"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cet ouvrage (qui doit son titre à un poème de Guillaume Apollinaire : « Passons, passons, puisque tout passe / Je me retournerai souvent...) emprunte à plusieurs genres littéraires : l'autofiction, l'essai critique, les mémoires, le roman... L'ensemble compose une mosaïque, une « marquèterie disjointe » - l'auteur emprunte cette expression à Montaigne, qui alterne les rythmes et les intrigues.
On y retrouve des rêves, des fantômes, des êtres aimés et disparus, des paysages, des bonheurs fragiles, des mélancolies de passage, des souvenirs, des rendez-vous réussis ou manqués... On y retrouve surtout la collection d'affinités et de sensations qui résument une « vision du monde » à travers des écrivains que l'auteur a, pour certains, connus et fréquentés, et qui ont largement infléchi sa vie : Cioran, Barthes, Sollers, Pérec, Camus, Romain Gary, Paul Morand, Jacques Rigaut, André Gide, le Prince de Ligne et quelques autres...
On y retrouve aussi des lieux et des êtres qui ont beaucoup compté pour lui : Key West, la Toscane, une bien-aimée, un ami très cher - ainsi qu'un ensemble de méditations et de considérations intempestives sur l'époque. En chemin, Jean-Paul Enthoven se souvient et jette un oeil par-dessus son épaule. Il se retournera souvent...
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