"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
Emma est une séductrice qui croque les hommes et les jette sans remords. Jusqu'au jour, elle rencontre l'Autre. C'est un trader de la City, un homme bien sous tout rapport. De l'extérieur, en tout cas. Dans l'intimité c'est une autre histoire : passé les premiers élans, Emma s'y trouve soumise un dénigrement permanent. Dévalorisée. Culpabilisée. Humiliée. Son quotidien se transforme en enfer. Il faudra une tragédie pour qu'elle recouvre sa liberté. Dans ce roman, l'auteur a choisi de traiter un sujet que connaissent beaucoup de femmes et dont peu savent, ou osent parler : celui du pervers narcissique.
"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
L'Autre de Sylvie Le Bihan
Après l'attentat de Charlie Hebdo (Le lambeau de Philippe Lançon), je me suis retrouvée, au hasard de ma PAL, à l'attentat du World Trade Center. Non pas un témoignage cette fois, mais un roman sur un sujet toujours actuel, les pervers narcissiques. Comment se retrouver sous l'emprise de "L'Autre", enfermée dans une violence psychologique et/ou physique ?
J'ai dévoré ce roman, la fin pourrait être déroutante mais on ne peut que la comprendre et compatir.
Fermer le livre et se dire, pour la première fois, que parmis toutes ses victimes, il y avait aussi des "Autres"...
"L'autre" est le premier roman de Sylvie Le Bihan, mais c'est celui que j'ai lu en dernier. Comme pour les deux romans suivants, je n'ai pas été déçu même si au début du livre, j'ai été un peu déconcerté par la forme et le style.
Emma et Maria, deux destins de femmes, deux histoires de femmes soumises à la violence de leur conjoint, violences physiques, violences psychologiques.
Deux femmes qui seront délivrées de leur bourreau le 11 septembre 2001 lors de l'attentat contre les tours jumelles à Manhattan.
Deux femmes qui se rencontreront dix ans plus tard lors d'une cérémonie en hommage aux victimes.
"Il n'y a qu'une chose dont je sois sûre et vous devez le croire: ce sont des monstres qui ont tué nos monstres" dit Maria à Emma.
"J'observe Maria, elle aussi semble paisible en regardant notre passé s'éloigner, et ce matin je respire enfin, vivante et prête à vivre. Mais, malgré tout, rien ne s'effacera, il ne faut surtout pas oublier et toujours garder les yeux ouverts, au cas où un autre Benoit reviendrait..."
Benoit, c'est ainsi que s'appelait celui qui tout au long du livre a été "L'autre".
Portrait de femmes meurtries dans leurs chairs, leurs âmes, l’auteur déroule leur passé pour nous faire comprendre ce qu’elles sont devenues en 2011. Les rapports toxiques à leurs maris, la violence réelle et psychologique sont évoquées. L’auteur démonte les mécanismes d’emprise, la honte et la difficulté à se libérer de celle-ci.
En filigrane, ces 2 dates butoirs 2001-2011, avec le 11 septembre événement traumatique pour l’ensemble de la planète et qui est un symbole, un acmé pour les 2 personnages Maria et Emma.
C’est une véritable claque littéraire encore ce livre, ce 1er roman de l’auteur avec des scènes criantes de vérité qui font parfois mal au ventre. Ces instantanés de vie, d’horreur qui se collent à votre rétine et qu’on n’oublie pas.
Roman psychologique qui est une réussite, écriture vibrante et habitée à lire en espérant ne jamais rencontrer un « autre ». La chronique en entier sur http://eirenamg.canalblog.com/archives/2017/07/22/35497655.html
Dès le début, on sait à qui (bien que non nommé si ce n'est "l'Autre"), à quoi on a affaire.
Les lignes sont oppressantes. Elles mettent bien en situation.
L'héroïne revient de loin.
Résignation, culpabilité, peur, fuite, chemin douloureux vers l'oubli, résilience...
Parler d'un tel sujet n'est pas évident, et souvent casse-gueule.
Je ne sais pas quel est le degré de réalité qui l'habite mais Sylvie le Bihan sait nous décrire de manière chirurgicale la situation glaçante de terreur, d'emprise, de mépris, de perversion narcissique subie au moyen de son écriture très directe, franche mais non dénuée d'une certaine pudeur également.
Le thème traité est un véritable fléau pour les femmes qui le vivent, et c'est bien cela qui fait de ce livre un "témoignage" nécessaire et indispensable.
C'est un premier roman vraiment très réussi.
A lire !
Ma chronique sur https://arthemiss.com/lautre-de-sylvie-le-bihan/
C'est à la deuxième personne du singulier qu'est écrit ce roman,comme si c'était la conscience de l'héroïne qui racontait.Une brillante jeune femme qui assume sa vie ses amants...et qui rencontre l'Autre :un homme "bien sous tous les rapports" qu'elle va épouser:un pervers narcissique.Elle deviendra une victime consentante,une vie faite de soumission,d'humiliation,de manipulation.
Cela se passe entre différentes villes du monde avec comme point central New York en septembre 2011.
Elle s'en relevera péniblement ,là ce sera le côté policier du livre.
Des pages magnifiques sur l'attentat contre les tours de Manhattan et des pages glaçantes sur le thème périlleux de la perversion.
Pour un premier roman c'est une réussite!
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