"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Élucidez le meurtre pour sauver ce qu'il reste du monde !
En dehors de l'île, il n'y a rien. Plus âme qui vive. Un brouillard a envahi la Terre il y a bien longtemps, semant la mort sur son passage.
Sur l'île, la vie est idyllique. La paix et l'harmonie règnent chez les cent vingt-deux habitants, qui vivent de la pêche et de l'élevage.
Jusqu'au jour où l'un d'eux est retrouvé assassiné.
Pire encore, il se pourrait que ce premier meurtre commis sur l'île soit aussi le dernier. Car, au même moment, le système de sécurité
qui protège les lieux du brouillard s'est arrêté.
S'ils veulent sauver de l'extinction ce qui reste de l'humanité, les habitants doivent maintenant découvrir le coupable. Et il leur reste cent sept heures avant qu'il ne soit trop tard.
Un puzzle passionnant, une incroyable toile de fond, une conclusion à couper le souffle : l'auteur des Sept morts d'Evelyn Hardcastle est de retour ! Apprêtez-vous à vous faire balader d'indice en indice dans ce labyrinthe ébouriffant jusqu'à une conclusion que vous n'êtes pas près d'oublier.
J’ai lu et vraiment apprécié “Les sept morts d'Evelyn Hardcastle” et le second roman est sur ma liste. Je m’attendais évidemment à quelque chose que l’on pourrait qualifier de “tordu”, ce qui est la marque de fabrique de l’auteur.
Ici il a été assez difficile de découvrir où était tapie la bizarrerie, hors apocalypse et brouillard carnivore, s’entend !
Une île isolée, des ruines plus ou moins aménagées par la grosse centaine d’habitants, où règnent l’harmonie et la paix et protégées par un système de sécurité, géré par les Anciens. Tout est codifié pour protéger cet équilibre et “une voix dans leur tête” est là pour veiller au bon déroulement.
Cette voix et cette vie codifiée sont plutôt déstabilisantes à la lecture et le début semble de ce fait assez brouillon, l’auteur distillant au compte-gouttes les indices.
Et dans cette routine, un meurtre ! Le grain de sable, le loup dans la bergerie, un cheveu dans la soupe ou ce que vous voudrez et c’est la porte ouverte aux impasses et rebondissements, découvertes et autres mystères qui s’épaississent !
Une ambiance à couper au couteau, des étrangetés arrivent en catimini et finissent par s’imposer. La tension monte non seulement pour les habitants mais aussi pour les lecteurs accrochés !
Il y a un temps imparti pour résoudre l’enquête sur le meurtre car la fin du monde approche à la vitesse du brouillard.
Jusqu’au bout je n’ai pas réussi à me prononcer sur les personnages principaux, sur ce qu’ils sont ou paraissent être ; sur la réalité de ce qui nous est communiqué ! Bref, du bluff jusqu’au bout !
Ce n’est pas une lecture de tout repos, tant l’auteur nous pousse à réfléchir et à déduire... sans succès ! Des nœuds au cerveau mais une lecture agréable pour qui aime les énigmes et les puzzles !
#Derniermeurtreauboutdumonde #NetGalleyFrance
« Comme demandé, j’ai dressé une liste des personnes dont la vie, ou la mort, seront nécessaires à la réussite de ton plan. Observe-les attentivement. Elles ont toutes un rôle à jouer dans ce qui se prépare. »
Le monde tel que nous le connaissons n’existe plus. Un brouillard mortel a recouvert la planète, semant la mort sur son passage et décimant l’humanité, à l’exception d’une île où, tel un Eden futuriste, la vie est idyllique. La paix et l’harmonie règnent chez les 122 habitants… jusqu’au jour où l’un d’eux est retrouvé assassiné. Si le coupable n’est pas retrouvé dans les 107 heures, la barrière qui protège l’île du brouillard disparaîtra, anéantissant ainsi ce qu’il reste de l’humanité. Emory et sa fille Clara décident de mener l’enquête.
Stuart Turton a un don pour écrire des histoires complexes et originales. Dans ce thriller d’anticipation, il reprend les mécanismes narratifs utilisés dans ses précédents romans avec une enquête sous forme de puzzle où le lecteur est invité, presque comme s’il était dans un jeu de rôle, à explorer le labyrinthe de l’intrigue à la recherche d’indices, tentant de démêler les mystères de ce nouveau monde complexe et d’assembler les différentes pièces du puzzle.
Même s’il y a des longueurs, avec de nombreux détails et descriptions permettant de bien planter le décor et de présenter cette société postapocalyptiques, l’intrigue, bien que parfois un peu répétitive, se lit vite et reste plaisante.
Entre rebondissements, secrets enfouis, mystères, technologies futuristes, nouvelles menaces, ambiance postapocalyptique angoissante et personnages intrigants, ce roman, qui oscille entre thriller et science-fiction est un bon divertissement et permet de passer un bon moment.
L’apocalypse ne suffit pas
Il y a presque cent ans, l’humanité disparaissait. Sur la Terre, il n’y a plus âme qui vive, sauf sur cette île, au bout du monde, où s’est installée une petite communauté composée de « villageois » (non non, on ne joue pas au "Loup Garou", promis !) et de trois « anciens » (comprenez des personnes ayant survécu à l’apocalypse, donc d’un âge très vénérable) ; deux femmes, Thea et Niema et un homme, Hephaestus, le fils de Niema ; tous « gouvernés » par Abi, une sorte de conscience collective qui répond à leurs questionnements et les gardent sur le droit chemin. Un brouillard mortel composé de milliards d’insectes carnivores, entoure l’île qui est protégée par une barrière commandée par Niema. Tout ce petit monde vit en parfaite harmonie (mais les villageois meurent inévitablement le jour de leur soixantième anniversaire et le défunt est remplacé le lendemain par un enfant qui a huit ans lors de son arrivée), tout au moins en apparence car dès les premiers chapitres on se rend compte que tout n’est pas aussi idylique… Au point que l’inimaginable va se produire : un meurtre et la désactivation du système qui assure la sécurité de l’île. Dès lors, une véritable course contre la montre se met en place pour trouver le coupable et tenter de tenir le brouillard à distance, tandis que l’harmonie de façade se fissure…
En ouvrant ce livre je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Je n’avais lu aucun des deux précédents romans de l’auteur mais le thème polar combiné à un univers de science fiction me plaisait. Véritable page turner, ce thriller tient ses promesses, même si je lui reconnais quelques faiblesses (style ou traduction notamment, redites qui nuisent un peu à la fluidité du récit) sur lesquelles je passe volontiers car j’ai été prise au piège par cette intrigue complexe, jusqu’au bout du suspens.
Je n’oublie pas de remercier chaleureusement NetGalley et Sonatine pour ce plaisir de lecture.
#Derniermeurtreauboutdumonde #NetGalleyFrance
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