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Dans l'intimité de la plus grande poétesse du XIXe siècle.
Pionnière du romantisme, Marceline Desbordes-Valmore fréquente les plus illustres de ses contemporains : Hugo, Vigny, Dumas père, Balzac. Avant-gardiste, elle invente des rythmes qui font d'elle l'annonciatrice de Verlaine et de la poésie française moderne.
La spontanéité de ses vers lui vaut l'admiration de Sainte-Beuve , de Stefan Zweig ou d'Aragon.
Et pourtant, rien ne destinait Marceline Desbordes, née à Douai, à une telle postérité. Avant de rencontrer un succès éclatant sur les plus grandes scènes françaises, elle endura la misère et dut surmonter de nombreux drames : la ruine de sa famille après la Révolution, la mort prématurée de sa mère lors d'un voyage cauchemardesque en Guadeloupe, celle de cinq de ses enfants. Et des amours malheureuses.
En choisissant de donner dans ce roman la parole à son mari, l'acteur Prosper Valmore, c'est dans la confidence d'une artiste passionnée et passionnante au destin hors norme que nous fait entrer Michel Peyramaure.
http://voyagelivresque.canalblog.com/archives/2021/10/30/39198379.html
Marceline Desbordes-Valmore. J’ai découvert ses poèmes lorsque j’avais 16 ans, et j’en suis tombée sous le charme. Toutefois je n’ai jamais cherché à mieux connaître la vie de cette femme, ses textes me suffisaient. Mais quand j’ai vu ce livre de Michel Peyramaure je me suis laissée tenter, après tout pourquoi pas ?
C’est ainsi que j’ai découvert, à travers la voix de son mari, la vie mouvementée et de larmes de cette femme qui est plus célèbre à son époque que je ne le pensais. Mère douloureuse, actrice à succès, femme aimante et aimée, enfance malmenée, écrivaine de talent, Marceline Desbordes-Valmore c’est tout cela. C’est aussi une femme dans son époque mouvementée, le théâtre l’écriture parfois en pâtissent, la misère guette ce couple que la vie n’épargne pas. Les déménagements s’enchaînent, les échecs font oublier les succès, les promesses et les aides ne sont souvent que des mots, la difficulté de vivre malgré les talents de ce couple est constante. Le temps des vaches maigres est un temps long. De fait, ce livre peu avoir un petit côté répétitif et plat lassant pour le lecteur.
Bien sûr l’auteur n’y est pour rien, c’est la vie qui est ainsi faite, mais il est vrai que parfois la lecture de ces pages peut avoir un côté fastidieux que les échanges avec des grands noms, les soirées avec les amis, les querelles en famille, ne peuvent faire oublier.
Cependant, je ne regrette pas cette lecture qui recadre pour moi Marceline Desbordes-Valmore dans la vie, dans son siècle, dans sa famille. J'ai appris des choses, j'ai passé un bon moment de lecture, c'est suffisant pour moi.
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