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L'histoire de deux adolescents Quentin et Margo qui "fusionnent" lors d'une nuit incroyable mais le lendemain Margo a disparu laissant Quentin seul avec une énigme et une bande d'amis.
Ce livre de John Green dépasse les problématiques de l'adolescence (l'amour, l'amitié, le sens de la vie, la mort...). Les paper Town (titre original) cachent des Paper People, tous ces gens que l'on croise et que l'on ne considère souvent qu'en 2 dimensions sans considérer la troisième qui est leur personnalité réelle. Margo est une personnalité de papier car elle apparait à chacun comme elle l'a décidé. Spiegel (nom de famille de Margo) veut dire miroir en allemand. Personne ne connait sa vraie âme. Elle est aussi égoïste et attachante que Quentin est drôle et touchant.
C'est excellent encore une fois. Plus drôle que "nos étoiles contraires" moins intense que "qui es tu Alaska?" mais parfait dans son style... John Green, irremplaçable... je me retiens de le relire tout de suite...
Bien que ça soit le quatrième roman de John Green que j'ai lu (j'ai aussi lu Nos Étoiles Contraires, Qui es-tu Alaska? et le Théorème des Katherine), c'est le premier qui m'a agréablement surprise par rapport aux avis que j'avais vu dessus, contrairement à Nos Étoiles Contraires et Qui es-tu Alaska qui m'ont un peu déçue. J'ai en effet beaucoup aimé l'histoire et je me suis bien attachée aux personnages, à Quentin Jacobsen, dit Q, le narrateur de l'histoire, mais aussi à la mystérieuse Margo Roth Spiegelman... Celle-ci est vraiment un personnage complexe, même Quentin qui a été son voisin durant de longues années ne la connaît pas vraiment et elle est très difficile à cerner pour le lecteur. J'ai aussi aimé être embarqué aux côtés de Quentin dans ce road trip et le voir évoluer tout au long de cette quête, entouré de ses deux meilleurs amis Radar et Ben. Sa détermination est touchante, on voit que toute son énergie est mise à profit pour retrouver Margo, que rien d'autre n'a d'importance à ses yeux.
On retrouve aussi le même thème omniprésent de l'identité que dans "Qui es-tu Alaska?" mais j'ai trouvé davantage d'intérêt dans le personnage de Margo que dans celui d'Alaska, elle m'a davantage intriguée et même captivée. En refermant le livre, j'ai eu l'impression que se cachait dedans une grande "vérité " énoncée par John Green, du genre de celles qu'on comprend pas forcément mais qui laisse une trace, une empreinte en soi et qui amène à réfléchir...
En conclusion, j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui m'a très agréablement surprise et j'ai adoré le personnage de Margo, personnage très énigmatique qui m'a fasciné. Quentin le héros du livre, lui, est très touchant de par sa sincérité et son dévouement pour retrouver Margo, malgré les obstacles. J'ai aussi aimé être perplexe en refermant ce livre, sans savoir vraiment ce que John Green voulait dire à travers ce roman, toutes ces "villes de papier ".... Je recommande sans hésitation!
Partant en vacances il me fallait un livre à lire dans le TGV, ayant vu la bande annonce du film (que je n'ai pas vu soi dit en passant), je me suis dis que celui ci avait l'air sympa .
Margo et Quentin se connaissent depuis l'age depuis toujours. Quand elle s’introduit dans sa chambre, une nuit, par la fenêtre ouverte, pour l’entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit.
Mais le lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne se présente pas au lycée, elle a disparu.
Quentin saura-t-il décrypter les indices qu’elle lui a laissés pour la retrouver?
Pourquoi le lire : 1 cela parle des adolescents (ils sont en plus mignons et intellectuels pour des ados) , 2 si vous comprenez les métaphores foncez (moi j'ai pas forcement tout compris) , 3 c'est léger à lire (on suit Quentin qui recherche Margo), 4 on sourit parfois et pendant les vacances c'est bon à prendre (merci aux copains de Quentin)
Pourquoi ne pas le lire 1 on s'attache a aucun personnage ( Margo torturé et centré sur elle même m'a ennuyé , quand à Quentin amoureux depuis son enfance de Margo il va la poursuivre alors que ...), 2 L'histoire traîne en longueur (quand elle se venge avec Quentin c'est bien mais après toute la recherche et les indices laissées par celle ci traîne, traîne ...) , 4 une fin décevante (toute cette recherche et cette route pour en arrivée là !)
Le livre à joué sont rôle, m'occuper pendant mon trajet
J'ai apprécié cette lecture.
Quentin et Margo que tout oppose.
Margo L'emmene faire un roadtrip à travers la ville.
Le lendemain, elle a disparu en laissant des indices.
Quentin part donc à sa recherche avec 3 autres amis.
La fon est un peu decevante. Je m'attendais à autre chose.
un roadtrip policier émouvant et philosophique. C'est beau et poétique.
Il est très différent de nos étoiles contraires que j'ai beaucoup aimé , mais une belle histoire également .
Bien qu'il soit différent de "Nos étoiles contraires", il n'en est pas moins bien. Au contraire, c'est une autre histoire, un peu émouvante certes, mais qui nous fait vivre une véritable aventure. On est transporté à travers les indices trouvés. C'est une sorte d'aventure qui nous donne envie nous aussi de partir à la quête de quelque chose.
On suit les personnages, on espère qu'ils vont trouver ce qu'ils cherchent.
Comme beaucoup j'ai évidemment souvent entendu parler de John Green ces derniers mois. Difficile en effet d'échapper au raz-de-marée médiatique dont il est l'objet, notamment depuis le succès de l'adaptation au cinéma de son best-seller « Nos étoiles contraires » ( que j'ai vu et apprécié ) qui a fait coulé autant de larmes que d'encre.
