"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
BIENVENUE DANS UNE FORÊT DE MENSONGES ET D'ILLUSIONS Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l'aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l'ordre : elles remarquent les traces d'une tentative de fuite et les effets personnels d'une mère et de son fils, disparus depuis des mois.
Lorsque l'adolescent réapparaît seul dans la vallée de l'Enfer, il se déclare l'auteur d'un crime effroyable.Et pourtant, l'hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l'aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d'autre, plus sinistre encore, est à l'origine du mal.
Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.
Dans ce thriller psychologique d'une originalité ensorcelante, Donato Carrisi plonge le lecteur dans les abîmes de la conscience humaine.
Une intrigue construit avec des chapitres courts, la plume est toujours fluide, dynamique et prenante. Pas de grosses surprise car l’auteur va une nouvelle fois nous amener sur des fausses pistes, quelques rebondissement mais un final qui manque de révélations et nous laisse un goût amer par cette fin ouverte.
" Quand elle mourrait, les petites perfections de la création lui manqueraient. Alors elle inspira longuement l’odeur de résine et de terre humide, fit un pas de côté et libéra ses intestins d’un pet bruyant, parce que l’un des avantages de la vieillesse est justement de pouvoir désacraliser la perfection de la création."
"Quand nous parlons dans notre sommeil, c’est comme si une brèche s’ouvrait dans notre inconscient et laissait sortir des choses que nous ne dirions jamais si nous étions pleinement conscients, expliqua-t-il. Une fois, j’ai eu un patient volage qui, chaque nuit, avouait ses liaisons à son épouse."
Je ne le répéterai jamais assez fort, j'adore les livres de Donato Carrisi. Je n'en loupe aucun.
Ce volume est la suite de "La maison des voix" où l'on suit le travail du Dr Pietro Gerber. Si vous avez manqué de lire le volume précédent, il ne vous empêchera pas de comprendre et d'apprécier cette lecture.
Grâce aux recherches de Carrisi, on apprend la complexité de l'esprit et le résultat d'une manipulation de celui-ci. C'est un roman prenant même si angoissant. On le suit sur ce nouveau dossier d'un enfant retrouvé et de sa mère disparue. Il ne parle plus, et est donc soupçonné de l'avoir éliminée...
J'ai retiré une étoile car comme à son habitude, il y a de fameux rebondissements et une belle intrigue.. sauf que dans celui-ci, il faudra patienter jusqu'à la sortie du prochain numéro pour connaître les prochaines mouvements des protagonistes.
L’hypnotiseur florentin piégé lui aussi dans une énigme meurtrière.
Donato Carrisi, déjà lauréat de plusieurs prix littéraires, poursuit son oeuvre de bon auteur de thrillers italiens.
D’entrée de jeu les évènements macabres captent notre attention et créent une ambiance menaçante à tout va.
Pietro Gerber, dit l’hypnotiseur, est appelé afin d’aider l’équipe d’enquêteurs qui se retrouve avec l’obscure histoire de Nikolin, garçon de 12 ans, de retour de la vallée de l’Enfer après que la police ait retrouvé la voiture abandonnée, voiture dans laquelle il aurait vécu depuis un moment avec sa mère qui elle a bel et bien disparue.
Nikolin muet après sa disparition de plusieurs mois, se comporte comme s’il était l’auteur d’un fait abject, à savoir l’assassinat de sa mère, mais personne n’y croit. Il faudra pourtant essayer de dénouer l’écheveau qui s’est formé dans le cerveau de ce jeune garçon.
Plus Pietro l’hypnotiseur avance et essaie de saisir les faits cachés, faits volontairement ou involontairement enfouis au fond de Nico, plus il se met lui aussi en danger. Et de fil en aiguille on se retrouve à avoir peur pour les deux car ils sont pareillement menacés, lui et le garçon.
Ogre, tarot, et autre ….nous emportent parfois vers davantage de macabre que de réel, mais c’est bien amené, bien amalgamé avec l’enquête policière de fond.
Je regrette juste que Donato Carrisi n’ait pas révélé le dénouement à la fin de cet opus. Il aurait pu en mettre un, quitte à rebondir sur celui-ci dans le prochain livre qui semble prévu pour l’année prochaine. Laisser le lecteur sans un soupçon d’éclaircissement ne me parait pas être la bonne attitude pour un thriller..
Mais cela reste tout de même du bon Carrisi.
Ma deuxième incursion chez Donato Carrisi avec La Maison sans souvenirs, un thriller psychologique.
