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Gueule de bois

Couverture du livre « Gueule de bois » de Olivier Maulin aux éditions Pocket
  • Date de parution :
  • Editeur : Pocket
  • EAN : 9782266256292
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

La meilleure façon d'éviter la gueule de bois ? Ne jamais dessoûler. Fort de ce principe, le journaliste « santé » Pierre Laval s'y attèle dès le déjeuner. Un peu de compagnie, dans ces cas-là, ne fait pas de mal : pour une tournée des grands-ducs, il faut des grands-ducs. En l'occurrence... Voir plus

La meilleure façon d'éviter la gueule de bois ? Ne jamais dessoûler. Fort de ce principe, le journaliste « santé » Pierre Laval s'y attèle dès le déjeuner. Un peu de compagnie, dans ces cas-là, ne fait pas de mal : pour une tournée des grands-ducs, il faut des grands-ducs. En l'occurrence Ollier, écrivain raté, Fanfan, dégénéré supérieur mais dépressif, et Bassefosse, critique d'art pro-Waffen SS. Des princes de la picole, des as de la cuite à rallonge ! La nuit sera longue. Levez le coude et suivez le guide !

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Avis (1)

  • Au commencement, j'ai pensé à Houellebecq. A priori, une bonne chose, sauf à dire qu'il vaut mieux lire l'original. Je me suis surpris au fil des pages à sauter la lecture de quelques lignes dont je voyais qu'elles ne feraient pas avancer l'intrigue. Mauvais signe. Indice que le style ne...
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    Au commencement, j'ai pensé à Houellebecq. A priori, une bonne chose, sauf à dire qu'il vaut mieux lire l'original. Je me suis surpris au fil des pages à sauter la lecture de quelques lignes dont je voyais qu'elles ne feraient pas avancer l'intrigue. Mauvais signe. Indice que le style ne compense pas l'ennui ressenti. La faute à la description des délires de beuverie, qui m'intéressent peu en eux-mêmes.
    Pour autant, quelques passages mémorables ne m'ont pas échappé: la standardiste combative de l'hôpital, l'homme dont le délire est de compter la multiplication des mouches. de grands moments. Tout comme les propos francs des convives lors de la fête parisienne. Des formules rafraîchissantes sur notre société qui explosent en pleine figure. le langage des ivrognes permet d'aborder les tabous (immigration par exemple). Malgré ces fulgurances, on a l'impression que le livre ne repose sur aucune intrigue. Des moments comiques sont décrits, sans plus. Autour d'eux, il faut se coltiner le marché de la filière bois et le retour des loups, qui je pense l'avoir compris, ennuient tout autant les personnages !
    Je peine à défendre la seconde partie du livre, que j'ai bâclée je dois l'avouer. Je retourne à ma lecture du Misanthrope, que j'avais lui-même délaissé (comme quoi...).
    Si certains ont aimé Gueule de bois, je m'incline évidemment, ce n'est juste pas mon cas.

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