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Glenn Gould, star planétaire de la musique classique, génie absolu et solitaire.
Cette biographie retrace la vie du célèbre pianiste canadien pour tenter de comprendre sa personnalité cachée et en percer le mystère. Pourquoi a-t-il arrêté si brutalement sa carrière de concertiste ? Pourquoi est-il devenu une des premières fi gures de l'ère médiatique à vouloir disparaître ? Sandrine Revel met tout son talent au service de cette peinture magnifi que d'un génie au mal-être tangible.
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Cette semaine, Nathalie et Sabrina, nos deux explorateurs, ont lu le roman graphique de Sandrine Revel, "Glenn Gould une vie à contre temps" (Dargaud)
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Glenn Gould a marqué son temps et son art. Par son originalité et son perfectionniste. Cette posture très basse, voutée, au plus près d'un clavier qu'il attaque staccato. Un toucher unique qui donne une place à chaque note. Même dans les Variations Goldberg, son enregistrement emblématique juste troublé par cette mélopée étonnante qui vient souvent accompagner ses envolées virtuoses et par le rythme de son pied. Un artiste qui a su sublimer par son interprétation l'œuvre de Bach et de Schoenberg. Derrière l'originalité de l'interprète se niche un monde intérieur d'une étonnante richesse et d'une intensité qui tient à distance le public, sa famille, ses proches. Peu d'élus ont eu la chance de partager l'intimité de l'artiste, ses bizarreries, son génie.
Sandrine Revel, passionnée, nous livre ici une vision originale des moments forts de la carrière de l'artiste. Elle y revisite la précocité de son talent, son enfance surprotégée par des parents aimants et exigeants à la fois, ces débuts de concertiste, la fin prématurée de ses apparitions en public, sa quête éperdue de la perfection. Un parcours qui nous est conté ici sous une forme qui transcende constamment le temps, l'espace, le rythme. Des aquarelles sombres , empreintes d'une mélancolie feutrée lors que nous suivons le réel de l'artiste, plus colorée quand nous pénétrons son monde intérieur. Il se dégage beaucoup de respect et de douceur de cet album étrange et intimiste. A lire en l'écoutant.
Je tiens tout d'abord à remercier Lecteurs.com pour cet envoi et leur confiance.
Sandrine Revel nous propose une biographie du génie Glenn Gould, pianiste de talent et star de la musique classique. Médiatisé malgré lui, l’artiste canadien reste une personnalité mystérieuse et admirée. Sandrine Revel va mettre en scène son enfance, ses débuts dans la musique et tout son parcours de pianiste mais également mettre en avant l’homme solitaire et angoissé.
Les illustrations sont à l’aquarelle et cela donne une grande douceur à l’histoire malgré les épisodes parfois tragiques de sa vie. Entre son malaise parmi la foule, son anxiété permanente et ses tendances hypocondriaques, Glenn Gould apparaît vraiment comme un génie en décalage avec son monde. Même devant son piano, il vit la musique en solitaire. Les concerts lui importent peu et il souhaite très tôt arrêter les tournées pour se consacrer à la composition. Le travail en studio convient bien mieux à sa recherche de perfection et d’éternel.
J’ai été sensible aux illustrations : le trait et les couleurs choisies en font un bel ouvrage. Cependant, je suis restée en dehors de cette lecture. J’ai quelque fois été perdue dans l’histoire. Nous faisons des allers-retours constants entre le moment l’hospitalisation de Glenn Gould et le fil de sa vie qui se déroule depuis l’enfance. Je ne suis pas contre ce type de narration mais le lecteur est un peu seul pour s’y retrouver et par moment, il me fallait faire une pause pour savoir qui était quel personnage. Par moments, nous partons dans des envolées oniriques assez obscures également. Certaines sont clairement lisibles et en lien avec le passé de l’artiste mais d’autres sont moins évidentes.
En bref, malgré de belles illustrations, je trouve que le lecteur est un peu abandonné dans sa lecture. Je ne sais pas si c’est moi qui suis restée insensible au sujet ou si l’auteure a voulu s’adresser en premier lieu aux inconditionnels du pianiste. Dans tous les cas, ce fut plutôt une déception pour moi.
Sandrine Revel a choisi de nous raconter la vie du célèbre pianiste canadien Glenn Gould. Victime d'un AVC, il est sur son lit d'hôpital. A travers des souvenirs du pianiste et des petits témoignages de sa famille qui nous permettent de cerner ce personnage singulier, nous entrons dans son monde. C'est un musicien exceptionnel et complexe, fragile et solitaire, maniaque et quelque fois incompris que nous découvrons tout au long de l'ouvrage. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée, qui est très particulière, tout autant que Glenn Gould.
C'est une sorte de petite biographie, qui mise sur l'émotion. Il y a quelque chose de très intime, de poétique dans ces vignettes. Nous découvrons des dessins aux traits doux et soignés, dans des tons souvent gris, emplis de nostalgie et de sensibilité. Les expressions de son visage lorsqu'il joue, sa façon de se tenir, ses mains sur le piano, un disque qui tourne. C'est vivant. On entendrait presque quelques notes de musique...
De très courtes scènes nous sont représentées, la plupart ne faisant pas plus d'une page. Il n'y a pas non plus d'ordre particulier niveau chronologie. On assiste à des épisodes importants de sa vie qui refont surface. A quelques souvenirs d'enfance. A ses interprétations uniques. Ses délires. A toutes ces petites choses qui l'indisposent ou au contraire le rendent heureux. C'est à la fois confus et beau.
