Hellshock est un comics très sombre où l’on suit une interne en psychiatrie qui commence son premier jour dans un service rattaché aux urgences. Une de ses taches est de juger les personnes arrivées aux urgences. Elle trie celles qui ont vraiment besoin d’être internées, des simulateurs qui...
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Hellshock est un comics très sombre où l’on suit une interne en psychiatrie qui commence son premier jour dans un service rattaché aux urgences. Une de ses taches est de juger les personnes arrivées aux urgences. Elle trie celles qui ont vraiment besoin d’être internées, des simulateurs qui cherchent juste un toit pour être au chaud et avoir à manger. Qu’une foule de personnes préfèrent finir en hôpital psychiatrique en dit long sur le système social aux Etats-Unis.
En parallèle, pendant ces gardes, elle repère un patient dont l’état se dégrade. Cet homme la fascine, elle a l’impression d’être la seule à l’aider à ne pas sombrer toujours plus loin. Quelle place va-t-il prendre dans son quotidien ?
C’est une vision sombre, très dure et pessimiste. L’histoire oscille entre la folie et le fantastique dès qu’il est question de ce fameux patient.
C’est une expérience de lecture qu’il faut vivre, elle n’est pas facile à décrire.
Le lecteur plonge aux tréfonds de la noirceur humaine via les questionnement de cette interne qui découvre/prend conscience de la misère environnante. Si elle veut bien faire son travail, sa conscience sociale l’influence et veut lui aider à mettre les gens en sécurité. Niveau graphisme, on est sur un dessin qui fait très roman-photo. Les couleurs oscillent selon les pages entre noir et blanc, sépia et l’un des deux premiers auquel est ajouté quelques touches de couleurs.
C’est très particulier mais l’expérience de lecture est intéressante.
J’ai apprécié voir illustrer le fait que tout être humain, même bien préparé à gérer une situation, n’est pas à l’abris d’une surcharge émotionnelle.