"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il faut une certaine dose de courage pour braquer une banque au volant d'une camionnette de boulangerie. Ou une certaine dose de bêtise. En tout cas, ça ne passe pas inaperçu. Et quand il s'agit de remettre la main sur le butin, flics et voyous se lancent dans la course. Pour Nick Valentine, ex-policier devenu détective privé, c'est l'occasion rêvée de se refaire. À chaque loi qu'il transgresse, à chaque bourbon qu'il descend, à chaque cachet d'Oxycontin qu'il avale, il s'approche un peu plus du jackpot. Ou de la noyade dans le Missouri.
Des voleurs qui essaient de voler d'autres voyous, de la drogue, des filles aguichantes, un flic sous amphétamines, un casse qui tourne mal, de l'alcool, quelques crétins et cela donne cette course contre la montre.
Ha oui, et un chien qui s'appelle Frank Sinatra.
C'est déjanté avec un langage outrancier.
C'est d’ailleurs le style et les personnages peu fréquentables qui m'ont plus et fait sourire dans ce récit.
Néanmoins l'intrigue tourne un peu en rond et je me suis lassée sur la fin.
Un avis en demi teinte.
Je craque sur le titre, sur la couverture de ce roman, et sur le roman !
Le personnage principal Nick Valentine est détective privé.
Il vit dans un taudis …Son bureau/appart.
Nick Valentine est alcoolique, drogué, et aime bien casser la gueule aux gens.
Par contre, il ne boit plus de café et ne fume plus…Oui c’est sûr que là ça ferait peut être trop de dépendances ! MRD !
Il dit de lui-même que c'est un alcoolique parfaitement opérationnel.
Ce roman est un condensé de violence brutale et de dérision.
C'était le premier et irrésistible livre de Matthew Mac Bride.
J’ai tenu jusqu’à la page 63. J’aime bien les polars même noirs mais c’est trop. Trop vulgaire, trop cruel et veut paraître plein d’humour. Ce n’est pas pour moi.
Bienvenue dans le monde terrible mais irrésistiblement drôle de l’alcoolisme, de l’atavisme et de tous les autres ismes du même genre.
Du noir qui vous fait rire, ce n’est pas si souvent, il faut en profiter. Le titre d’abord : Frank Sinatra, « Fly me to the moon », j’entends déjà sa voix chaude et séductrice et puis le mixeur… et là je me dis c’est pour moi, forcément.
Si Erlendur est un modèle de probité alors Nick Valentine est son exact opposé. Nick Valentine, ex-policier maintenant détective privé ne supporte son quotidien que grâce à quelques cachets d’Oxycotin, des litres de bière, un nombre incalculable de scotch et whisky accompagnés quand l’occasion se présente d’une ou deux lignes de coke. Et puis bien sûr, il y a la présence de Frank Sinatra, son Yorkshire terrier.
Quand un matin, Norman Russo à la bonne idée de se suicider à coup de batte de Base-ball, il a vraiment choisi sa journée, un temps de merde et rien à la télé. Est-ce que cela a à voir avec les deux débiles qui ont attaqué une banque avec une camionnette de boulangerie avant de se faire dessouder et que le butin ne disparaisse ? On peut le penser.
Du coup, Navigant entre deux eaux, entre la police et les gangsters qui ont tous besoin de ses services, Valentine et son associé (imposé) Ron l’Amish mènent l’enquête et se lance lui aussi à la recherche de l’argent volé en espérant bien pouvoir en profiter pour renflouer des comptes et offrir des croquettes à Frank.
Mc Bride nous emmène dans un roman policier fou, sans morale ni bon goût. Bien au contraire. Alors préparer vous parce que ça va saigner, éclabousser, calciner, trancher, snifer et boire au milieu des tordus, camés et autres idiots (« Ne pas laisser de trace d’ADN. Telly était malin, il regardait Discovery Channel »). Une panoplie de pauvres types qui nous régalent de scène d’anthologie comme : la scène de torture dans la crypte d’une église, le cambriolage dans l’appartement de Parker et la grandiose scène finale que Quentin Tarantino ne pourrait pas renier. Sid l’anglish aurait mieux fait de se tenir à carreaux.
De l’ultra-violence certes mais rempli d’un humour incroyable, le tout mené à un train d’enfer. Indispensable accompagné d’un bloody Mary.
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MDR ET PAS MRD !!! moi aussi je dois abuser de la drogue ou de l'alcool ou du langage SMS!