Pietro Gerber est un psychiatre pour enfants, spécialiste de l’hypnose. Il arrive ainsi à extraire la vérité de jeunes patients traumatisés, amnésiques, mutiques... C’est aussi un homme tourmenté par ses propres démons et soucis personnels.
Ici, il est appelé à l’aide pour clarifier le cas d’un adolescent, réapparu après une mystérieuse disparition de plusieurs mois en s’accusant d’un crime affreux…
J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère particulière de ce livre, les différents degrés d’hypnose enchevêtrés… Mais, je me suis souvent perdue aussi dans l’écheveau labyrinthique des consciences. L’hypnose et les manipulations de l’inconscient sont au cœur de l’intrigue et j’avoue avoir eu un peu de mal à digérer certains des niveaux de suggestion et surtout, le nombre de personnages impliqués… Question de pacte de lecture plus ou moins accepté sans doute… Je reconnais que l’hypnose me met mal à l’aise.
Le dénouement nous laisse en attente d’une suite, tout comme ce roman se réfère à des évènements passés inconnus de moi, autour d’une affaire qui a déjà bouleversé la vie de Pietro Gerber. En effet, commencer une série par le deuxième opus, c’est presque dans mes habitudes (on ne se moque pas !)… La Maison sans souvenirs provient de la série issue de La Maison des voix… Malgré mon ressenti mitigé pour ce roman, je pense lire, un de ces jours, le premier tome…
Grâce à Audiolib, via NetGalley, j’ai bénéficié de la version audio de ce livre, lu par Sylvain Agaësse ; le rendu est plutôt réussi.
En conclusion : un bon thriller, complexe, bien ficelé mais…
Un nouveau roman de qualité de la part de Donato Carrisi, un peu dans la lignée d'un opus précédent "La maison des voix", sans avoir de lien direct. L'intrigue est une nouvelle fois de bonne qualité et originale sur fond d'hypnose avec des pistes, des indices et des chausses-trappes. Un face à face haletant entre un psychologue appelé "L'endormeur d'enfants" et un adversaire maniant l'art de l'hypnose avec talent, appelé "L'affabulateur".
Qu'est-ce qui est vrai ? Qu'est-ce qui est invention ? Comment arrive-t-on à manipuler de manière si incroyable le cerveau des gens au point d'utiliser un enfant comme un pantin pour raconter sa propre histoire ?
Le lecteur progresse dans sa lecture, d'abord prudemment puis au fur et à mesure que les pages se tournent avec beaucoup d'envie afin de connaître ce qui se cache derrière ce plan machiavélique.
Carrisi n'est pas avare en suspense et se complaît à désarçonner le lecteur.
Une lecture captivante et une fin comme souvent déconcertante, la place sans doute à une suite.
La police fait souvent appel à Pietro Gerber un psychologue qui ne travaille qu'avec des enfants en utilisant l’hypnose qui est devenue sa spécialité. Il obtient d'excellents résultats face aux traumatismes, aux événements dramatiques et arrive à faire surgir des information enfouies et oubliées dans la mémoire des ses jeunes patients. Surnommé l'endormeur d'enfant, sa réputation est internationale, un confrère australien lui demande de l'aide pour une patiente nommée Hanna Hall. C'est à reculons qu'il accepte car Hanna est une adulte, hantée par un souvenir terrible qui n'existe peut-être que dans sa mémoire, celui d’avoir tué son petit frère. Elle aura besoin du savoir faire de Pietro pour démêler le vrai du faux et savoir si ce souvenir s'ancre dans la réalité où si c’est une construction de son esprit. Au fil des séances la petite fille en elle va se dévoiler en parlant de son enfance dans « la maison des voix » où elle vivait heureuse avec sa famille loin des étrangers. Une double temporalité s'installe, entre présent et passé remontant à l'enfance d’Hanna. Les deux parties sont intéressantes et j'ai vraiment apprécié le changement de registre dans la narration lorsque qu'Hanna prend la parole. La psychologie prend toute sa place dans ce roman où les deux protagonistes semblent de plus en plus liés, leur histoire se tisse et est éclairée par des flash-back fréquents et révélateurs. L’hypnose comme un outil parfaitement maîtrisé dans cette intrigue captivante sur l'âme humaine. C'est bien écrit avec un soin dans la construction des personnages qui donne une profondeur et une intelligence, rendant les choses de l'ordre du possible. Un superbe thriller psychologique qui laisse le lecteur bluffé par les chemins empruntés par l'auteur, il fait suite à La maison des voix mais peut se lire indépendamment. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/10/28/39664084.htmlb
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