Que deviennent nos élans, nos illusions, et comment rester fidèle à ce que l’on est ?
Que deviennent nos élans, nos illusions, et comment rester fidèle à ce que l’on est ?
Bonjour . Qui connaît Benjamin Purnell ? Mais si ..., ce beau garçon avec un charisme tel qu'" on raconte que si vous aviez un dollar en poche au moment de rencontrer le roi Ben , celui-ci vous l'extorquait à force de charme avant que vous vous sépariez.."
Benjamin Purnell , ce séducteur , que tous et toutes voulaient comme guide , comme "Dieu..." : N 'est -ce pas ce qui déclencha tout? Vouloir un homme pour "Dieu"....
Voici l'histoire de Benjamin Purnell et de sa colonie , qui sut convaincre un grand nombre d'hommes et de femmes d'entrer dans LA MAISON DE DAVID jusqu'à l'explosion ...
Un monde où "des chrétiens , prônant soi-disant le célibat, installés dans le Midwest, au milieu des fermiers et des entrepreneurs et qui gérait un des parcs de loisirs les plus populaires et lucratifs du pays" furent , pour certains, assaillis du doute de la pureté de leur choix de vie , d'adhérer à tout ce que prônait leur prédicateur , leur guide . Découvrez un monde où tout n'est pas ce qu'il semble être ...
Belles lectures. Prenez soin de vous
Ce court roman est une fiction inspirée d'une histoire réelle qui a fait couler beaucoup d'encre au début du vingtième siècle et donné lieu à un procès, celle de la secte de la Maison de David à Benton Harbour, Michigan, avec à sa tête le gourou Benjamin Purnell.
Ici, hors les coupures de presse et extraits du dossier judiciaire, tout est suggéré plutôt que décrit, le tout dans une langue poétique qui contraste avec l'aspect sordide des faits subtilement évoqués.
C'est magistralement construit et la magie du récit opère totalement.
https://animallecteur.wordpress.com/2018/10/23/eden-springs-laura-kasischke/
Je ne pense pas avoir réellement d’auteur préféré mais on pourrait classer Laura Kasischke dans cette catégorie.
Comme dans tous ses romans, Laura Kasischke aborde des thèmes que j’adore : l’adolescence, la famille, les relations de confiance, le danger proche… le tout écrit de manière très sensorielle et envoûtante. Mais cette fois ce n’est pas un roman c’est plutôt une nouvelle de par sa taille et puis ça mêle textes documentaires, photographies et fiction.
A partir de faits réels et d’un homme qui a existé, Benjamin Purnell, un gourou prônant la jeunesse éternelle, une vie sans violence et sans sexe sauf pour lui et les adolescente, Laura Kasischke va donner la parole aux femmes. Il y a celle qui s’est enfuie, celle qui vieillit, celle qui espère être élue, celle qui est enceinte et toutes les autres. Eden Springs quant à lui est un parc d’attraction, un endroit luxurieux, ouvert au public tenu par les membres de cette « communauté ». Une secte qui a l’apparence d’une communauté idéale dont tous les membres sont vêtus de blanc, qui vie essentiellement de la vente de fruits et qui est reconnue grâce à son équipe de base-ball réputée. Jusqu’au jour où le cadavre d’une jeune fille étranglée est retrouvée dans le cercueil censé recueillir le corps d’une vieille dame.
Avec Eden Springs on flirte entre la réalité et le surnaturel, c’est envoûtant, l’atmosphère prend possession du lecteur. J’y ai retrouvée tout ce que j’adore dans l’écriture de cette auteure même si j’aurais bien lu 200 pages du plus sur cette histoire.
Un très très court roman/fiction/récit de Laura Kasischke, car il ne fait réellement que 150 pages, le reste étant composé de photos et d’une postface de Lola Lafon sur le travail d’écriture de l’auteure, tant pour ce livre que pour ses autres ouvrages.
J’aime habituellement les livres de Laura Kasischke, mais j’ai su rapidement que je n’accrocherais pas à celui-ci : mi-fiction, mi-réalité, je ne m’y retrouve jamais. Donc ce roman ne fait pas exception.
Le prétexte : l’histoire de la communauté rassemblée à Ben Harbor, Michigan, autour d’un homme, Benjamin Purnell, au début du XXème siècle. Charismatique, il séduit les foules mais surtout les jeunes filles... qui bien souvent tombent enceintes de ses œuvres.
Un fossoyeur enterre un cercueil qui est censé contenir une femme âgée, mais dont il découvre qu’il s’agit d’une jeune femme. La police doit enquêter.
Laura Kasischke utilise sa recherche documentaire pour mettre en exergue quelques témoignages historiques et bâtir une fiction car les personnages sont inventés, sauf le principal, bien sûr. Elle réussit à recréer un univers qui semble lumineux avec le parc d’attractions d’Eden Springs, les vergers alentours, les habitants tout de blanc vêtus. Une ville dans la ville, à fortes retombées touristiques et économiques. Mais au-delà des apparences, se cache le sordide : rapports sexuels contraints avec de très jeunes filles pour les amener vers l’éternité, manipulation religieuse (on dirait sectaire aujourd’hui), relations et jalousie entre adeptes s’apparentant presque à un syndrome de Stockholm. Et un autre personnage central, Cora Moon, l’ex-enseignante devenue collaboratrice du gourou, qui œuvre dans l’ombre.
Je ne suis pas déçue de l’avoir lu car je savais à quoi m’attendre, mais je n’en garderai pas un souvenir impérissable...
J’ai par contre trouvé beaucoup d’intérêt à la postface de Lola Lafon.
lirelanuitoupas.wordpress.com
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Merci pour cet avis. Ça a l'air intrigant et fort.