Des conseils de lecture enthousiasmants et étonnants !
Dans un hôtel perdu sur un champ de lave de la péninsule de Snæfellsnes, en Islande, se déroule une étrange réunion de famille : celle du clan Snæberg.
Alors que le temps se détériore et que l'alcool coule à flots, l'un des membres de la puissante famille disparaît. La menace d'un rôdeur sème le doute parmi les convives. Mais le vrai danger ne se trouverait-il pas... à l'intérieur de l'hôtel ?
Les rancoeurs et le passé douloureux du clan Snæberg vont remonter peu à peu au jour, jusqu'à ce que la vérité, effarante, soit révélée.
Prix John Creasey Dagger et Prix Storytell Award du meilleur roman policier.
Des conseils de lecture enthousiasmants et étonnants !
Le Clan Snæberg par Eva Björg Ægisdóttir, traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün, Éditions de la Martinière, 2024
Un dépaysement au milieu des coulées de lave sombres de la péninsule de Snæfellsnes, en Islande. Un endroit battu par les vents où il fait très froid.
Un huis-clos familial dans un hôtel isolé, haut de gamme, privatisé par les Snæberg pour y célébrer le presque centenaire du patriarche récemment décédé… Drôle d’idée, famille auréolée d’une ambivalence entre être et paraître, entre sphère privée et partages publics sur les réseaux…
Une galerie de personnages, liés par le sang ou les mariages, aux noms imprononçables et difficiles à retenir.
Quelques membres du personnel, dont Irma, tout excitée à l’idée de pouvoir enfin observer de près le célèbre clan familial… D’un peu trop près, peut-être ?…
Une narration très polyphonique où s’entrecroisent à la première personne les ressentis et états d’âmes des principaux personnages.
Une tonalité tragique : unité de lieu, de temps, sur un week-end, et d’action, autour d’une disparition…
Mais l’action, sous la forme d’une chronique d’un drame annoncé, est plutôt complexe, toujours dans le non-dit, le tacitement non formulé.
C’est plutôt un roman d’atmosphère au sein d’une famille çà et là dysfonctionnelle. Nous suivons particulièrement la jeune Lea, une adolescente perturbée, qui partage sa vie sur les réseaux sociaux, pas forcément avec les bonnes personnes ; sa mère Petra apparaît égocentrée même si elle s’inquiète pour sa fille. Nous assistons à des retrouvailles entre cousins, à l’émergence de secrets enfouis et à des rapprochements imprévus. Dans le clan Snæeberg, la place des pièces rapportées n’est pas évidente : Tryggvi se bat contre l’alcool, une addiction qui lui a déjà fait commettre le pire et Maja n’ose pas annoncer sa grossesse à son compagnon…
Une double temporalité : au présent, deux policiers enquêtent sur une mort suspecte tandis que les points de vue des participants à la réunion familiale nous ramènent dans le passé très proche où les faits se sont déroulés. Jusqu’à la fin, nous ne savons pas précisément qui est la victime, baladés par l’autrice au gré de péripéties annexes faisant office de diversions ou de fausses pistes.
Quand les pièces du puzzle ont fini par toutes s’imbriquer, je me suis sentie un peu vexée de m’être trompée dans mes déductions et déçue aussi, sans pouvoir vraiment mettre des mots sur mon insatisfaction.
Ce n’est pas la première fois qu’un auteur islandais m’intrigue et me laisse perplexe. Affaire à creuser !
#LeClanSnæberg #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
Une famille notable se réunit dans un hôtel Une personne disparaît et des questions apparaissent. Pourquoi, qui, comment. La police interroge et le puzzle prend forme. Joli dénouement. J'ai trouvé des longueurs mais j'avais hâte de connaître la fin.
Une intrigue et une fin surprenante, que demander de plus à un roman policier ?
Et bien de nous envoyer sur des fausses pistes, de nous plonger dans des secrets familiaux, de nous faire réfléchir à des problèmes de société (ici l'influence des réseaux sociaux sur les adolescents) et de nous tenir dans un rythme soutenu mais raisonnable.
Un bon moment de lecture pour ce polar psychologique à la construction très bien ficelé.
#NetGalley
Un corps est retrouvé au bas d'un précipice de l'extrême-ouest de l'Islande. S'agit-il d'un accident ou d'un assassinat ?
En remontant le cours du temps l'autrice nous délivrera l'identité de la victime à la toute fin du récit.
