Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
Cette saga familiale après les « déracinés » nous emporte entre fiction et faits réels. Un récit dense et captivant !
Les romans indispensables de cette rentrée littéraire de janvier 2018
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Revue de presse livres de décembre
Olivier Bourdeaut ne s’encombre pas de la vérité. Il lui préfère la fantaisie, la folie, les mensonges et l’amour. “Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire.”
Il fait danser et tourbillonner ses personnages au son d’un même morceau qui tourne lui aussi en boucle : Mr Bojangles de Nina Simone. “Cette musique était vraiment folle, elle était triste et gaie en même temps.” Vraiment folle comme cette famille virevoltante. Une mère au comportement fantasque et extravagant, qui irradie de “ces pieds de nez perpétuels à la réalité, ces bras d’honneur aux conventions, aux horloges, aux saisons, ces langues tirées aux qu’en-dira-t-on.” Un père formidable et généreux capable d’inventer chaque jour un prénom différent pour sa femme. Et un petit garçon riche de cette atmosphère festive et de cet amour fou. Chez ces trois-là, on n’ouvre pas le courrier, on promène en laisse une grue de Namibie, on saute sur les lits plutôt que d’y dormir, on joue aux dames sur le carrelage de l’entrée, on fait la fête toute la journée et toutes les nuits.
Mais derrière la musique et la joie brûle une vilaine réalité qui résiste aux mensonges à l’endroit et à l’envers. Père et fils assistent, démunis, à la métamorphose de la femme de leur vie. Des humeurs changeantes, de la colère et de la tristesse en cascade, “de drôles de fous rires malheureux” viennent secouer le bonheur familial.
Comment faire avec toute cette folie ? Une vie à manger des médicaments, ce n’est pas une vie. Alors autant s’emplir de poésie, laisser valser la musique et continuer les beaux mensonges, de la première à la dernière danse.
J’ai eu beaucoup beaucoup de mal à aller à la fin du livre. J’ai préféré le film.
L’écriture est particulière, le style détonant.
Je n’ai pas accroché.
Une pépite pleine de poésie, et dire que ce livre attendait patiemment dans ma PAL.
"EN ATTENDANT BOJANGLES" c'est l'histoire d'une famille un peu loufoque qui vit au gré des crises de folie de la maman,ou comment changer le regard sur le monde et la maladie . C'est aussi et surtout une magnifique histoire d'Amour, pleine d'abnégation et d'arrangement avec la réalité.
Comment vivre au quotidien avec une personne qui n'a pas les mêmes notions de la réalité ?
Comment faire en sorte que cette personne ne soit un danger pour personne ?
C'est très bien écrit, l'auteur maniant avec brio la prose et la poésie pour nous faire sourire et l'histoire est très touchante, comme ses personnages d'ailleurs. On accepte de bon gré de se laisser embarquer dans le quotidien de cette famille résolument pas comme les autres.
Un roman qui se lit d'une traite et qui a fait écho tout de suite pour moi.
Presque un classique de la littérature, à ne pas manquer.
J'ai beaucoup apprécié. Lecture fluide facile à lire, histoire entrainante, empreinte de passion, de tristesse mais aussi d'espoir ! Un peu ubuesque sur certain points, mais cela ne nuit pas au récit. Vraiment une agréable surprise!
Oulala...
Comment vais je pouvoir expliquer pourquoi je n ai pas aimé cette histoire alors que les critiques sont dithyrambiques !! ?
Pourtant c'est la vérité, je n'ai rien ressenti pendant la lecture de ce livre, je n'ai ni pleuré ni rigolé... même pas une once d émotion ! Ah si, je mens car j'ai biensur écouté la chanson de nina Simone et là oui j avoue avoir eu des frissons ! Quelle voix ❤ mais bon revenons en au livre !!!
J aimerais reprendre mot pour mot la critique de ziliz car j'ai exactement le même ressenti ! Trop de légèreté pour évoquer le tragique !!! Et il faudrait en sourire voire même en rire ? Non ça ne fonctionne pas avec moi ... tant pis !
C'est lors d'une journée pluvieuse que j'avais dévoré ce beau roman. J'en garde un excellent souvenir. C'est plein de naïveté et d'absurde, entre Le petit Nicolas et l'Écume des jours. J'ai frissonné et pleuré. J'ai écouté Mr Bojangles de Nina Simone et ri avec leur folie.
Drôle.
Triste.
Poétique.
Parfait.
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