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Le bonheur de ne pas etre americain

Couverture du livre « Le bonheur de ne pas etre americain » de Philippe Meyer aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

Après une brève description dans laquelle l'auteur souligne le caractère misérable et vétuste du milieu médical français, les espoirs du narrateur se projettent sur les Etats-Unis où les moyens sont plus substantiels, permettant ainsi un dynamisme incomparable. Il émigre bientôt et, dans un... Voir plus

Après une brève description dans laquelle l'auteur souligne le caractère misérable et vétuste du milieu médical français, les espoirs du narrateur se projettent sur les Etats-Unis où les moyens sont plus substantiels, permettant ainsi un dynamisme incomparable. Il émigre bientôt et, dans un premier temps, s'éblouit de la vitalité américaine. Tout semble différent. Les méthodes de travail, le débat d'idées et les découvertes sont autant d'attractions pour ce que l'on nomme désormais la fuite des cerveaux. Cependant, le protagoniste prend peu à peu conscience de la vérité du mode de vie américain. Il y découvre la détresse et l'angoisse des personnes désargentées qui, dans l'hôpital où il travaille, ne cessent de remplir les salles d'attente. Plus généralement, l'absence de variété dans le pays, la molle inventivité, la
tristesse des villes et la similitude de gens, tous gros, voire obèses, refrènent son enthousiasme initial. Son poste de médecin l'amène bientôt à voyager dans plusieurs capitales européennes où la diversité et la richesse des cultures, la liberté et l'excentricité des personnes, l'amènent à développer une nouvelle réflexion sur l'Europe. Sa conclusion et ce, malgré les différences colossales de budget alloué à la recherche, entre une Amérique qui dépense des milliards et une Europe qui compte ses deniers le porte à choisir la France. Il y reconnaît une vie politique, certes plus ou moins paralysante, mais néanmoins vive, respectueuse et finalement plus juste. Cette prise de conscience sociale se double d'un amour pour une femme européenne en qui il trouve la substance, la conversation et la tolérance qu'il a cherchées
en vain dans le Nouveau Monde.
Conçu comme un aller-retour entre les deux côtés de l'Atlantique, Le Bonheur de ne pas être américain nous convie, parfois rudement, mais toujours avec humour, à prendre la mesure des différences opposant civilisations américaine et européenne. À la veille des élections de novembre 2004, ce livre met le doigt sur les dispositions d'une société qui, du Vietnam à l'Irak, a poussé l'opinion internationale à virer de l'imitation admirative au rejet.

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