"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que faire quand on est profiler et que l'on devient l'interlocuteur privilégié d'un groupe de tortionnaires ? Séances de torture filmées, scènes de crimes glaçantes... Pour mettre un terme au massacre, le capitaine Antoine Brémont doit comprendre l'origine du mal... et affronter ses propres cauchemars.
Bon polar de la lauréate du prix VSD RTL du meilleur thriller français "Les jumeaux de Piolenc".
"Certaines enquêtes le faisaient sombrer dans ses propres ténèbres et il devait alors lutter pour rester concentré. »
Tout d'abord un grand merci au Gang Pocket pour m'avoir invitée à un apéro Polar le 25 juin dernier où j'ai pu échanger avec l'auteur qui a eu la gentillesse de me dédicacer son premier roman.
Le capitaine Brémond, gendarme, est à la tête du département des sciences du comportement, plus communément appelé cellule de profilage. C'est un officier tourmenté avec un lourd passé. Il reçoit une lettre l'invitant à se poser en tant qu'observateur, peu de temps après un lien sur sa boîte mail arrive et qui montre un homme se faisant torturer en direct, premier d'une longue série. Commence alors une course contre la montre. Mais une des victimes, heureusement rescapée, ressemblant étrangement à sa première femme décédée, va le perturber dans sa concentration, son analyse des faits.
Ce roman nous emmène dans les méandres d'une histoire sordide et terriblement bien ficelée, qui nous mène là où on ne s'y attend pas. Le dénouement est surprenant même si l'auteur a disséminé quelques indices qui semblent être des impasses. Le suspense est maintenu jusqu'au bout.
Il m'a plu non seulement pour le rythme mais aussi pour les faits divers marquants auxquels il se rapporte et la difficulté pour la police à résoudre certaines affaires.
Pour un premier roman, c'est une réussite,con espère que les suivants seront à l'identique.
Avec "Ils étaient cinq", Sandrine Destombes confirme son talent et 'inscrit indubitablement dans les auteurs à suivre.
Un capitaine de police se voit entraîner dans un jeu morbide par une bande d'assassins qui semblent poursuivre une vengeance dont eux seuls connaissent l'objet. Un lien vidéo envoyé sur sa boîte mail et le cauchemar commence. Face à ces images insoutenables, le capitaine doit cependant trouver la faille et comprendre le message qu'on lui envoie.
La violence est très présente dans ce roman policier. Elle sert l'intrigue. le lecteur comprend au moment de l'épilogue pourquoi elle a atteint cette apogée.
Dans une course contre la mort haletante, Sandrine Destombes dresse le portrait d'une société en proie aux pires ignominies parfois. C'est noir, c'est troublant . L'écriture d'une rare justesse, les courts chapitres donnent au récit une vivacité qui contribue à tenir le lecteur en haleine.
Une vraie réussite.
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