Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Octobre 1946.
Pete Banning, l'enfant chéri de Clanton, Mississippi, est revenu de la Seconde Guerre mondiale en héros, décoré des plus hautes distinctions militaires. Aujourd'hui fermier et fidèle de l'église méthodiste, il est considéré comme un père et un voisin exemplaire.
Par un matin d'automne, il se lève tôt, se rend en ville, et abat calmement son ami, le révérend Dexter Bell.
Au choc que cause ce meurtre de sang-froid s'ajoute l'incompréhension la plus totale, car Pete se contente de déclarer au shérif, à ses avocats et à sa famille : « Je n'ai rien à dire. » Que s'est-il passé pour que Pete, un membre respecté de la communauté, devienne un meurtrier ? Et pourquoi se mure-t-il dans le silence ? Personne ne le sait. La seule certitude que sa famille possède c'est que ce qu'il tait est quelque chose de dévastateur, dont les retombées les hanteront, eux et la ville, pendant des décennies...
Avec cette oeuvre majeure et unique, John Grisham nous embarque dans un voyage incroyable, du vieux Sud ségrégationniste aux jungles des Philippines de la Seconde Guerre mondiale, d'un asile psychiatrique aux lourds secrets du tribunal de Clanton où l'avocat de Pete tente désespérément de sauver la vie de son client.
Traduit de l'anglais par Dominique Defert
John Grisham est un très bon narrateur, il porte le récit d’un meurtre incompréhensible, avec en prime un procès retraçant les événements qui ont conduit à ce drame. Dans un état du Sud où à certaines époques le lynchage, le harcelement, l’intimidation des gens de couleurs était hélas monnaie courante. Le Mississippi n’échappait pas à la règle à la veille de la seconde guerre mondiales . Les USA était pendant longtemps en pleine ségrégation. Le roman est vraiment habilement construit et l’auteur nous pousse vraiment à nous poser des tonnes de questions.
Un coup de maître, comme souvent avec John Grisham. Rien n’est laissé au hasard, rien n’est bâclé. Un roman qui prend le temps de tisser tous les liens nécessaires à la construction d’une intrigue profonde et riche comme à la création de personnages complexes et forts. Paraîtra long aux impatients mais laissera aux autres le souvenir d’un travail d’orfèvre.
Au calendrier des rencontres : John Grisham sera présent au festival des Quais du Polar début avril 2022.
Par définition, le secret est quelque chose de connu que par le plus petit nombre. Alors, qu'est-ce qui pousse Pete Banning, héros de guerre meurtri, propriétaire terrien prospère, père et époux exemplaire, à demeurer silencieux quant au crime qu'il commet en la petite ville de Clanton, ce crime de tuer son ami le révérend Dexter Bell ?
Ce qui ne doit pas être connu du plus grand nombre, du public, entraîne l'incompréhension et la chute de cette famille respectée. Voici un procès long et lourd, rempli de non-dits, où Grisham nous invite à percevoir les méandres de la justice et du pouvoir.
