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Ces dix nouvelles reflètent à la fois la diversité des talents de Mishima - art du détail comme du développement thématique, art de la description comme de l'ellipse - et la diversité des univers qu'il pénètre. Les hommes d'affaires et leurs épouses, les geishas, les gens du peuple, les acteurs du kabuki, le vieux prêtre du temple de Shiga et les soldats finissent par composer un Japon moderne en butte à ses traditions séculaires. Et tout est là : l'amour vénal, l'amour sublime et sacrilège ; la perversion des femmes et du monde de l'argent ; les superstitions et le sens du sacré ; la mort. La mort accidentelle des enfants. Celle, attendue, d'un vieillard. La mort rituelle, choisie
pour l'honneur - ce seppuku que Mishima a exécuté sur lui-même.
La Mort en été rassemble dix nouvelles qui portent les obsessions de Mishima pour un Japon traditionnel et sa fascination pour la mort.
La nouvelle qui donne le titre à l'ouvrage est celle qui m'a le plus fascinée. Mishima y raconte la mort d'un homme par seppuku et ses préliminaires. Un passage qui possède une tension et intensité inouïes encore extrêmement vivantes dans mon esprit, des années après sa lecture.
Une mort que Mishima a choisie pour lui-même, en la mettant en scène après un coup de force raté, une fin dont Marguerite Yourcenar, dans Mishima ou la Vision du vide paru en 1980, dit qu'elle est « l'une de ses œuvres et même la plus préparée de ses œuvres ».
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