L'avant-veille de la découverte macabre le clan Snæberg au grand complet a pris ses quartiers dans un hôtel luxueux dont la minéralité et le dépouillement s'intègrent harmonieusement à la nature volcanique environnante.
Le but de ces retrouvailles est de célébrer le défunt fondateur de l'empire familial qui aurait eu cent ans.
L'alcool aidant, les langues se délient et les vieilles rancœurs s'expriment... jusqu'à la révélation ultime.
En faisant de ses personnages des coupables potentiels à la manière des « Dix Petits Nègres » d'Agatha Christie, Eva Björg Ægisdóttir distille le suspense dans un décor où la modernité se confronte à une nature intacte lovée au cœur d'un pays marqué par les légendes et le surnaturel.
Un huis clos futé qui tient du drame shakespearien.
https://papivore.net/litterature-scandinave/critique-le-clan-snaeberg-eva-bjorg-aegisdottir-la-martiniere/
Ce polar nordique est un excellent page-turner et un huis-clos glaçant au cœur des champs de lave islandais qui se lit presque tout seul tant il est addictif. Le Clan Snæberg est une puissante famille bien connue du monde financier. Elle se retrouve dans un luxueux hôtel le temps d’un week-end sous haute tension. Alors que les tensions sont au plus haut, la menace d’un rôdeur sème un vent de panique. Mais le vrai danger ne se trouverait-il pas à l’intérieur de l’hôtel ? Quand un drame se produit, la réunion de famille tourne au cauchemar.
J’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de cette famille dysfonctionnelle. L’intrigue de ce roman choral est bien ficelée, entre enquête et flash-backs. Dès le départ, nous savons qu’il y a eu un drame mais sans savoir lequel. Chaque chapitre nous plonge dans le point de vue d’un personnage différent, permettant un rythme très rapide et nous donnant l’impression que l’on ne peut se fier à personne. Ce procédé narratif permet de mener habilement le lecteur en bateau, avec de nombreux rebondissements, fausses pistes et révélations, tout en faisant monter crescendo le suspense et en renforçant l’ambiance bien angoissante. Les personnages sont complexes et bien travaillés. Mon seul bémol est la place trop importante qu’occupent l’alcool et autres substances dans l’intrigue.
Pour conclure, j’ai adoré découvrir la plume de l'auteure et me suis totalement laissée transporter par son intrigue aussi machiavélique que glaçante. Le clan Snæberg est un polar psychologique complexe qui place le lecteur au rang de spectateur. Je ne peux que le recommander.
Il y a de jeunes écrivains dont je ne rate jamais la sortie de leur dernier livre ! C'est le cas par exemple d'Eva Björg Ægisdóttir, une auteure islandaise que j'ai découverte il y a quelques années avec sa série consacrée à l'inspectrice Elma et dont je vous conseille la lecture si vous aimez les polars nordiques.
Avec le clan Snaeberg, Eva Björg Ægisdóttir nous offre un ouvrage pouvant se lire indépendamment des autres donc, n'hésitez pas à vous y plonger sans avoir lu au préalable sa trilogie. Vous découvrirez alors un huis clos addictif se déroulant dans un hôtel perdu au milieu des champs de lave islandais où se retrouve pour le week-end le Clan Snaeberg, une famille réputée dans le milieu financier. Comme vous pouvez vous en douter, cette réunion familiale ne sera pas de tout repos, et, entre alcool, drogues et révélations, un drame n'est jamais loin...
Finalement, avec ce polar, Eva Björg Ægisdóttir nous propose quelque chose d'un peu différent de ses autres livres et ce n'est pas pour me déplaire. J'ai bien aimé l'intrigue de ce roman choral où l'on apprend au début que quelque chose s'est passé sans savoir de quoi il s'agit. J'ai donc tout au long de ma lecture échafaudée de nombreuses théories dès qu'un nouvel élément entrait en jeu et , il faut dire que finalement certaines de mes idées n'étaient pas si loin de la réalité.
Je tiens à remercier les Éditions De La Martinière et Netgalley France pour m'avoir offert cet excellent moment de lecture. Maintenant, il me tarde de retrouver Elma dans le tome 4 de sa série, car Eva Björg Ægisdóttir avait laissé planer un gros dénouement à la fin du troisième volet.
