Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Véritable rituel, les vacances de printemps aux États-Unis marquent le passage à l'âge adulte pour les élèves de terminale, qui partent une semaine entre eux dans un cadre exotique. Face à l'insistance de leur amie Terri, Anne et Michelle renoncent à une croisière dans les Caraïbes et optent pour les plages mexicaines. En dépit des mises en garde maternelles, Anne et Michelle acceptent d'aller visiter les ruines de Chichén Itza en compagnie d'un inconnu... pour leur plus grand malheur. Un roman aussi troublant que profond.Laura Kasischke, dont les romans, où la beauté le dispute à l'étrange, ont un cachet unique, ne fait jamais de l'événement attendu le point d'orgue dramatique de ses histoires, mais l'arrière-plan d'une intrigue plus complexe. Sabine Audrerie, La Croix.Livre vertigineux et magnifique, La Couronne verte est une oeuvre philosophique, une fiction angoissante et un grand roman d'apprentissage. Christine Ferniot, Lire.
Trois lycéennes vont passer leurs vacances au Mexique. Michelle, Anne et Terri. Pour elles, c'est un vent de liberté qui s'offre à elles, la vie qui s'ouvre à elles. L'occasion de rencontrer des garçons (un peu de culture au passage) et de ne pas avoir les mamans sur le dos. Et malgré les recommandations de celles-ci qu'elles entendent encore, elles se laissent prendre par le soleil et boivent plus que de raison. Un jour, deux d'entre elles vont visiter les ruines de Chichen Itsé. Michelle s'intéresse particulièrement à la légende du serpent à plumes et à la culture Maya. Les filles hésitent à suivre un parfait inconnu mais se laissent finalement embarquer. Au moment du retour, Anne a peur et préfère rentrer avec un groupe de jeunes garçons qu'elle a rencontré. Et là, catastrophe, le roman tourne au drame...
Un sujet, l'adolescence qui ne me tentait pas trop et j'avais été déçue par un autre roman de l'auteur (A moi pour toujours), mais le souvenir aussi d'un troisième roman excellent (Esprit d'hiver). J'ai commencé celui-ci et je ne l'ai pas regretté : la nature luxuriante et très colorée permet de s'évader et je me suis laissée happée par l'histoire et ai ressenti beaucoup d'émotions dans les dernières pages.
Trois lycéennes vont passer leurs vacances au Mexique. Michelle, Anne et Terri. Pour elles, c'est un vent de liberté qui s'offre à elles, la vie qui s'ouvre à elles. L'occasion de rencontrer des garçons (un peu de culture au passage) et de ne pas avoir les mamans sur le dos. Et malgré les recommandations de celles-ci qu'elles entendent encore, elles se laissent prendre par le soleil et boivent plus que de raison. Un jour, deux d'entre elles vont visiter les ruines de Chichen Itsé. Michelle s'intéresse particulièrement à la légende du serpent à plumes et à la culture Maya. Les filles hésitent à suivre un parfait inconnu mais se laissent finalement embarquer. Au moment du retour, Anne a peur et préfère rentrer avec un groupe de jeunes garçons qu'elle a rencontré. Et là, catastrophe, le roman tourne au drame...
Un sujet, l'adolescence qui ne me tentait pas trop et j'avais été déçue par un autre roman de l'auteur (A moi pour toujours), mais le souvenir aussi d'un troisième roman excellent (Esprit d'hiver). J'ai commencé celui-ci et je ne l'ai pas regretté : la nature luxuriante et très colorée permet de s'évader et je me suis laissée happée par l'histoire et ai ressenti beaucoup d'émotions dans les dernières pages.
Terri, Anne et Michelle s'envolent pour le Mexique, fêtant, sous un soleil de plomb, leur dernière année au lycée.
Plage, piscine, fiesta, un programme classique pour des jeunes filles raisonnables, briefées par leurs mères respectives.
Mais le Mexique offre une pléthore d'alternatives plus culturelles et en dépit de quelques réticences, deux d'entre elles s'embarquent au petit matin pour la visite des ruines de Chichén Itzá, en compagnie d'un quadragénaire rencontré au bar la veille au soir.
Laura Kasiscke a le don de nous balader.
On est prévenu par la quatrième de couv' : le voyage tourne au drame. Mais au fil des pages, l'auteure perd le lecteur dans la jungle mexicaine, le laisse échafauder maints scénarios-catastrophes pour l'abandonner pantois à l'issue.
Dans une Amérique, accrochée à ses traditions, férue de symboles - ici le passage à l'âge adulte via le "spring break" - le crime sera aussi sauvage que les rituels des sociétés primitives tant décriés par ses habitants.
Cela renvoie à l'idée que, sous l'apparente civilisation de nos sociétés contemporraines, subsistent la violence et la perversité des Hommes, présentes dans les sociétés ancestrales et indignant ici le touriste.
