«- Retournez-vous, dit le marchand en saisissant tout à coup la lampe... et regardez cette peau de chagrin... Puisque vous êtes un orientaliste... peut-être lirez-vous cette sentence... "Si tu me possèdes, tu posséderas tout. Mais ta vie m'appartiendra. Dieu l'a voulu ainsi. Désire, et tes désirs seront accomplis. Mais règle tes souhaits sur ta vie. Elle est là. À chaque vouloir je décroîtrai comme tes jours. Me veux-tu ?"»
J'ai tout aimé dans ce livre !! Je retrouve tout ce que j'aime dans les classiques... L'histoire fantastique sert de prétexte ... C'est mon premier Balzac mais certainement pas le dernier ! Je suis tombée amoureuse de sa plume ... ça c'est fait ! Il ne me reste plus qu'à découvrir d'autres oeuvres de cet auteur !
J'ai aimé relire ce grand classique de la littérature française, dont j'avais oublié les détails et l'intrigue, et dont ma cervelle de collégienne n'avait pas intégré la moitié des messages. Comme quoi, relire ses classiques a du bon, et on redécouvre les chefs d'oeuvres, et leurs sens, sans doute trop confus pour des élèves de 5ème. Ici ce que j'ai retenu, ce sont les recherches vaines de richesses et de "noms" dans la société, quand à deux pas, près de sa miséreuse chambre louée, quelqu'un vous aime vraiment, et fait tout pour vous. Raphaël, Pauline, ou l'amour avec un grand A. Les sentiments humains et les valeurs universelles chères à Balzac y sont toujours présents, servis avec un style toujours aussi délicieux.
Sans doute le meilleur livre "classique" de tous les temps. La peau de chagrin nous parle de nous = contemporains, bien plus que du "nous" du XIXème siècle. On ne peut qu'être touché par la lecture entre les lignes de ce roman aussi bien écrit que profond.
Pas facile d'entrer dans Balzac quand on n'y est pas habitué cependant, celui-ci semble être le meilleur pour renouer avec le XIXème
Un livre fantastique... Dans tous les sens du terme ! Alors, une vie longue mais raisonnable ou une vie brève mais intense ? Moi je n'arrive toujours pas à me decider...
L'entrée en matière de l'histoire est remarquable : Un quartier malfamé de Paris, où se côtoient les jeux de hasard, les prostituées et les pauvres hères, y est décrit comme un enfer de Dante. Puis apparaît le héros tel un ange éblouissant, une noirceur au coin du visage. Le passage chez l'antiquaire est bien trop long, trop fourni en descriptions, trop de fioritures qui alourdissent l'évolution normale du roman. La partie où Raphael fréquente la comtesse sans coeur est, pour moi, le meilleur moment du livre. On peut y voir énormément d'anecdotes probablement vécues par l'auteur. Quant à la dernières partie, elle se termine sous le signe d'un peu trop de pathos inutile, symptomatique du XIXème siècle. Dans les grandes lignes du récit, on y retrouve un parallèle avec le "Faust" de Goethe où comment faire du plagiat, un art pour arriver à le transcender au bout du compte dans tout autre chose. Mais cela reste un très grand roman de toute façon.
livre lue dans mon adolescence j'ai bien aimé
Balzac maîtrise le fantastique d'une manière magistrale dans ce livre étonnant qui ne prendra jamais une ride !
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