"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le long de la Voie, il y a une infinité de Terres parallèles. Toutes différentes.
Ceux qu'on appelle les Vagabonds voyagent d'une Terre à l'autre depuis plus d'un million d'années. Pour faire régner la paix et la justice grâce à leur science considérable.
Mais Kyle, le Terrien ordinaire qui a pris l'habitude de se faire passer pour l'un des mystérieux Vagabonds, juste pour lever des filles, va découvrir que la Voie terrestre mène aussi dans l'autre direction.
Celle du Mal.
Le jeune Kyle est un simple Terrien qui trouve son existence trop terne et trop morne et ne s'en satisfait pas. Pour se donner plus d’importance et pour séduire la jolie Billie, il se fait passer pour un « Vagabond ». Il en a le costume gris et en imite à la perfection démarche et intonations. Il faut dire que sur Terre les Vagabonds, extra-terrestres bienveillants et de grande utilité vu qu’ils font partager leurs avancées scientifiques, sont très appréciés. L’ennui, c’est que Billie finit par demander à Kyle de lui présenter Jy, légendaire inspiratrice de la quête des « Fondateurs ». Depuis des millions d’années, elle et ses semblables passent d’une Terre à la suivante dans le but de remonter une voie qu’ils nomment la « Clarté ». Jusqu’au jour où ils tombent sur des créatures nettement moins pacifiques que les Terriens, les « inTrouvés » qu’il va falloir neutraliser sous peine de faire échouer la belle initiative.
« La voie terrestre » est un roman de science-fiction des plus déjantés sur le thème des univers parallèles, de l’immortalité et de l’incommunicabilité. Le style de Robert Reed (mais peut-être est-ce dû à la traduction ?) semble assez lourd et redondant. La construction narrative est volatile, passant d’un personnage à un autre sans logique ni transition, d’un événement à un autre et d’une époque à l’autre de la même manière. Le pauvre lecteur lambda a un peu de mal à suivre et à trouver une logique et un fil directeur à cette histoire abracadabrantesque dans laquelle personne ne meurt jamais, où l’on extrait des cervelles des mémoires dures et où les consciences passent d’un corps à un autre comme certains changent de chemise. À se demander ce que l’auteur avait bu ou fumé avant de se mettre à l’écriture ! Les personnages manquent de consistance, l’intrigue est fort longue à atteindre un rythme de croisière. Il ne se passe pas grand-chose jusqu’à la moitié du bouquin de sorte que l’ennui pointe son nez assez vite. Au bout du compte, une impression de confusion et d’inachevé pour ne pas dire plus…
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