Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Doit-on trahir ses convictions et ses rêves pour un peu de bonheur personnel ?
Un extraordinaire portrait de femme libre Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l'allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le coeur lourd. Car aujourd'hui, Maggie O'Neill, un fort caractère, petite-fille d'une des premières suffragettes, fille d'une féministe active, va entrer comme bonne au service des très riches Lyon-Thorpe. Et la seule consolation de Maggie est que personne ne soit là pour assister à sa déchéance, elle qui rêvait de partir en Amérique et d'y devenir médecin. Qui en rêve toujours, d'ailleurs.
L'intégration parmi la dizaine de domestiques vivant comme au siècle précédent est difficile pour Maggie. Elle trouve ridicules les préoccupations et exigences de Madame, surnommée par ses employés « Pippa-ma-chère », car c'est ainsi que ses amies l'appellent à grand renfort de voix haut perchées. Le maître de maison, lointain, l'indiffère. Seul trouve grâce à ses yeux le vieux lord, âgé de près de cent ans, qui perd la tête et la confond avec une mystérieuse Clemmie à qui il déclare son amour. Mais Maggie va bientôt découvrir que le maître de maison, John Lyon-Thorpe, est loin d'être l'héritier phallocrate qu'elle imaginait. Ils entament une liaison passionnée. Comme elle, John est prisonnier de son destin, et veut s'en libérer. Il a grandi en Afrique, où son père avait une immense propriété, et compte y retourner. Il éprouve les mêmes envies d'ailleurs que Maggie, le besoin de se sentir vivant.
Et du jour où elle s'avoue son amour pour John, Maggie comprend qu'elle va devoir choisir entre la promesse du bonheur et son aspiration à la liberté.
L'aile des vierges par Laurence Peyrin, Éditions Pocket
1946: Alors que sa mère et sa grand-mère étaient des féministes convaincues, Maggie rentre comme domestique à Shepherd House . Malgré son fort caractère, elle saura faire sa place au sein de l'équipe et changer certaines mentalités.
Quand j'ai commencé la lecture de ce roman, je pensais me lancer dans une romance classique. Et ce n'était pas le cas ... je me suis rapidement laissée emporter par l'histoire de Maggie, cette femme forte, la tête sur les épaules et fidèle. Fidèle aux hommes, fidèle à ses convictions également et à sa famille.
J'ai aimé me retrouver à Shepherd House où j'ai eu l'impression de retrouver l'ambiance de Downtown Abbey.
Les personnages sont bien représentés. Les attitudes et les idées reçues de cette période sont identiques à ce qu'il en ressort souvent.
Alors, certes, le récit peut paraître banal , déjà vu. Mais la plume envoûtante de Laurence Peyrin saura vous convaincre d'aller jusqu'au bout de votre lecture sans que vous vous en rendiez compte.
J'ai passé un excellent moment de lecture aux côtés de Maggie.
Allez, je l'avoue, c'est mon côté midinette qui m'a fait apprécier ce roman.
Oui, c'est une romance, oui la fibre féministe de l'héroïne est parfois mise à mal, oui il nous arrive d'avoir envie de la secouer et oui quelques personnages sont caricaturaux.
Oui mais... franchement cela fait du bien, de temps à autre, de se laisser aller à lire un roman bien écrit, avec des rebondissements, qui met en avant des convictions et des bons sentiments.
Nous sommes en Angleterre juste après guerre, puis à New York et avec l'Afrique en toile de fond ; un continent rêvé.
Tout cela joliment écrit, avec humour et sans se prendre au sérieux.
Un moment donc agréable que je vous recommande.
Je ne sais par où commencer pour cette chronique, tout me plait dans le roman! Tout d’abord, l’époque, milieu du XXème siècle, post seconde guerre mondiale, qui a laissé de nombreux stigmates. Tout est à reconstruire, mais si on y croit, tout est possible.
