Choisissez, lisez et chroniquez !
La Nouvelle-Orléans n'est plus ce qu'elle était. Sinistrée par l'ouragan Katrina, il n'en reste que les mystères que le Mississippi n'a pas engloutis. Claire DeWitt, détective au caractère bien trempé, revient dans la ville des morts afin de percer le secret de la disparition d'un procureur. Hantée par ses démons, elle sait qu'ici, entre anciens amis et nouveaux ennemis, personne n'est innocent.
Choisissez, lisez et chroniquez !
Pendant plus d'un mois, nos Explorateurs du Polar ont mené l'enquête pour résoudre l'insolvable : dénicher, parmi les meilleurs polars du moment, celui à ne manquer sous aucun prétexte. Découvrez le palmarès !
Si l’on veut prendre la mesure des conséquences de l’ouragan Katrina sur la population pauvre de La Nouvelle Orléans, alors il faut lire La ville des morts qui dresse un portrait sans concession de cette ville hors du commun.
Claire DeWitt est elle aussi complètement hors normes. Si cette trentenaire est issue d’une vieille famille d’aristocrates, elle a surtout connu l’alcool, la drogue et la dépression lorsqu’elle grandissait à Brooklyn, passant ses journées à graffer dans les couloirs du métro new-yorkais. Et aujourd’hui alors qu’elle se targue d’être « la meilleure détective du monde », elle est toujours franchement «timbrée ».
Lorsqu’elle se lance dans l’enquête sur la disparition du procureur Vic Willing, elle dérange tant de monde dans cette ville sinistrée, que même son commanditaire veut la voir disparaître. Elle se sert à la fois de son sens de l’observation hors pair mais également de tout ce que lui ont appris les personnes qui ont été, dans sa jeunesse, ses maîtres à penser. Et elle va mener une quête acharnée qui, tout en faisant resurgir son passé chaotique, la conduira à une résolution profondément humaine et juste.
J’ai été très touchée par cette détective insoumise et borderline à l’efficacité redoutable et je suis impatiente de la retrouver dans d’autres enquêtes.
Sara GRAN est une virtuose du polar qui donne à ce genre une incomparable dimension, digne des plus grands auteurs de romans noirs.
Reçu dans le cadre des explorateurs du polar, j'ai été déçu par ce livre. Les descriptions sont beaucoup trop longues et lassantes et n'apportent en rien à l'histoire en elle même, car hormis l'épisode de l'ouragan, cette histoire aurait pu se passer n'importe où .Livre dont l'intrigue est très longue à se mettre en place, et pour laquelle les personnages principaux sont des caricatures de policiers ripoux et incompétants...
Je remercie de tout cœur le site Lecteurs.com de m'avoir envoyé ce polar que j'a lu avec plaisir MAIS .....avec beaucoup de retard et je m'en excuse !
On plonge directement dans un univers de chaos où la civilisation semble être absente où la loi du talion refait surface au bord de cette eau sombre et noire qui a envahit la Nouvelle-Orléans . On se dit dès le début que décidément certaines parties de la planète en bavent plus que d'autres et on lit avec étonnement que même les personnes les plus cruelles restent attachées à certaines valeurs .
C'est la première enquête de Claire Dewitt nommée "meilleure détective du monde" et pour cause : jusqu'au bout et tient son enquête et jusqu'à la fin elle ne se laisse pas aveugler par les évidences . Le personnage de Claire reste torturé et ses "divagations " teintées de substances illicites restent des indices à ne pas négliger ....comment comprendre les loups sinon en devenant un loup soi même ?
C'est avec autant de questionnements qu'on continue l'enquête où le point d'orge de l'intrigue arrive ...comme un radeau échoué sur la rive .....jusqu'à la fin on se demande si Claire ne lâchera pas l'affaire et jusqu'à la fin .....on vous demande ...de le découvrir !
Et ce fût pour ma part ..une belle découverte .
