"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Abasourdi, Sigurdur lève les yeux vers l'imposante Banque centrale, surnommée la « muraille de lave » en référence à l'impénétrable barrière de corail de la mer d'Islande. Ici règnent le crime et la corruption : une employée, adepte du libertinage, a été poignardée. Sigurdur en est persuadé, l'assassin est entre ces murs. Plus que jamais, les conseils d'Erlendur seraient précieux, mais il a disparu...
Quel est le point commun entre la disparition d’un banquier lors d’une randonnée entre collègues sur la Muraille de lave islandaise, le meurtre d’une jeune femme libertine qui fait chanter ses riches partenaires et ce clochard qui maintient prisonnier l’homme qui l’a violé enfant ?
L’enquêteur de la police de Rekjavik, Sigurdur Oli va prendre le relais de son chef, le commissaire Erlendur Sveinsson, parti en vacances dans les fjords de l’Est, pour tenter de dénouer cet écheveau complexe mêlant argent sale, placements illicites, pornographie et même pédophilie.
La grande force d’Arnaldur Indridason, c’est la qualité de ses personnages dont il se plait à décrire la vie, le passé et les traits de caractère. Dans ce roman, l’auteur éclipse Erlendur, son personnage principal que l’on retrouve dans 13 de ses précédents polars, pour laisser la vedette à son second, Sigurdur Oli et c’est une belle surprise. Ce n’est pas vraiment un héros, il a des états d’âme, doute de lui, est en pleine crise conjugale et son physique n’est pas au top mais il est sympa et sensible et je l’ai beaucoup apprécié.
C’est un ami de lycée qui lance Sigurdur Oli sur la piste d’un chantage sur fond de pornographie. Très vite, la situation dérape et la maître-chanteuse, employée à la Banque Centrale Islandaise, est assassinée par des encaisseurs. C’est justement un des cadres de cette banque qui a disparu, il y a quelques années, près de la Muraille de lave.
Les détails financiers des transactions illégales m’ont parus un peu complexes et j’avoue avoir sauté quelques paragraphes trop techniques pour moi. La finance et les paradis fiscaux ce n’est pas trop mon truc mais leur compréhension n’est pas utile pour suivre le fil de l’enquête, et ça ne m’a pas manqué.
Un polar bien ficelé que j’ai lu d’une traite et qui, s’il signe la fin de la série Erlendur, le fait en douceur, avec une énigme toujours aussi bien menée par Arnaldur Indridason
Avec La muraille de lave, le (paraît-il) célèbre auteur islandais Arnaldur Indridason (que je découvre pour ma part) nous entraîne dans une enquête sur le meurtre d'une jeune femme qui le force à s'interroger sur une autre mort, plus ancienne, déclarée accidentelle à l'époque. le tout sur fond de malversations financières, de paradis fiscaux et de pornographie. Mais aucun voyeurisme ici. L'argent et la pornographie ne sont là qu'en trames de fond. La dénonciation des paradis fiscaux et du système bancaire n'est d'ailleurs, à mon avis, pas assez poussée et le livre ne relève pas du pamphlet politique que certains ont cru voir dans La muraille de lave. On se perd même un peu dans les explications d'Indrason à ce sujet. Néanmoins, son livre est un bon polar, classique et noir.
Sigurdur Oli est un flic austère (pas un sourire de tout le récit), un peu coincé et réac. Mais c'est un bon flic au sens où il ne lâche rien. Indridason a évité l'écueil de l'alcolo, buveur de whisky et amateur de prostituées, trop vu dans de trop nombreux polars. le rythme adopté, ni endiablé ni mou, m'a parfaitement convenu, à ma grande surprise. L'Islande, dont on peut finalement faire le personnage principal ici pour ceux qui ne connaissent pas ce pays en réalité ou à travers d'autres récits, est un sans doute un beau pays, mais il est aussi austère, sauvage et froid. Comme ses auteurs, très mode en ce moment, et leurs héros. Mais assurément à découvrir.
Excellent, même si quelques détails sur les transactions financières m'ont échappé...
Livre sympathique mais loin d'être à la hauteur de ses autres polars ! On s'ennuierait presque !
C'est bien la première fois que je m'ennuie dans un livre d'Indridason ! Je ne suis pas parvenue à entrer dans ce roman, peut-être dans les 10 dernières pages... L'enquête est menée par Sigurdur Oli, personnage plutôt secondaire dans l'œuvre de l'auteur jusqu'à présent. On en sait davantage sur lui mais ça le rend à peine plus attachant, peu empathique et si différent d'Erlendur dont il n'a pas le charisme. Je pense qu'Arnaldur devrait de concentrer sur son commissaire fétiche !
Sympa mais sans plus. J'accrochais bien à l'histoire au tout début, mais ça s'étiole assez vite. Beaucoup de répétitions je trouve. Ça divertit, mais c'est loin d'être un chef d’œuvre pour moi!
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