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Les deux histoires ici présentées ont l'une et l'autre pour cadre Venise et pour personnage principal un prince de Varèse. Dans Facino Cane, il s'agit du vieux Marco Facino Cane, qui pour l'amour de Bianca Vendramin, qu'il a connue en 1760, a été obligé de fuir Venise et s'est retrouvé aveugle et ruiné à Paris. Dans Massimila Doni, il s'agit du jeune patricien Emilio Memmi, propriétaire d'un palais « qui passe pour un des plus beaux ornements du Canal Grande ».
Fortement liées, ces deux histoires vénitiennes aux descriptions somptueuses et aux péripéties rocam-bolesques ont été achevées par Balzac à quelques années de distance : Facino Cane a paru en 1837 ; Massimilla Doni n'a été publié en son ensemble qu'en 1839. Elles appartiennent en outre à des ensembles différents : le premier, aux Études de moeurs et, le second, aux Études philosophiques.
Il nous a semblé une évidence de réunir enfin en un seul volume ces deux textes qui sont les deux seules oeuvres de Balzac qui sont liées par une telle unité de lieu et d'action et qui, ensemble, témoignent de son enthousiasme pour la vie vénitienne.
Par chance, il existe un remarquable témoignage sur la relation entre Balzac et la cité des doges : c'est le Balzac à Venise d'Henry Prior, paru dans La Revue de France (1er décembre 1927), véritable mine d'informations sérieuses et pittoresques. Il est ici réédité pour la première fois en volume.
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