Je n'avais cependant lu aucun de ses romans et, je me dois d'être honnête, j'avais quelques à priori avant d'ouvrir « La face cachée de Margo ». Je pensais que ce n'était qu'un énième bouquin pour ados rempli de clichés, avec plus de forme que de fond, et si on ne me l'avait pas prêté je ne l'aurais sûrement jamais ouvert.
Ce livre a donc pour sujet l'adolescence. Évidemment. Son personnage principal, Quentin ( alias
Q. ), est en terminale et s'apprête à passer son diplôme de fin d'études ( l'équivalent du Bac ). Il mène une petite vie tranquille entre le lycée, où il traîne depuis toujours avec les mêmes amis
( Radar et Ben en tête ), et la maison, où ses parents ( tous les deux psys ) l'entourent d'attentions tout en lui laissant une grande liberté.
Il vit à Orlando, dans un quartier créé de toutes pièces il y a seulement une dizaine d'années, et a pour voisine l'énigmatique et non moins envoutante Margo. Ils ont grandi ensemble, ont été les meilleurs amis du monde durant leur enfance, puis se sont perdus de vue au fil des ans pour finalement ne partager que les mêmes couloirs de lycée. Mais Margo n'a jamais quitté les pensées et le coeur de Quentin, et quand elle vient frapper à sa fenêtre un soir il croit ses rêves devenus réalité.
La jeune fille l'entraîne dans une virée déjantée dans les rues de la ville et la distance qui s'était installée entre eux ces dernières années semble soudain s'évanouir pour laisser place à la complicité d'avant. Margo pousse Quentin à se dépasser, à apprivoiser ses peurs et lui montre, le temps de quelques heures, à quel point il est jouissif de briser les règles et de se sentir vivant.
Mais le lendemain elle ne vient pas en cours. Ni les jours suivants. Et le jeune homme commence à avoir peur de ne jamais la revoir. Perdu, ayant pour seule obsession de la retrouver, il se demande qui est finalement celle qu'il pensait connaître depuis toujours.
Ce roman a donc pour sujet l'adolescence. Normal me direz-vous pour un livre pour ados. Il débute d'ailleurs avec un petit air de déjà vu: un garçon intelligent mais pas vraiment populaire amoureux d'une fille que tous admirent et voient déjà reine du lycée ça n'a rien de très novateur. Mais, car il y a un « mais », John Green va bien plus loin que la seule évocation d'une amourette contrariée.
L'auteur maîtrise pleinement son sujet et aborde l'adolescence avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence. Son personnage principal a tout de l'anti héros et on n'a aucun mal à éprouver de la sympathie à son égard. Quentin est en effet un garçon gentil, intelligent mais pas vraiment doué pour les rapports humains, et un peu trop sage. Il aime la routine du quotidien, les heures de cours qui s'égrènent toujours trop lentement et les parties de jeux vidéos avec ses copains, et ses parents ont toute confiance en lui.
Sa relation avec Margo est la seule chose qui dénote dans sa vie. La jeune fille est en effet à mille lieues de lui par bien des aspects. Elle est très à l'aise au lycée, a une myriade d'amis et de camarades qui l'envient et la respectent, elle est belle et a de la répartie, multiplie les fugues et les aventures rocambolesques, mais reste une étrangère aux yeux de ses parents. Elle peut évidemment paraître superficielle et manipulatrice et, au premier abord, Quentin et elle n'ont rien pour les rapprocher.
Il y a cependant un lien fort entre eux deux. Et c'est ce lien qui pousse Quentin a bouleverser ses confortables habitudes pour la retrouver.
Au travers de la quête du jeune homme, John Green aborde habilement les thèmes de l'amitié, de l'amour, de la fin du lycée – cette période de transition vers la vie d'adulte, de la famille et, surtout, des apparences. Parce qu'avec la disparition de Margo, tout ce qui faisait le quotidien de Quentin, tout ce en quoi il croyait, tout ce à quoi il tenait ( son amitié avec Ben et Radar, sa routine, son amour pour Margo depuis l'enfance… ), tout ce qui lui semblait immuable et solide vole en éclat.
Il perd ses repères et prend conscience que la façon dont on perçoit ce/ceux qui nous entoure(nt) est bien souvent faussée. Notre relation au monde et aux autres est on ne peut plus subjective et, par notre manque de recul et notre mauvaise habitude à tout prendre pour acquis, nous nous maintenons nous-même dans l'erreur.
En partant à la recherche de celle qu'il aime Quentin se rend compte qu'il ne la connaît en fait pas si bien qu'il le pensait et qu'il n'a toujours vu en elle que ce qu'il lui arrangeait bien de voir. Il n'a jamais été plus loin que l'image de jeune fille populaire et un brin rebelle qu'elle lui renvoyait.
Il fait l'amère mais constructif constat que pour apprendre à réellement connaître ceux avec lesquels il vit, ses amis notamment, il est nécessaire de faire le deuil de la façon dont il aimerait qu'ils soient et de les accepter tels qu'ils sont vraiment, avec leurs qualités et leurs défauts.
Sa quête, bien plus qu'un simple road trip entre amis, est avant tout un voyage initiatique: en cherchant par tous les moyens à retrouver Margo il part en fait à la rencontre de lui-même.
John Green pulvérise donc avec talent les codes et clichés du roman pour ados. Comme j'ai pu le lire sur le net: bien que se lisant aisément, « La face de Margo » n'est en rien de la littérature facile. C'est un livre agréable, avec un style simple mais efficace, et – ce n'est pas rien – qui a le mérite de faire réfléchir.
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