Kasiscke décrit avec poésie un monde achevé où la nature révélait les âmes, à l'époque où le corps n'était qu'une enveloppe, en opposition à nos temps, où l'apparence physique supplante l'esprit. Ceux qui, sensibles et curieux, comme Michelle, s'éloignent du chemin tout tracé, s'affranchissent des rites initiatiques, de la superficilialité de la vie moderne, prennent le risque de se perdre.
LA COURONNE VERTE de Laura Kasischke
Traduit par Céline Leroy
Christian Bourgeois Éditeur (GF)
Le Livre de Poche
* * * * * C O U P D E C O E U R * * * * *
Quelle claque ! Mais quelle claque que ce livre !
Avec LA COURONNE VERTE, Laura Kasischke m'a ramenée à mes 18 ans. Cet âge charnière où l'on n'est pas encore sorti réellement de l'enfance et où l'on n'est pas encore l'adulte que l'on croît pourtant être. Parce que c'est bien connu, les filles de 18 ans ont la tête farcie par les conseils de prudence de leurs mères tout en étant totalement inconscientes du danger. Certaines (et ce fut mon cas), se rendent compte des années plus tard de la chance qu'elles ont eues... mais d'autres ont lancé les mauvais dés du destin, comme Anne et Michelle, et une mauvaise décision en entraînant une pire, c'est le cauchemar assuré...
LA COURONNE VERTE est un livre que toutes les mères devraient faire lire à leurs filles et que les filles devraient lire...
Mais il est bien plus que ça !
Car il y a aussi, et surtout, l'écriture de Laura Kasischke (magnifiquement retranscrite par Céline Leroy).
La subtilité dont fait preuve Laura Kasischke en associant les couleurs, et particulièrement le vert, à un langage poétique donne à ce texte une dimension complètement mystique qui m'a éblouie.
Gros coup de cœur pour moi.
au Mexique, pendant le Spring Break pour leur dernière année de lycée avant l'Université. Entre visite des ruines mexicaines du dieu Quetzalcóatl, plage et soirées alcoolisées, leur séjour va lentement mais irrémédiablement tourner au drame...
Encore une fois, Laura Kasischke réussit à écrire une roman très prenant avec, somme toute, une histoire assez banale : combien de fois a-t-on répété aux jeunes filles de ne pas monter dans la voiture d'inconnus, de ne pas accepter de verre d'inconnus... On se doute bien dès le début de ce qu'il va arriver à ces jeunes filles étourdies et naïves ! Pourtant, j'ai dévoré ce roman d'une traite. Ce n'est pas tant le drame qui plait, mais la longue descente inexorable vers le dénouement tragique. Laura Kasischke parvient à merveille à saisir la tension qui monte lentement mais sûrement, et l'on en tremble presque pour ces deux jeunes filles à qui l'on voudrait crier sans cesse "non, ne faites pas ça !".
La couronne verte n'est peut-être pas le meilleur roman de Laura Kasischke que j'ai lu mais on y retrouve son univers cruel, un peu morbide et sensuel où tout ce qui paraît beau au premier abord a toujours quelque chose de pourri, de sombre et d'étrange à l'image de Chichén Itzá, ces magnifiques ruines mayas dédiées au dieu serpent à plumes qui attirent les touristes mais dans lesquelles étaient sacrifiées de jeunes vierges.
Je suis devenue une grande fan de Laura Kasischke après l’avoir découverte il y a 1 an et demi avec L’esprit d’hiver, c’était comme une révélation, j’ai fermé ce livre et je me suis dit « WAHOU »! (encore des onomatopées!) et puis je n’ai plus ouvert de livre les quelques jours qui ont suivis. J’étais tellement dans l’ambiance du livre que je ne voulais pas en ressortir aussi brutalement.
Bref, aujourd’hui je vous parle de La couronne verte, le quatrième de l’auteure que je lis.
L’ambiance est là, j’ai voyagé au Mexique les quelques jours de la lecture. Et puis ce n’est plus nouveau, j’adore les romans qui tournent autour de l’adolescence du coup on était dedans!
Trois jeunes filles, Terri , Anne et Michelle se rendent à plus de 1000 km de chez elles, au Mexique pour fêter leur future entrée en fac. Là-bas elles feront la rencontre d’un homme d’une quarantaine d’année qui va vouloir les prendre sous son aile et leur faire visiter les lieux mythiques en dehors de l’hôtel. Pendant leur sortie à Chichén Itzá elles rencontreront aussi un groupe de jeunes garçons venant du même état qu’elles et de leur âge. Et puis l’une d’entre elle disparaîtra…
Comme dans tous ses romans énigmatiques, l’intrigue est maintenue jusqu’à la fin voire toute fin (dernière page, dernier paragraphe, épilogue, …)
https://animallecteur.wordpress.com/2015/02/08/la-couronne-verte-laura-kasischke/
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