9 octobre 1946. Le fermier Pete Banning (43 ans) va prendre son petit déjeuner chez sa soeur Florry (48 ans) comme tous les mercredis matins. C’est lui qui entretient sa parcelle en plus de la sienne en échange de la moitié des bénéfices (ils ont hérité de la plantation de coton familiale)
Malgré les apparences, ce n’est pas un jour comme les autres : Pete Banning va se rendre à Clanton (Comté de Ford, Mississippi) situé à cinq kilomètres de chez eux, immédiatement après sa visite matinale chez Florry. Pour y tuer froidement le Révérend Dexter Bell (de trois balles …) La nouvelle fait très rapidement l’effet d’une bombe dans cette ville du Sud de l’Amérique, les deux hommes étant considérés comme de bons amis et pareillement appréciés par les habitants. D’autant plus que Pete Banning refuse de s’expliquer devant ses propres avocats, John et Russell Wilbanks. Il refuse de répondre aux questions pressantes de ses deux enfants (Joel 21 ans et Stella 19 ans) La rumeur circule que cet assassinat serait en lien avec Liza Banning (actuellement internée pour une cause inconnue de tous) De son côté, le Révérend Bell laisse derrière lui Jackie, son épouse, et trois jeunes enfants …
Un an plus tôt, Pete Banning venait de rentrer de la guerre (on l’avait cru mort aux Philippines, aux mains des japonais et sans plus de nouvelles depuis 1942 …) Liza Banning baignait dans le bonheur et la victime fêtait Noël avec la famille … Alors que s’est-il donc passé ? Le silence de ce père qui refuse obstinément de parler aux deux étudiants et leur a fait interdire toute visite à leur mère, internée depuis plus de six mois, commence à sérieusement agacer les adolescents et leur tante. Et il y a gros à parier que cette attitude arrogante va lui attirer les foudres du jury lors de son procès, au grand risque de se voir condamner à la peine de mort par électrocution. Serait-ce justement le but recherché ? …
Divisé en trois parties, le passionnant roman de John Grisham nous promène à travers le présent (le procès) et le passé, sur les traces du jeune marié, père de famille puis soldat Pete Banning, durant plus de six cents cinquante pages. L’auteur s’est approprié une histoire vraie qui lui a été racontée, pour asseoir les bases de son formidable récit. Je crois n’avoir jamais été déçue par une seule intrigue de John Grisham (et je les ai toutes lues !) Celle-ci est tout à fait efficace pour qu’on ne voit pas le temps passer, jusqu’à un épilogue inattendu … Alors, que désirer de plus ?
Quand je me plonge dans un roman de John Grisham, je m'attends à lire un roman à base juridique ...
At bien avec celui-là, cela n'a pas du tout été le cas.
Si le roman commence bien avec le récit d'un meurtre et du procès qui s'ensuit, le corps du roman est consacré à la vie militaire du héros, Peter Banning, officier du 26° de cavalerie, et affecté dès avant Pearl Harbour, aux opérations du Pacifique.
Rapidement fait prisonnier par les japonais, le récit développe les marches forcées dans la jungle philippine, les mois d'emprisonnement, la faim, les maladies puis l'évasion et la guerilla sous les ordres d'un général anglais.
Après avoir tué le pasteur de son village, Pete Banning n'avait jamais voulu avouer les raisons de son acte. Seule sa sœur les connaissait ...
Dans la dernière partie du roman, un dernier procès au civil dépouille la famille Banning de ses derniers biens au profit de la veuve-pas-si-éplorée du pasteur et le fils, Joel mène un début d'enquête pour connaitre le mobile de l'acte de son père.
Un roman qui m'a permis d'en apprendre beaucoup sur la guerre du Pacifique.
Un roman sur la vie dans les plantations pauvres du Mississippi dans les années 30 à 50.
Une écriture fluide, comme toujours chez Grisham, mais qui reste assez neutre, observatrice, sans trop d'empathie avec aucun des personnages.
Dommage.
Hum!c'est le rythme de la première partie très lent qui m'a laissée en retrait:pourquoi Pete tait les raisons de son meurtre.On ne le saura qu'à la fin!la partie sur la guerre aux Philippines si elle a un intérêt documentaire,,et,montre combien la mort peut être facile à donner,est par ses côtés très"américains"plus rebutante;Je n'ai pas accroché à la narration mais ai beaucoup appris:rouages de leur justice,ségrégation,importance de la religion etc...
une lecture intéressante,MAIS...
Pete Banning ancien héros de guerre et grand propriétaire terrien, abat froidement le pasteur de la ville où il habite et ne donne aucune explication à son geste.
Démarre alors pour ses 2 enfants, d’une vingtaine d’année, un véritable enfer. Leur père risque la peine de mort, tous leurs biens et la terre de leurs ancêtres risquent de disparaitre au profit de la veuve du pasteur. Les procès vont s’enchainer. Leur père refuse de parler, ils ne comprennent pas. Est-ce que cela a un rapport avec leur mère enfermée en hôpital psychiatrique par leur père quelques temps auparavant ?
