"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Danny Torrance, le petit garçon, qui, dans Shining, sortait indemne de l'incendie de l'Overlook Palace, est devenu un adulte. Alcoolique et paumé comme l'était son père, il est maintenant aide-soignant dans un hospice où, grâce aux pouvoirs surnaturels qu'il n'a pas perdus, il apaise la souffrance des mourants. On le surnomme Docteur Sleep. Lorsqu'il rencontre Abra, une fillette de 12 ans pourchassée par un étrange groupe de voyageurs, Danny va retomber dans l'horreur. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal...Point de normalité chez King, juste un voile d'apparences jeté sur la réalité du monde et un sillon, approfondi de livre en livre. Clémentine Goldszal, Les Inrockuptibles.King prouve encore une fois qu'il est un conteur diabolique, capable de nous éblouir avec de la poudre de perlimpinpin comme de nous faire toucher la réalité la plus poisseuse. Cécile Mury, Télérama.
Pour ceux qui connaissent Shining, il s'agit tout simplement de la suite : Danny Torrance a grandi mais les démons le tarabustent encore et toujours.
En 36 ans (1977-2013, le temps qu'il aura fallu pour réfléchir à la suite de Shining) le style de King a évidemment évolué (moins en prise avec ses démons personnels de l'époque, les mêmes qui ont bercé les premières années du jeune Danny : l'addiction à l'alcool).
Le pitch : Danny a une quarantaine d'années, il est alcoolique (il boit pour échapper à son « Don », une calamité), il suit le programme des AA soutenu par deux hommes rencontrés dans un bled, Frazier, et finit par trouver un poste d'aide-infirmier en hospice (grâce à ses pouvoirs, il aide les mourants à passer avec plus de douceur de l'autre côté). C'est lui le docteur Sleep.
Ensuite il y a ces appels d'Abra Stone : à 13 ans seulement, elle possède des aptitudes phénoménales, en plus de communiquer par pensées avec Dan… Elle l'appelle à l'aide, elle est en danger : le « noeud vrai », une bande de dégénérés (légèrement vampires sur les bords), sont à sa recherche.
Ils circulent en camping-cars « dernier cri » (c'est roots ça ?)
(Les noms qu'ils portent, vous m'excuserez la digression, sont à se taper le cul par terre! Phil Amphet', Graines à canari, Pois sec, Andi la piquouse, Dada Doug, Baba la rouge, Grande G, Rose Claque, Grand-Pa Flop…)
Bref, bref, ils veulent sa vapeur ! Il s'agit de torturer jusqu'à la mort les enfants qui ont le don pour en tirer la dite vapeur : ils vont ensuite la siffler (comme Danny ses pintes de bière au final) et se prendre vingt ans de moins en deux secondes. Seulement voilà, la vapeur commence à manquer et Abra a beaucoup de pouvoir, ce qui signifie vapeur à gogo !
J'avoue que j'ai eu du mal à m'y mettre pour une fois : les scènes scabreuses du début m'ont un peu refroidie… Et puis finalement je l'ai laissé tomber entre deux lectures pour le poursuivre ensuite (pause salutaire car j'ai apprécié ensuite !).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !