Un refuge pour vivre et créer.Les frasques de George Sand sont fameuses : ses liaisons hors mariages, son rejet de la bienséance hypocrite, son accoutrement masculin, son retentissant et passionné combat en faveur de l'émancipation et des droits de la femme... L'autrice fait parler d'elle, résonner sa voix et, en s'adressant par l'écriture au monde, elle est aussi et avant tout célébrée pour son oeuvre prolifique. Dans ses textes, la campagne berrichonne a une place primordiale. Ses livres décrivent l'atmosphère campagnarde d'un monde qui n'existe plus mais qui fut le sien. George Sand, si elle a fréquenté Paris, a passé la majorité de son existence dans sa demeure de Nohant. Ce domaine familial, où elle a grandi et vécu à partir de ses quatre ans, lui a donné l'amour des grands espaces et de la liberté. C'est dans cette maison qu'elle s'est passionnée pour les histoires, c'est dans cette maison qu'elle a fait son éducation mondaine et paysanne. C'est là-bas qu'elle a vu mourir tant de ses proches, et c'est là-bas qu'elle-même, elle mourra. Lieu isolé, paradis rupestre, cette bâtisse accueillera Liszt, Balzac, Delacroix, Flaubert ou même Chopin pendant presque dix ans. Nohant est, pour George Sand et ses invités, un lieu où peut fleurir la créativité.Dans un album qui revient sur l'existence de la célèbre autrice, Chantal Van den Heuvel et Nina Jacqmin insèrent en toute subtilité un second personnage principal : le domaine de Nohant. Témoin essentiel de l'existence de tant d'artistes, ses murs contiennent l'écho de voix qui continuent à passionner les esprits du monde entier.
Un album réalisé en partenariat avec Le Centre des Monuments Nationaux.
Pour mon anniversaire, on m’a offert de nombreux livres – ma bibliothèque va exploser – dont la bande dessinée George Sand, ma vie à Nohant. Cette lecture, outre le plaisir que j’ai à lire des bandes dessinée, s’inscrit parfaitement dans mon travail pour la rentrée puisque je travaille autour de La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges. J’y vois donc une lecture complémentaire à proposer à mes élèves !
La bande dessinée ne s’ouvre pas seulement sur la vie de George Sand, racontée dans un souvenir que les littéraires nommeront analepse, elle met en avant un lieu, une demeure familiale, la maison de Nohant – et bingo, je vais pouvoir proposer cette lecture également aux étudiants de BTS pour le thème « dans ma maison » ! Arrêtons avec le travail et parlons plutôt de cet ouvrage qui outre des dessins très réalistes et plaisants – j’ai parfois un peu de mal avec certains traits de crayon – est une belle biographie de George Sand. De son enfance à sa mort, on apprend le destin particulier de celle qui pour avoir un jour sa place dans le monde décida d’adopter les tenues, le patronyme masculin. Certes sa vie sentimentale, amoureuse est évoquée mais ce que l’on retient de cette bande dessinée, c’est surtout l’engagement politique de cette femme d’exception. Femme de lettres mais aussi femme de convictions, George Sand a toute sa vie lutté pour les femmes – même si quelques contradictions apparaissent entre son positionnement maternel et ses décisions personnelles.
Cette bande dessinée est un très bel ouvrage qui permettra à ceux et celles qui ne la connaissent pas de découvrir George Sand et aux autres d’en apprendre un peu plus !
En résumé : un joli cadeau d’anniversaire qui allie utile et agréable !
Quand on évoque ce nom, il n’est pas inconnu, mais connaît-on réellement George Sand ? À part l’image d’une femme forte et libérée auteure prolifique qui osait les tenues masculines , c’est peu ...
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Chantal Van Den Heuvel ouvre cette bio avec un événement fort, celui de la libération officielle de George avec son mari tyrannique devant les tribunaux et surtout la récupération de Nohant, sommaire qui lui est chère... et nous comprendrons pourquoi !
L’auteure revient sur l’enfance de Aurore Lucile Dupin de Francueil avant qu’elle ne devienne George. Sa famille, ses amours , ses souffrances et surtout son envie de liberté ! De l’enfant espiègle, à l’ado rebelle, à la femme amoureuse, la mère aimante et l’artiste qui saura jouer dès mots . Une vie faites aussi de nombreuses rencontres riches.
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Je retrouve avec plaisir le crayon de Nina Jacqmin, qui m’a paru différent , peut-être avec cette colorisation pastel donnant un effet poudré qui se marie parfaitement avec les décors et les vêtures du XIXème siècle .
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Une bio complète et enrichissante pour laquelle je n’aurai pas dit non à quelques pages en plus pour libérer certaines planches de phylactères parfois trop nombreuses.
Ce n’est qu’un détail car découvrir la vie de cette femme fut un plaisir total .
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Certains d’entre nous avons ce petit truc qui font que se sent bien malgré tout .... pour George... c’était Nohant !
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