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«Tout homme, toute femme, qui assigne une fin à l'amour, n'aime pas. Tout être humain ou animal qui fixe un but à l'amour, n'aime pas. Qui impose un contenu, n'aime pas. Qui rêve un foyer, une maison, un enfant, de l'or, une récompense, n'aime pas. Qui court après la réputation, l'ascendant social, le cheval, la voiture, l'honneur, n'aime pas. Qui vise le champion du tournoi, l'intégrité religieuse, la propreté, la délicatesse de la nourriture, l'ordre du lieu, le soin du jardin, n'aime pas. Celui qui prétend s'introduire dans un groupe auquel il n'appartient pas, ne serait-ce qu'atteindre les objectifs les plus sûrs - la mère dans l'homme, le grand-père maternel dans la femme -, n'aime pas. Celui qui recherche la culture, la virtuosité, le courage, l'expérience, la fierté, le savoir, n'aime pas. Dans l'étreinte Dieu et Je sont morts.»
Des moments de grande poésie alternent avec des passages plus ardus
Il faut connaître l’auteur pour lire particulièrement ce livre.
On y retrouve sa façon de penser et des éléments de décors à sa vie
Il y décrit des lieux européens, des personnages, une vie au XVIIè S.
L’auteur qui est aussi violoncelliste et pianiste et qui adore St Saëns, la musique est de se fait omniprésente à travers Thullyn et Hatten - les personnages principaux de ce roman. Avec Froberger organiste, ils forment tous trois un trio et donnent des concerts (viole, théorbe, clavecin). Le mélange de partitions et des mots ouvrent un esprit philosophique au récit et prends ainsi le pouls du monde des rêves et des chimères.
Thullyn vient du bout du monde et adore la mer, si l’on fait abstraction de la perte de son père dans une onde amère. Hatten de son côté est né à Mulhouse. Avec Hatten ils s’aiment. Et Thullyn s’en est éprise pour sa damnation envers la musique au détriment de Dieu.
L’auteur a été aussi enfant de cœur, choriste et organiste et le silence qui semble omniprésent dans sa vie et qui préfère écrire la nuit, marque de son empreinte le roman sur des passages religieux, d’espace éthéré de silence comme dans une exécution de musique.
On y retrouve également des animaux qu’il affectionne d’une certaine manière : des oiseaux quand ils veulent bien ne pas produire trop piaillement, des chats, deux chats que possèdent Pascal Quignard lesquels il observe leur repos et leur mouvance qu’il réintroduit dans son récit.
Les ombres de la mort planent autant que la vie, car il a subi une hospitalisation importante. Dans son observation pour l’amour il respire cette vie comme un poumon qui fait soulever la poitrine des femmes.
La lecture de ce roman ne donne pas l’impression d’être dans le siècle énoncé : la description que l’auteur fait sur l’environnement, les personnages, les échanges, tout est lissé dans une culture imposée par un Pascal Quignard songeur.
On y retrouve une lecture de tableaux, des fragments réfléchis par l’auteur. Des chapitres et sous-chapitres avec des contemplations qui posent la question : c’est quoi, être libre ?
Pas très simple à suivre, à comprendre, des belles tournures et réflexions néanmoins, mais une histoire, oh combien compliquée !
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