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L'essai de Laharpe, Du fanatisme dans la langue révolutionnaire (1797), témoigne, de même que l'essai sur les révolutions anciennes et modernes de Chateaubriand publié à la même époque, de l'ampleur, au coeur du Directoire, de la « réaction » (cf. Benjamin Constant, Des réactions politiques, 1796) au discours jacobin hégémonique sous la Terreur.
Chateaubriand dénonce la mystification que constitue, selon lui, l'identification, récurrente dans les discours d'alors, des révolutionnaires français aux modèles constitués par les héros des démocraties grecques et romaines. C'est alors la dimension métaphorique de la langue révolutionnaire qui est prise pour cible.
Laharpe développe pour sa part une réflexion plus globale sur le caractère performatif de la langue révolutionnaire et sur les signes de tous ordres (fête publiques, manifestation antireligieuses, instauration d'un nouveau calendrier) qui ont permis une véritable hégémonie jacobine dont Laharpe redoute la résurgence.
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