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Raoul ne manque ni de talent ni d'énergie. Plein de projets, prêt à payer de sa personne, il mérite l'argent qu'il gagne. Seulement c'est plus fort que lui : quand il dispose de 1000, Raoul en dépense 1100. Toutes les excuses sont bonnes : déguiser un achat en investissement, fêter une bonne nouvelle, s'octroyer des vacances objectivement méritées. L'argent qu'il a lui brûle les doigts. Mais par-dessus tout l'argent qu'il a dépensé sans l'avoir le hante : les dettes, les crédits, les pénalités de retard, les intérêts cumulés.
Or cet argent a un visage, posé au-dessus d'un torse vêtu d'une éternelle chemise bleu gendarmerie : le visage de Gilles Marzotti. C'est lui qui oblige Raoul à louvoyer, tromper, mentir, même à ses proches, au risque de les perdre. Lui qui poursuit Raoul jusque dans son sommeil, ricane de ses échecs, précipite sa chute, l'empêche de vivre. Gilles Marzotti. Banquier de profession. Qui n'a jamais rêvé d'assassiner son banquier ?
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Les chroniques de "L’Assassinat de Gilles Marzotti » de Christophe Desmurger (Fayard)
Marié et papa d'un petit Matteo, Raoul est intérimaire et écrivain. Il aurait tout pour être heureux si il était moins dépensier.
Tel un navire prit dans la tempête, son compte en banque coule...Et sa vie suit le même chemin. Il peine à sortir la tête de l'eau, ignorant les multiples avertissements de Gilles Marzotti, son banquier. Hanté par ce dernier, développant une haine sans égale envers lui, Raoul va se retrouver dos au mur, mentant à ses proches jusqu'à en perdre sa bulle d'oxygène, sa famille.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, "L'assassinat de Gilles Marzotti" ne relève en rien du roman policier. Se plongeant dans le chaos qu'est devenu l'existence de son personnage principal, Christophe Desmurger nous livre ici un roman d'une noirceur profonde.
Utilisant le "Je" narratif, l'auteur nous fait entrer dans la peau de son personnage. Un personnage tantôt excessif et à fleur de peau, tantôt naïf et fragile.
Un texte dynamique, composé de chapitres courts, qui font de ce roman un très bon moment de lecture!
Je remercie les éditions Fayard pour cette lecture.
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