On ressent tout l'amour qu'il mettait dans sa musique, ou plutôt sa quasi obsession pour la musique. Sandrine Revel nous décrit ici un interprète hors pair, un génie du piano. Ca m'a aussitôt donné envie de l'écouter et je ne peux que vous renvoyer vers l'une de ses nombreuses impressionnantes interprétations : http://youtu.be/qB76jxBq_gQ
Verdict : Une belle découverte et un bel hommage à ce prodige. Merci Lecteurs.com.
Sandrine Revel a tenté le pari audacieux de réaliser une bande dessinée sur la biographie du célèbre pianiste canadien Glenn Gould.
L’histoire commence au moment où il est victime d’un AVC. Depuis sa chambre d’hôpital, nous sommes plongés dans ses souvenirs et ceux des personnes qui l’entourent. L’auteure nous révèle pourquoi le prodigieux musicien n’aimait pas jouer en public et des anecdotes sur l’artiste : son amour pour les animaux, la relation très importante à sa chaise ou son piano, sa façon de se tenir ou encore ses manies.
J’ai beaucoup apprécié découvrir la personnalité complexe de ce musicien que je ne connaissais que de nom. J’ai trouvé que le personnage était attachant par ses fragilités (sa peur des autres, sa solitude ou encore son hypocondrie)
Les dessins sont très beaux et sensibles. Sandrine Revel utilise des vignettes de différentes tailles. J’ai aimé ce procédé qui permet de donner du rythme au récit et de pouvoir sublimer des petits détails (notamment quand Glenn Gould joue du piano, plusieurs petites vignettes permettent de voir les diverses émotions sur son visage ou les positions des doigts sur les touches du piano). Le graphisme est très riche par l’utilisation des couleurs (froides, rouge et noir), par les détails dans l’expression des personnages, la forme et la taille des vignettes. Les planches de la position des mains sur les touches sont magnifiques et nous plongent dans sa musique.
Si j’ai beaucoup apprécié découvrir la biographie de Glenn Gould à travers la bande dessinée, j’aurai aimé que l’auteure aille encore plus loin car j’ai eu l’impression de survoler rapidement les moments importants de sa vie et j’aurai eu envie d’en savoir plus. De plus, j’ai trouvé certains passages un peu abstraits. Il m’a été parfois difficile de me retrouver dans les passages de sa vie (changements d’époques ainsi que les différents personnages.)
Sandrine Revel s’est beaucoup documentée pour créer cette bande dessinée. J’ai trouvé intéressant qu’elle nous fasse part de ses références, play-list et discographie qui permettent aux lecteurs d’aller plus loin s’ils le souhaitent dans la découverte du musicien.
C’est une très belle bande dessinée qui nous entraine dans un décor onirique (masque de chien, ours polaire, banquise, ciel nuageux). Elle est riche et très bien documentée. Ce fut une très belle découverte.
Je remercie les « lecteurs.com » et « Dargaud » pour cette très belle bande dessinée musicale découverte dans le cadre du prix des ados Livres et Musiques de Deauville.
J'ai aimé ce livre, car lorsqu'on le lit, on entends un air de piano résonner dans sa tête. Les dessins sont magnifiques, notamment les ciels nuageux. Au fil des pages, on apprends à aimer ce singulier personnage, à comprendre sa philosophie et même à s'identifier à lui. On commence à penser Glenn Gould invincible et éternel, et puis on apprends (ou plutôt réapprends) avec tristesse sa mort.
J'ai apprécié les belles illustrations de cette bd, mais je trouve qu'il y a de trop nombreux flash-back qui casse le rythme du récit.
Si je connais son nom et ai déjà écouté quelques-unes de ses interprétations, j’avoue que je ne m’étais jamais souciée de sa biographie. Glenn Gould nait en 1932 au Canada et meurt le 4 octobre 1982 à Toronto. Quand commence la BD de Sandrine Revel, Glenn Gould vient d’avoir un AVC qui lui sera fatal. Depuis son lit d’hôpital, les souvenirs reviennent, les siens bien sûr, mais également les souvenirs de tous ceux qui l’entourent. Famille, professeur, parents, journalistes, tous ceux qui ont à un moment croisé la route de cet interprète exceptionnel et unique, tant par son talent que dans son comportement. Ses manies d’artiste, sa chaise qui grince mais qui lui correspond, son piano, sa façon de se tenir, de s’habiller, sa passion pour les animaux, sa singularité artistique innée, son éternelle solitude, sont décrits au fil des pages avec beaucoup de finesse malgré parfois la rudesse de certains traits.
En changement de couleur, sombres et froides ou d’avantage en teintes rouges et noires, de graphismes en contours carrés ou arrondis, multitude de variations de mains sur le piano, à l’infini, comme les interprétations de Glenn Gould, l’auteur nous transporte d’une époque à l’autre, de l’enfance aux premiers concerts, des leçons de piano aux tournées magistrales, des tensions et des peurs irraisonnées de l’enfance aux crises hypocondriaques de sa vie d’adulte, c’est un artiste complexe qui se dévoile. C’est étrange, coloré mais parfois sombre, couleurs d’hiver ou de souffrance, étonnant profusion de vignettes, comme des successions de gros plans, en particulier sur les mains de l’artiste, pour une plongée prenante dans cette vie d’un artiste accompli, insolite et prodigieuse en même temps.
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