Ayant reçu ce livre dans le cadre des explorateurs de polars 2017, j'ai découvert l'auteur et la première enquête de la meilleure détective Claire De Witt. L'auteur Sara Grant nous emmène dans une Nouvelle Orléans dévastée par l'ouragan Katrina et j'ai apprécié les descriptions d'avant dans les souvenirs de Claire et celles d'après, c'est à dire au moment de l'enquête. Le titre de la ville des morts est tout à fait justifié mais j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait plus d'espoir, la consommation de drogues et le quotidien avec des fusillades, des gens complètement désœuvrés, pareils a des fantômes. Claire n'a rien en commun avec les détectives habituels, le lecteur se perd, les indices révélés et les jeux de piste avec des personnages faméliques, la violence figurent plus au premier plan que le crime par lui-même. La pauvreté des dialogues et du genre cru contrastent avec les descriptions des personnages de ce polar et des lieux. Les chapitres sont de longueurs différentes et le rythme est saccadé, les sentiments varient du dégout de l'humanité, l'horreur, la tristesse mais aussi l'indulgence. Claire réussit a résoudre l'affaire du perroquet vert qui s'avèrera être le premier indice, la toile se tisse et au final les pièces du puzzle s' imbriquent parfaitement. La fin n'en n'est pas vraiment une et au final, nous avons envie de savoir si Claire arrivera a vaincre ses peurs dans les prochains polars. Merci de m'avoir fait découvrir ce polar d'un nouveau genre et cet auteur.
merci a lecteurs.com de m avoir envoyer ce livre/polar pour que je le commente
bref, j ai bien apprécié le livre de sara gran, car ce polar nous fait rappeler la nouvelle orlens, ville sinistree avec le passage de l ouragan katrina
j ai bien aimé le personnage tres particlier, un peu borderline de la dedective privée claire dewitt, comme le dit le monde elle se place dans la lignee d hammet et de chandler
Très bon polar avec un témoignage captivant de la Nouvelle-Orléans après le passage de l’ouragan Katrina.
La ville des morts de Sara Gran traduit par Claire Breton Sélection 2016 PMPP
Je fais connaissance de cette auteure américaine avec son enquêtrice Claire DeWitt et c'est sa première enquête.
Katrina est un des ouragans des plus meutriers qui est apparu le 23 août 2005 et s'est dissipé le 31 août en laissant derrière lui la Nouvelle-Orléans et toute la Louisiane dans la dévastation et la désolation.
Et c'est dans ces conditions que le procureur Vic Willing disparait.
Presque deux ans plus tard son neveu Léon diligente une enquête et fait appel à Claire DeWitt.
Car Léon hérite de tout, son oncle avait fait un testament, mais quelqu'un aurait vu le supposé mort, même si c'est un fêlé, il serait bon d'en savoir plus.
L'intrigue devrait être là, mais voilà l'auteure a pour principal atout de nous emmener à la Nouvelle-Orléans et de nous faire connaître cette ville avant et après la catastrophe, car son héroïne y a vécu avant d'y revenir enquêter.
Cependant, je me suis un peu ennuyée à suivre les chemins de traverses de Claire et je n'ai pas trouvé un grand intérêt à l'intrigue qui aurait pu être palpitante.
C'est long, trop long et me semble souvent très invraisemblable.
L'ambiance est omniprésente et le suspense est ténu.
Déçue je n'ai pas palpité et ma curiosité n'a pas été mise à l'épreuve et c'est pourtant ce que je cherche dans un Polar.
Près de deux ans après le passage de l'ouragan Katrina, La Nouvelle-Orléans est le cadre de cette première enquête de Claire Dewitt, détective privée atypique dont on fait peu à peu connaissance. Elle revient dans cette ville dix ans après l'avoir quittée et mène l'enquête sur la disparition de Vic Willing, substitut du procureur.
Mais ses recherches prennent tant de chemins de traverse que l'intrigue policière fait figure de prétexte et que l'intérêt se déplace vers la description d'une ville à la dérive. Les souvenirs de Claire servent à la fois à construire le passé du personnage, à lui donner une histoire solide, avec des zones d'ombre qui l'enveloppent d'un halo de mystère, et à définir un avant et un après la catastrophe.
Des méthodes d'investigation très peu conventionnelles, rêves, intuitions, interprétations de signes, donnent un aspect un peu ésotérique, à la limite de la vraisemblance, à toute l'histoire. Tout se passe comme si plusieurs intrigues s'esquissaient sans que l'une d'entre elles soit véritablement approfondie. Tout se passe comme si l'originalité n'était qu'un choix sans véritable but autre qu'elle-même.
Un peu déçue, donc, par ce roman pas désagréable, assez distrayant même, mais dont le manque de tension m'a laissé une impression d'inaboutissement.
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