Episode 1 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Libraire spécialisé en roman policier, Malcolm Kershaw reçoit la visite surprise du FBI.
L'agent Gwen Mulvey enquête sur deux affaires étranges : une série de meurtres qui rappelle un roman d'Agatha Christie, et un "accident" qui fait écho à un livre de James Cain.
Elle espère donc que l'avis d'un expert du genre lui permettra d'interpréter correctement les (rares) indices à sa disposition. Et ce n'est pas tout : Malcolm, quinze ans plus tôt, a publié sur son blog une liste intitulée »Huit crimes parfaits», où figuraient ces deux intrigues.
Serait-il possible qu'un tueur s'en inspire aujourd'hui ? Très vite, l'angoissante certitude s'impose : le tueur rôde déjà à proximité. Malcolm commence à le voir partout, et sent un véritable noeud coulant se resserrer autour de son cou.
Une intrigue irrésistible et une brillante variation autour du roman policier, avec en filigrane cette question éternelle : le crime parfait existe-t-il ?
Episode 1 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Maximum Effort société de production de l'acteur Ryan Reynolds et George Dewey obtiennent les droits pour une adaptation le réalisateur Harry Bradbeer (Fleabag, Enola Holmes) sur le coup.
Cosy mystery rendant hommage au genre roman noir, une intrigue original, elle mêle fiction et réalité, avec un personnage principal attachant, de la nostalgie et des clins d'oeils, une lecture prenante, agréable et addictive, un final surprenant.
"Mon père écoutait ses disques dans le salon, trop fort, en fonction de son degré d’ébriété. La plupart des nuits se terminaient de la même façon, ma mère lui baissant sa musique généralement du jazz, même s’il lui arrivait d’écouter des groupes de fusion, comme Frank Zappa ou Weather Report et mon père râlant qu’elle ne le comprenait pas. Mais tout cela n’était qu’un bruit de fond, car je n’étais plus vraiment là, dans ma chambre. J’étais en Floride, en 1963, traînant parmi les promoteurs immobiliers véreux, les divorcées sexy, à boire de grands verres de bourbon. Et voilà qu’aujourd’hui, à bientôt quarante ans, mes yeux lisaient les mêmes mots, mes mains tournaient les mêmes pages que près de trente ans plus tôt, ces pages qu’un homme d’affaires ou une ménagère avaient tournées il y avait cinquante ans. Un voyage dans le temps."
"Les auteurs littéraires ont toujours éveillé mes soupçons avec leurs espérances d’immortalité. Je préfère de loin les auteurs de thrillers et les poètes. J’aime ceux qui sont conscients de livrer une bataille perdue d’avance."
Malcolm Kershaw est libraire spécialisée en romans policiers et possède sa propre librairie. Un jour il reçoit la visite de l’agente Gwen Mulvey qui enquête sur deux morts suspectes qui semblent s’inspirer de meurtre parfaits commis dans des romans policiers mais pas n’importe lesquels, ceux qui apparaissent dans une liste, « Les huit crimes parfaits » que Malcolm a publié sur son blog quelques années plus tôt.
Cette liste fait référence à des romans qui existent réellement :
Le Mystère de la maison rouge – A.A. Milne
Préméditation – Francis Iles
A.B.C contre Poirot – Agatha Christie
Assurance sur la mort – James M. Cain
L’inconnu du Nord-Express – Patricia Highsmith
Le Bouillon rédempteur – John D. MacDonald
Piège mortel – Ira Levin
Le Maître des illusions – Donna Tartt
Spoiler alert ! Toute l’intrigue de ces livres est dévoilée dans Huit crimes parfaits, de même que les coupables de ces meurtres considérés comme parfaits selon Malcolm le personnage principal. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé l’idée que l’intrigue de ce roman policier s’inspire de crimes perpétués dans d’autres livres du genre. En plus de l’intrigue originale, le rythme est intense, les chapitres sont courts sous forme de page turner ce qui en fait une lecture plaisante. En revanche j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, à les cerner surtout Malcolm qui est un homme froid pour qui on a du mal à éprouver de l’empathie.
https://animallecteur.wordpress.com/2024/05/15/huit-crimes-parfaits-peter-swanson/
Ce livre m'a laissé un peu perplexe.
D'un côté, je l'ai beaucoup apprécié. L'écriture de l'auteur est très agréable et très fluide. Des détails juste ce qu'il faut, le personnage de Malcolm est sympa parce qu'on se plonge avec lui dans toute cette histoire (il est le narrateur) et on y découvre des polars connus grâce à lui et à ses émotions.