Un hôtel high tech, isolé dans un paysage désertique de lave, dans lequel viennent de s’installer les membres de la famille Snaeborg pour fêter le centenaire fictif du l’aïeul décédé, est le cadre d’un week-end inattendu ! Le blizzard se lève, l’alcool coule à flot, les langues se délient, les comptes se règlent et l’ambiance devient de plus en plus oppressante ! L’un d’eux mourra bientôt et nous ne saurons qu’à la fin du roman qui est la personne décédée !
Les chapitres alternent les narrateurs et le rythme de l’intrigue s’adapte ! L’autrice, dont j’avais beaucoup apprécié la plume, manie à la perfection l’atmosphère de plus en plus oppressante et angoissante, laissant des blancs là où l’on attendrait une réponse !
Un huis clos familial riche de non-dits et de mensonges que le décor épuré de l’hôtel exacerbe comme si les personnages se devaient de réagir à cette absence de tonalité !
Pas loin du coup de coeur, il a manqué un je ne sais quoi pour y arriver ! Une autrice à découvrir sans tarder si vous aimez les thrillers psychologiques et tortueux !
#LeClanSnæberg #NetGalleyFrance
Eva Björg Ægisdóttir est un nom déjà bien connu chez les amateurs de polars venus du nord. L'autrice islandaise a pour habitude d'utiliser son enquêtrice Elma, mais pour cette fois elle a décidé de changer son fusil d'épaule.
Les membres de la famille Snæberg, l'une des plus riches d'Islande, ont décidé de se réunir pour fêter les cent ans de Ingolfur, patriarche décédé, fondateur de l'entreprise Snæberg. À cet effet, ils ont privatisé le temps d'un week-end, à l'ouest du pays, un hôtel isolé au milieu des champs de lave, eux-mêmes cerner par d'imposants glaciers. L'hôtel n'a rien de traditionnel, la technologie utilisée est à la pointe de la modernité, l'architecture pensée pour se fondre dans le paysage. Alors que le récit débute par un chapitre au présent sur la découverte d'un cadavre par les policiers en service, les chapitres alternatifs se présentent sous des focalisations différentes, s'amorcent le matin du départ. Peu à peu, on prend connaissance de chacun des protagonistes, en alternance avec le récit d'Irma, femme à tout faire employée de l'hôtel, qui peaufine les derniers préparatifs avant l'arrivée du clan.
La découverte du cadavre dès le début laisse présupposer que les choses vont mal tourner, évidemment, sinon de roman, il n'y aurait pas. C'est un thriller, un roman policier, pas dans le sens habituel du terme, puisque, et c'est le point fort du roman, nous ne connaîtrons l'identité du cadavre en toute fin de récit. En attendant, l'alternance des focalisations va nous laisser assister à la réunion familiale, l'alcool aidant va délier les langues et les non-dits. C'est tout autant un roman psychologique captivant ayant pour socle une famille dysfonctionnelle, dont on découvre peu à peu l'ampleur des défaillances et des déviances, un roman social qui dénonce les travers des mauvaises utilisations des réseaux sociaux qui ont tout juste l'utilité de laquer d'une fine couche de paillettes la noirceur et l'inanité de certains, qui ouvrent un accès imaginaire à l'intimité de chacun rendant les moins prudents d'autant plus vulnérables. Et leur subversion, laissant apparaître une réalité travestie, une fiction embellie, filtrée et photoshopée, totalement évanescente.
Alors, certes, implanter le décor dans un hôtel perdu au milieu des montagnes en plein hiver n'a rien de bien original, je dirais même que c'est un décor classique qui revient régulièrement dans les romans noirs, l'isolement des montagnes, leur relief escarpé et les intempéries sont propices à instaurer une ambiance de dangers et mystères. Mais l'autrice a réussi à prendre une autre voix, que celle archi-usée du simple huis clos meurtrier. Oui, la sympathique réunion familiale qui s'annonçait tourne au fiasco et au règlement de compte, où chacun se complaira à donner et à montrer le pire de lui-même. Mais les nouvelles technologies rendent ce lieu pas aussi clôt que cela, ils sont l'une des brèches qui finira par définitivement fissurer le clan.
J'ai eu un grand coup de coeur pour l'illustration de couverture, parfaite pour illustrer toute la complexité de ce clan Snæberg, j'ai également apprécié de ne pas être confrontée à un roman du cycle habituel, de sortir hors des balises du roman purement policier pour illustrer l'abus et l'utilisation biaisée des réseaux sociaux, et donner à voir ce qu'il y a de pire dans l'intimité du clan familial et que l'on se garde bien d'étaler à la vue de ses milliers de followers.
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