Les illustrations semblent mettre en pause l’action mais il y a toujours une attente chez le lecteur. Le récit continue, le ton posé des dialogues amplifie l’étrangeté des situations. Et au milieu de cela, l’émotion naît grâce à la relation entre les personnages. Car au cœur de cet album, il y a de l’entraide et de la bienveillance face au danger. Une beau conte sur l’amitié.

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