Mais d'un autre côté, l'histoire m'a semblé un peu "rechauffée", quelque chose de déjà vu, avec donc peu de suspense.
Je reste un peu sur ma faim mais dans l'ensemble, c'est plutôt une bonne lecture.
Un polar qui parle de 8 autres polars, ça m'intriguait.
Le cocktail ? Malcolm Kershaw, propriétaire de sa librairie qui est spécialisée dans les romans policiers, son deuil, sa liste de « crimes parfaits »..., un agent du FBI, le chat Nero, les poèmes, le froid de l'hiver bostonien..
Ce roman apporte son lot de surprises. On se doute que Gwen cache certains secrets, c'est bien ficelé, cela se lit vite.
Le récit est à la première personne, cela implique complétement le lecteur. J’ai aimé ce libraire froid, en retrait, perdu dans ses pensées et souvenirs mais intrigant), l'ambiance de la librairie – quel beau métier que libraire ! -, les petites scènes de la vie quotidienne, et le chat Nero. La personnalité de l’agent Gwen Mulvey est peu fouillée et ne la rend pas chaleureuse, mais je pense que c’était le choix de l’auteur.
Tout l'intérêt de ce roman, se trouve dans le préféré, ces références à ces vieux polars que nous avons tous lus ( attention spoiler si vous ne l'avez pas fait), la grande Agatha, Ruth Rendell, Connelly, Donna Tart...
Je fus surprise par la fin ( super bien décrite au demeurant). Je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir !
Et la couverture ? J'aime beaucoup. Gallmeister sait faire !
Je recommande ce page-turner qui m'a fait passer un bon moment cosy au coin du feu.
Un roman que je n'ai pas lâché tant j'étais curieuse de savoir comment les évènements allaient s'enchaîner.
Malcolm, un veuf trentenaire, est libraire à Boston. Il y a une quinzaine d'années, il a publié un billet sur son blog listant huit romans policiers où les crimes commis seraient ''parfaits''.
Une agente du FBI rend visite à Malcolm après avoir relié certains des crimes sur lesquels elle enquête à la liste en question. Malcolm va mener une partie de l'enquête à ses côtés, tout en sentant qu'un nœud coulant se resserre autour de lui. Au fil des chapitres, le passé de Malcolm nous est dévoilé. Aurait-il quelque chose à se reprocher ? Le coupable ferait-il partie de son entourage ? Un client de la librairie peut-être.
Un polar original. J'ai bien aimé cette approche à partir d'une liste de romans policiers, même si j'étais loin de les avoir tous lus. J'ai d'ailleurs envie de découvrir certains livres de cette liste à présent.
Un polar atypique que j'ai pris plaisir à lire.
Libraire spécialisé en littérature policière, Malcolm Kershaw vit tranquillement à Boston jusqu’à la visite inattendue de Gwen Mulvey, une agente du FBI. Celle-ci enquête sur une série de meurtres, dont les caractéristiques ne sont pas sans rappeler certains célèbres romans policiers, par exemple « Le meurtre de Roger Ackroyd » d’Agatha Christie. Elle tente de regrouper des crimes ou des accidents qui peuvent avoir un lien avec des crimes parfaits dont les scénarios sont apparus dans des romans policiers… Pour cela il lui faut l’avis d’un expert, raison pour laquelle elle contacte Malcom Kershaw. Celui-ci s’aperçoit que ces crimes font référence à une liste intitulée « Huit crimes parfaits » qui a lui même écrit sur son blog quinze ans plus tôt. Le doute s’installe : le tueur s’en inspire t-il pour commettre ses crimes aujourd’hui?
Malcom Kershaw, personnage central de cette histoire est un être solitaire et taciturne, qui trouve refuge dans les livres. En cause, un veuvage prématuré, son épouse étant décédée cinq ans plus tôt dans un accident de voiture. Lorsque le FBI fait appel à ses compétences littéraire pour résoudre des meurtres, Malcom se sent étrangement menacé. Le tueur s’inspire t-il de la liste de crimes parfaits qu’il a lui-même publié sur son blog? Ou l’individu fait-il partie de ses connaissances et a t-il trouvé le moyen de l’impliquer dans ses méfaits?
