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Je suis l'un de ceux que l'oeuvre de Salinger a illuminés comme s'ils étaient sous le coup d'une révélation.
John Updike, The New York Times Book Review, 1961 Initialement publié dans le New Yorker en deux livraisons distinctes, Franny en 1955 et Zooey en 1957, puis réunis en volume en 1961, Franny et Zooey s'attache aux deux plus jeunes des enfants Glass, tous connus pour leur précocité intellectuelle.
Dans la première courte nouvelle, Franny la benjamine passe le week-end avec son petit ami, Lane Coutell. Alors qu'ils sont en train de déjeuner et que Lane tente d'impressionner Franny avec son travail universitaire, celle-ci est victime d'un malaise, qui se révèle de nature spirituelle : comme antidote à la superficialité et à l'égocentrisme ambiants, la jeune femme s'était mis en tête de suivre les enseignements d'un petit livre mystique prônant la prière perpétuelle. Affaiblie par cette pratique, elle avait peu à peu sombré dans une dépression profonde.
Le second texte suit Franny à son retour dans l'appartement familial de l'Upper East Side à Manhattan, deux jours après son malaise. Zooey, le plus jeune garçon de la famille, et Bessie, leur mère, s'inquiètent de l'état dans lequel ils trouvent Franny. Inspiré par quelques citations philosophiques de Seymour et par une lettre de Buddy - les deux imposants frères aînés, véritables monstres sacrés de la famille Glass -, Zooey va tenter d'aider Franny à dépasser sa dépression et à trouver sa voie vers l'illumination.
Franny Glass, sœur de Zooey, étudiante dans une université de prestige et goutant au théâtre en aimant s’y produire sur scène, se montre soudainement désenchantée de tout et dit être écœurée par l’égocentrisme du monde.
Dans la première partie, elle va rencontrer son petit ami Lane pour passer le week-end du match avec Yale. Avant de s’y rendre, ils iront au restaurant et c’est là que Lane, brillant étudiant féru de littérature, va se rendre compte du changement de comportement de Franny qui, dès son arrivée à la gare, s’est mise à attaquer tout ce qu’il disait et tourner ses idées en dérision.
Très pâle et sans appétit, elle s’excusa pour se rendre aux toilettes où là, elle sortit un petit livre de son sac et le serra contre elle en murmurant des mots silencieusement.
De retour à table, Lane lui proposa son mouchoir car elle était en sueur mais elle préféra trouver ses propres kleenex et c’est en vidant son sac sur la table que Lane vit le petit livre qui attisa sa curiosité. Elle expliqua qu’il s’agissait d’un bouquin pris par hasard à la bibliothèque qui s’appelle « Le chemin du pèlerin» racontant l’histoire d’un paysan russe cherchant à savoir ce que la Bible veut dire par l’homme qui doit prier tout le temps sans jamais s’arrêter. Il se met à traverser la Russie en espérant trouver quelqu’un qui saura lui expliquer jusqu’à sa rencontre avec un starets qui lui parle d’un ouvrage intitulé le Philokalia, une méthode de prière absolument incroyable qu’il enseigne à tout le monde sur son chemin.
De plus en plus pâle, Franny finit par s’évanouir dans la salle de restaurant.
Bref, c’est ainsi que Franny se retrouve sous une emprise mystique, la faisant abandonner le théâtre et ses études, la rendant anémiée et désintéressée de tout sinon psalmodier en continu une prière avec des mots inaudibles.
De retour à New York, elle inquiète sa mère ex-danseuse étoile et Zooey, son frère acteur professionnel, qui vont à leurs façons, essayer de la sortir de sa léthargie en la raisonnant et en l’entourant, bien que la mère doit aussi faire face à l’insolence de son fils marquant l’écart des générations entre parents et enfants.
J.D. Salinger va occuper son texte en deuxième partie par une très longue discussion entre la sœur et le frère qui aura le plus grand mal à faire passer ses idées auprès de sa cadette hermétique, grognonne et butée mais finira en toutes dernières lignes à la sortir de son enfermement après multiples échanges sur la signification de la prière à Jésus en posant la question qui taraude l’écrivain lui-même, de savoir comment vivre face à l’égoïsme et l’égocentrisme dans le monde.
Texte assez complexe mais dont j’ai surtout apprécié le style d’écriture aux descriptions cinématographiques, vivifié par l’apport de nombreux dialogues denses et riches de réflexion servis par une modernité de langage qui en fait la fluidité de la lecture.
Un livre histoire de réfléchir..
La majorité du livre est constitué de dialogues sur des échanges d'idées. En quête spirituelle, Franny et Zooey, personnages avec une intelligence supérieure et de par ce fait, inadapté sociaux, cherchent un sens à leur existence. Par des questionnements philosophiques ils vont se tourner vers la spiritualité, vers un ésotérisme oriental et nous amener à réfléchir sur nous même. Un livre à mettre entre les mains des plus érudits.
Le sublime roman d'une famille du surdoués hyper sensibles pleine d'amour de bizarreries et d'amour...
Une famille ultra-attachante , une écriture subtile ,un roman formidable !
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