"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l'histoire d'une passion toxique, la face obscure de l'âme humaine et les méandres du désir. Après les succès de Tout le bleu du ciel, des Lendemains, de Je revenais des autres et des Douleurs fantômes, romans aux deux millions de lecteurs, elle révèle une nouvelle facette de son talent.
Roman psychologique de Mélissa Da Costa, relation tordue et malsaine, drogue, triangle amoureux, une descente aux enfer.
Une intrigue cruelle, déroutante, dérangeante, on passe par beaucoup d'émotions avec la colère, la tristesse, le dégoût et l'espoir. Une histoire poignante, marquante. Une plume avec une bonne construction, une ambiance, noirceur, sensorialité, sensualité, références artistiques ou religieuses, mystère, relations, toxicité. Lecture surprenante.
"Je dois m'asseoir sur son lit de camp défait, me cramponner aux draps. Sur la toile Clara a peint mon cadavre. Mon propre corps, nu et grisâtre. Mes cheveux éparpillés sur un sol carrelé - celui de la cuisine. Mon visage tuméfié. Des traces violacées sur mon coup. Et mes yeux grands ouverts, jaunâtres et vitreux. J'essaie de reprendre mon souffle. J'essaie de calmer mon coeur, mais comment le pourrais-je ? Elle n'a rien négligé. Pas même la forme de mes seins, les perles à mes oreilles ou le tatouage sur mon aine. "Propriété de Jean Vanet"
Le tableau mesure deux mètres sur un, les dimensions exactes du Lilith de John Collier. En bas, Clara a écrit son titre. Eve. Trois lettres. Un rappel de ma position, si je l'avais oubliée. Une mise en garde.
Je vomis dans une bassine qui traîne là."
J'ai adoré ce roman de Melissa da Costa d'un genre complètement différent de tout ce que j'avais pu lire d'elle jusqu'à présent. Le drame psychologique ici est intense et prenant, j'ai lu ce livre en quelques petits jours et j'ai été accrochée immédiatement par l'atmosphère décrite. Ce livre m'a même hantée une fois fini. Je pense qu'il ferait un très bon film et pour moi, c'est un des meilleurs romans de cette auteur.
Un triangle amoureux malsain au cœur de sombres tableaux
Evie a passé les cinq dernières années à attendre Jean, un marin dont elle a été follement amoureuse. À la recherche d'un nouveau départ, elle se laisse attirer par le couple Manan : elle est peintre, il se charge du côté promotionnel. Evie devient l'assistante de Clara. Jour après jour, les règles du jeu se précisent.
Voici donc le roman qui a tant fait parler de lui à sa sortie l'an dernier. Je suis assez partagée concernant cette lecture. Je vais essayer d'être méthodique...
Je n'ai pas aimé :
- l'aspect trop descriptif des tableaux, j'ai trouvé un peu pénible de quitter ma lecture et de chercher à chaque fois le tableau sur internet.
- les scènes de sexe à répétition, superflues pour moi. Je ne suis jamais bien adepte de ces scènes dans les romans, à part si c'est un final en apothéose entre deux personnages qui se sont cherchés tout le long du roman...
- certaines situations invraisemblables qui m'ont fait totalement sortir du récit mais je n'en dis pas plus au risque de spoiler
J'ai aimé :
- la tension qui monte lentement et qui nous met les sens en alerte devant le drame que l'on sait inéluctable
- le côté addictif où on veut savoir et où les pages se tournent à toute vitesse
Je préfère l'autrice dans un registre plus lumineux mais je salue l'audace d'oser un style de roman complètement différent.
Quel virage à 180° avec ce roman très sombre de Mélissa Da Costa qui nous a plus habitués à des romans plutôt "feel good"! J'ai particulièrement apprécié les nombreuses références à la peinture.
Dérangeant certes,mais quel talent! un roman noir autour de la dualité de la femme,permettre d'exorciser le côté sombre par l'art de la peinture,et,la fascination souvent morbide qui attire vers l'artiste:dans la réalité,nombre de gens font des selfies ou s'agglutinent lors d'accidents etc...restent la passion amoureuse et l'emprise .Sans oublier les méfaits(voir l'actualité)de la cocaïne!