Il y a tout de même quelque chose d’inquiétant à imaginer un blogueur interrogé par le FBI parce qu’il a publié une liste de romans présentant des crimes prétendument parfaits! Comme quoi il faut faire attention à ce que l’on écrit sur les réseaux! J’ai trouvé l’idée très judicieuse et pertinente de lier cette liste aux crimes d’un tueur particulièrement ordonné. Ce roman est surprenant et atypique. Mais quoi de surprenant à ce que je sois attirée par un roman qui parle justement de littérature policière ? De multiples références jalonnent cette enquête autour de « crimes parfaits » inspirés par les oeuvres des grands noms du genre. Je ne les connaissais pas tous, mais Peter Swanson n’hésite pas à expliquer en quoi consiste chaque énigme et à le répéter de façon à ce qu’à aucun moment son lecteur ne se trouve perdu. Les révélations progressives concernant le passé obscur de Malcom m’ont obligé à tourner sans relache les pages de ce roman, car la vie de ce discret libraire cache pas mal de mystères, à commencer par l’insolite adoption de son chat !
Un excellent moment de lecture, que je vous conseille bien évidemment : de quoi régaler les passionnés du genre !
Belle découverte de cet été, un roman qui nous fait cogiter, nous amène sur des pistes et finalement nous retourne le cerveau.
Malcolm Kershaw est un libraire, spécialisé dans le roman policier. Dans le temps, il a écrit une liste de roman dont il estime qu'ils sont des crimes parfaits. Attention, pour ceux qui n'ont pas lu les livres de la liste, ça spoile à fond !
Mais cette liste va lui causer des tourments bien plus tard. En effet, des crimes sont commis en relation avec cette liste. Je ne peux pas vous en dévoiler plus, mais c'est très troublant. La magie de la plume de l'auteur nous donne du fil à retordre. On arrive à suspecter tout le monde, sauf le bon ! Enfin, c'est ce que j'ai ressenti, j'ai soupçonné chaque personnage excepté le bon. Et quand enfin le tueur se dévoile, je me suis dit "Mais c'est qui lui déjà ? "
Je n'avais jamais lu de roman dans ce style, mais je trouve ça génial : ma logique est mise à rude épreuve et c'est top. J'ai encore beaucoup de livre à lire, mais je pense que cet auteur va rejoindre les futurs achats.
Conclusion : si vous voulez un roman policier/thriller qui change de l'ordinaire, qui vous pousse à réfléchir, à établir des plans et à revoir sa position à chaque instant, sautez sur l'occasion, vous ne serez pas déçus ! En tout cas, moi, j'ai bien apprécié.
J’avais bien apprécié « Vis-à-vis » de M. Peter Swanson et il me tardait donc de me plonger dans « Huit crimes parfaits », au résumé prometteur et à la couverture, ornée d’un mystérieux chat, très attirante (comme souvent avec les éditions Gallmeister »).
Sans trop en dire sur l’intrigue, sachez que Malcom Kershaw, libraire de son état pour la librairie spécialisée dans le polar « Old Devils », reçoit un jour neigeux de février la visite d’une agente du FBI, Gwen Mulvey. Cette dernière a l’impression que l’enquête qu’elle mène est liée d’une manière ou d’une autre à une liste un jour publiée par Malcolm sur le blog de la librairie. Celle de huit crimes parfaits. C’est le point de départ, assez réussi je dois dire, de ce roman. Et comme avec son précédent opus, M. Swanson réussit parfaitement à nous tenir en haleine en multipliant les rebondissements, notamment en nous dévoilant de plus en plus la psychologie du narrateur, qui n’est autre que Malcolm. On apprendra ainsi la perte de sa femme Claire, morte dans un accident de voiture, et nous découvrirons vite que, bien que libraire spécialisé dans le polar, il n’en lit plus depuis un moment… De plus, au-delà du suspens assez bien ficelé, j’ai aimé l’hommage aux romans policiers et à l’ingéniosité des auteurs, ainsi que l’ambiance d’une Boston sous la neige, très bien rendu. Malcolm a d’ailleurs écrit également une liste des « Mystères pour une nuit froide d’hiver », j’en garde en tête les romans que je ne connais pas encore, la liste est alléchante…
Bref, l’ensemble est solide et je l’ai dévoré en moins de 24 heures, mais comme pour « Vis-à-vis » je déplore le style parfois un peu plat (bien qu’il ne manque pas d’efficacité) et quelques faux-semblants un peu faciles, qui ne surprendront pas le lecteur de polar aguerri. Il reste malgré cela hautement recommandable, et une excellente lecture à n’en pas douter pour une nuit froide d’hiver !
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