"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Jamais personne ne me retrouvera ici», m'avait dit Vadim en débarquant l'hiver dernier.Y ai-je cru moi-même durant toute cette année passée à ses côtés ?Une année à le regarder écrire dans la vieille bibliothèque aux larges baies vitrées tournées vers l'Orient.Pour qui écrivait-il ?Pour lui ? Pour elle ? Pour les pages arrachées de l'histoire du monde ?Pour que je puisse à mon tour raconter son histoire ? Des plaines de l'URSS où il est né en passant par les plus grandes villes d'Europe, de la grâce de l'archipel de Bréhat jusqu'aux paysages sublimes de l'Himalaya, le destin de Vadim brasse aussi celui d'un XXe siècle troublé. Le meurtre de son père et son don pour les échecs vont le conduire à la gloire et à l'exil, dans une quête éperdue, tandis que le mystérieux regard d'une femme l'amènera à découvrir les hautes lumières du Tibet, la vérité de la nature et le secret de son enfance.Un parcours initiatique qui nous emmène vers la plus bouleversante des réconciliations.
Un auteur que j'ai découvert avec ce roman, qui m'a attirée par les pays traversés et enchantée par les personnes croisées par le héros. Un de ces livres "initiatiques" sans prise de tête.
Un moment de lecture très agréable, une belle surprise.
une merveilleuse traversée, l'histoire d'un homme en quête de vie, ces voyages lui offrent un chance de se reconstruire. je vous invite à le lire comme tous ces autres livres !
Comme beaucoup de lecteurs j’avais eu l’occasion de découvrir Eric de Kermel avec son best seller « La libraire de la place aux herbes » que j’avais beaucoup aimé d’ailleurs.
Si l’on retrouve son style dans « La traversée des lumières » ce roman là est pourtant bien différent et je dois dire que j’ai été encore plus séduite.
Séduite oui, par le destin extraordinaire de Vadim, le personnage principal, que nous allons suivre de sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Car Vadim a un don pour les échecs et celui-ci va l’amener à parcourir le monde et à vivre bien des aventures, dont la plus belle certainement le mènera sur les chemins escarpés de l’Himalaya.
Je me suis tout de suite attachée au personnage. Peut-être est-ce le fait de le voir grandir auprès de ce père, général de l’armée russe, qui s’avère être un véritable tyran domestique qui a titillé en moi une espèce d’instinct de protection à l’égard du jeune garçon ? Je ne saurai le dire, mais le fait est là, j’ai aimé ce personnage de la 1ère à la dernière page. J’ai aimé son parcours, sa volonté et sa sagesse.
Je n’en dirai pas plus car une grande partie du plaisir de cette lecture fut la découverte des lieux et des personnages.
Je trouve que l’écriture d’Eric de Kermel, et particulièrement dans ce roman, dégage une grande humanité. Il questionne sur nos choix, notre vie et notre rapport à la nature et à la vie sauvage.
J’ai passé un merveilleux moment et je ne peux que vous encourager à partir avec Vadim à la découverte des hautes lumières du Tibet.
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