Goya,Baudelaire et tant d'autres sur lesquels s'appuie l'auteure.Admirative de son talent éclectique!!!!
Je n'ai pas aimé ce roman glauque de m da Costa, autant j'avais apprécié ses autres livres, autant celui là m'a déçu, les protagonistes sont dans la noirceur, un couple libre perdu entre le sexe, la drogue, l'échangisme qui se sert d'une oie blanche paumée. Même si ce roman met en lumière les mœurs dépravés de bobos snobs et richissimes, il en ressort un malaise persistant.
Premier roman de Mélissa da Costa pour ce qui me concerne. Parce que la surexposition systématique de ses livres aussi bien en tête de gondoles qu'en vitrines de librairies, parce que sa médiatisation intensive me laissent dubitative, voire sceptique.
Parce qu'aussi la littérature estampillée "feel good" ne m'interpelle pas.
Mais, faisant fi de tout ce qui est "pré" genre préjugés et idées préconçues, histoire aussi de ne pas me conforter dans la méconnaissance d'un genre, je jetai mon dévolu sur le roman de Mélissa da Costa qui me semblait un peu différent des autres selon les critiques, à savoir : la doublure".
Où une jeune oie blanche, en rupture familiale et amoureuse entre au service d'un jeune couple branché et libre, pour y jouer le rôle de doublure de la maîtresse de maison, artiste peintre, et la représenter dans les galeries d'art et cocktails mondains.
Et c'est là, dès le début, que ça se gâte pour moi, n'ayant adhéré à aucun moment à ces 3 personnages, leurs petits jeux érotiques, manipulation, perversité, échangisme etc...
Il y a de la noirceur , du transgressif à gogo, paradis artificiels etc...
quelque chose qui doit ressembler aux "nuances de gris", soumission sexuelle et fantasmes...Mais où est l'intérêt littéraire dans tout ça ?
Bref, je ne suis pas cliente de cette littérature, mais mon avis ne saurait impacter ceux, dithyrambiques, des groupies de madame da Costa, tous romans confondus.
Reste que les références artistiques présentes dans ce roman m'ont intéressée. Approfondissement de mes connaissances sur le courant "noir romantique", littéraire avec Baudelaire et sa Lilith, pictural avec Goya, Füssli, Frantz von Stück etc... Analyse de certains tableaux à l'ambiguité dérangeante, macabre, satanique...sensualité et sexualité mêlées à du spectral et du surnaturel, ébauche du fantastique !
Eros et Thanatos artistiques tellement plus intéressants que les expériences sado-maso sentimentalo-tourmentées de nos 3 protagonistes.
Mais des goûts et des couleurs on ne discute pas...et donc à chacun ses choix et ses préférences... n'est-il pas ?
Evie, à la recherche d'un travail sur un yacht, est accostée par Pierre qui lui fait une proposition : être l'assistante de Clara, sa femme artiste peintre qui vit à Saint-Paul de Vence.
Elle accepte et sa vie va complètement changer. Un bon salaire, une vie luxueuse au côté du couple et des discussions enflammées sur la peinture que Clara lui enseigne. Le romantisme noir est sa période de prédilection.
Mais le trio évolue, les relations deviennent troubles, toxiques.
Melissa da Costa change complètement de registre.
Ce n'est plus un monde doux et positif comme dans ses précédents romans.
On patauge dans le luxe, la mythologie, le sordide, la cocaïne, le sexe......
La passion toxique, la noirceur de l'âme humaine sont poussées à leur paroxysme.
Le morbide et le macabre imprègnent les pages.
Beaucoup de détails sur l'histoire de l'art, de références bibliques.
L'histoire est très bien menée, l'ambiance anxiogène, jusqu'au dénouement.
Evie/Piere/Clara sont-ils une réincarnation d'Eve/Adam/Lilith ?
C'est un pavé, 567 pages, mais l'attention ne tombe à aucun moment.
Un roman éprouvant !
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Quel étrange changement avec ce roman très sombre de Mélissa Da Costa qui nous avait habitués jusqu'à présent avec des romans plutôt "feel good"! J'ai beaucoup aimé les nombreuses références à la peinture.