John Grisham tient en haleine au cours des 3 grandes parties du livre. Dans la première, le meurtre, le procès de Pete Banning. Pourquoi un tel acte et un tel silence ?
Dans la deuxième partie, Grisham fait un retour en arrière sur la vie de Pete Banning au cours de la seconde guerre. On y découvre l’horrible marche de la mort de Bataan aux Philippines et les conditions terribles des prisonniers de guerre puis celles des hommes au sein de la guérilla. Des passages durs où l’auteur ne nous cache pas les horreurs et les traumatismes qu’on pu vivre ses soldats. Bien qu’intéressante, cette partie peut paraitre un peu longue et ralentit l’intrigue principale du récit qui est de savoir pourquoi Pete Banning a assassiné de sang froid le pasteur.
La troisième et dernière partie est plus accès sur Joël et Stella les enfants de Pete qui doivent mener de front tous les ennuis qui leur tombent dessus les uns après les autres.
Une histoire qui se laisse lire mais j’avais préféré son avant dernier livre « les imposteurs » plus rythmé avec plus de suspens et dont la fin était mieux.
Début octobre 1946, Pete Banning un héros de la guerre, propriétaire d'une plantation de coton, s'éveille, il est temps de tuer, il est un soldat et il a une mission à mener. Il se gare dans une rue tranquille et se dirige vers l'église. Pete pointe son colt sur le pasteur Dexter Bell et presse la détente.
Pourquoi Pete a-t-il fait ça ? Il n'a rien à dire. Il regrette ce qui s'est passé, mais c'était nécessaire. Il refuse d'expliquer son geste.
Pourquoi Pete ne veut-il pas sauver sa peau, pourquoi a-t-il décidé de s'auto détruire.
John Grisham est un vrai narrateur, avec son écriture fluide il nous entraîne dans un thriller judiciaire. le roman composé de trois parties nous raconte un meurtre insensé, le procès qui l'a suivi et les événements qui ont conduit à ce drame.
Tout au long des pages, avec habilité John Grisham nous interroge, sur le crime bien entendu et son origine, mais aussi sur Liza la femme de Pete internée, ses enfants, Joel et Stella, ont interdiction de la voir.
« – C'est quoi, sa maladie ?
- Aucune idée. Être une femme, je suppose. C'est un monde d'hommes, Joel, n'oublie jamais ça. Si un mari influent considère que sa femme est instable, dépressive et que ses hormones lui jouent des tours, il peut la faire enfermer pour un certain temps. »
John Grisham évoque la vie des noirs sur les plantations dans l'état du Mississippi
« Toutefois, en 1938, lyncher un Noir n'était pas considéré comme un meurtre ou un crime dans les États du Sud, et le Mississippi n'échappait pas à la règle. En revanche, un mot de travers à l'adresse d'une Blanche était passible de mort. »
Mais surtout dans des pages terribles de réalisme, le récit rejoint l'Histoire, avec l'enfer de la bataille des Philippines, l'humiliation de la reddition aux Japonais, la marche forcée de cent kilomètres vers un camp de prisonniers.
Les cadavres qui s'amoncellent dans les fossés. Des nuées de mouches qui bourdonnent autour des chairs en putréfaction, rejointes par les cochons et des chiens affamés. La malnutrition, ils sont réduits à manger de l'herbe et des feuilles. La plupart des hommes ont la dysenterie, le sol est couvert d'excréments, de sang, une boue immonde, des asticots de partout. L'eau reste leur principale préoccupation, ils ne transpirent plus, n'urinent plus. Leur salive est une pâte gluante, leur langue qui enfle. L'évasion, la guérilla dans les montagnes.
Peu à peu, avec une certaine roublardise, l'auteur nous entraîne vers une explication évidente avant de nous asséner une fin inattendue, tout ça à cause d'un mensonge.
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