Ensuite, les lieux, l’histoire commence dans le Kent, charmante campagne anglaise, dans cet immense manoir du bord de Manche. On s’imagine les champs fleuris à perte de vue, les falaises abruptes se jetant dans la mer, ce ciel bleu gris qui se confond dans l’horizon avec la mer…
Elle se poursuit ensuite à New York, et là on change de décor. La ville n’en est qu’à sa construction des innombrables building qui font sa renommée. On se promène dans les quartiers de Brooklyn et l’on s’arrête pour admirer ses maisons hautes et étroites, devancées par leurs porches qui font tout leur charme!
Et enfin, les personnages : nous faisons la connaissance de Maggie ou Martah si l’on s’en tient à son nom de naissance, une femme forte qui force l’admiration (la marque de fabrique de Laurence PEYRIN?). Elle se perd entre sa généalogie féministe et ce que lui dicte son coeur…Elle va construire son caractère malgré ses nombreuses blessures qui ne l’en rendront que plus déterminée.
Et l’histoire? Je préfère ne pas trop en dire et vous laisser la découvrir par vous même…
J’adore la plume de Laurence PEYRIN, je ris, je pleure, je vis mes lectures aux côtés de ses héroïnes, je souffre en même temps q’elles, je rayonne à chacune de leurs victoires, un pur moment de bonheur!
Bonne lecture!
L'aile des vierges, c'est la partie du château anglais dédié aux domestiques.
C'est là que se retrouve Maggie après la mort de son mari.
Petite fille de suffragette, fille d'une femme libre, elle subit son sort alors qu'elle rêvait d'études de médecine.
Son caractère bien trempé, sa forte personnalité lui permettront de s'en sortir et de mener un destin peu commun la menant aux États-Unis puis en Afrique.
C'est un plaisir toujours renouvelé que de lire Laurence Peyrin.
Dans un tout autre registre que les précédents que j'ai lu, elle nous entraîne aux côtés de Maggie dans une vie trépidante et passionnante.
Privilèges de l'aristocratie, amours interdites, lutte des classes, féminisme, politique, ….. que de sujets abordés.
Et cette écriture fluide qui nous emmène de page en page.
Le parcours d’une femme qui construit son destin. Elle est la descendante d.une dynastie de battantes... précieux modèle de vie ou héritage bien lourd à porter ? Comment être à la hauteur, tenir le cap, se montrer digne de cette lignée? Notre héroïne n’a pas la réponse, elle tâtonne et nous cherchons éperdument avec elle...
Une épopée sensible qui nous embarque et qui nous parle de nos propres questionnements de femme, de fille, d’amoureuse et de citoyenne.
Maggie, l'héroïne de ce roman de Laurence Peyrin, nous entraine dans son univers sans compromis avec force et courage. Travailler comme domestique et oublier ses rêves? Décevoir les rêves d'émancipation de sa grand-mère et de sa mère? Attendre que l'orage passe et que les opportunités s'imposent? Et l'amour, faut-il le bannir de sa vie après des désillusions ?
Ces questions émaillent une très belle trame romanesque. Un très beau roman de Laurence Peyrin
J'ai plutôt bien apprécié la première partie en Angleterre, la partie américaine devient plus fastidieuse.
Cependant, ce n'est pas tant ça le problème qui fait que je ne lui attribue que un 2/5. Non. Le problème, c'est l’héroïne qui est franchement agaçante. Elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle est obtus, elle n'est jamais contente, ne se pose pas trop de questions non plus, et pense à tort qu'être féministe s'est foncer dans le lard de tout le monde !
Par ailleurs, je trouve cette personne trop actuelle pour être d'époque, et trop Mère Thérésa pour être crédible. Et encore à voir si Mère Thérésa ne pensait pas un peu à elle de temps en temps...
Bref ! Tout est excès dans ce livre.
Encore un très bon roman de Laurence Peyrin où l'amour fera battre vos coeurs. J'avais peur que ce livre soit trop convenu et éloigné de mes lectures habituelles mais au contraire, j'ai complètement craqué devant ce roman qui m'a fait palpiter, j'ai avalé les chapitres les uns après les autres sans aucun ennui. J'apprécie vraiment Laurence Peyrin et j'ai hâte de découvrir ses deux romans que je ne connais pas encore.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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