"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yann Queffélec nous raconte la fraternité.
C'est dans une chambre d'hôpital, un soir de neige, que commence ce récit. Yann Queffélec vient rendre visite à son jeune frère Tanguy qu'il n'a pas vu depuis des années. Les deux frères se mettent à bavarder : de leur vie, de leurs souvenirs, d'un passé familial toujours aussi lourd de non-dits. Et cela dure toute la nuit. Ce livre est un récit passionné sur la fraternité, la place de chacun au sein de la famille, mais aussi un dialogue corrosif entre deux frères qui se disent la vérité.
« La famille, oui, c'est bien, rassurant, ça fait bloc, c'est un cadre rituel où l'on grandit vers l'âge d'homme. La famille c'est nuisible, souvent, étouffant, injuste, sournois, c'est le règne animal du chacun-pour-soi : on peut y laisser sa raison, sa peau. T'en penses quoi, frérot ? »
Adolescente, j'avais lu de cet auteur "les noces barbares" qui, je me souviens encore, avait été une lecture choc ! ce petit garçon né d'un viol qu'on doit absolument caché... Une histoire terrible ! Bref, depuis je ne l'avais plus jamais lu. En voyant ce livre (et surtout ce titre) à ma médiathèque, j'ai foncé ! C'est une énoooorme déception !! Une plume hyper confuse qui ne "parle" qu'à l'auteur puisque c'est lui qui a vécu cette histoire mais nous, lecteurs, on ne comprend rien ... Enfin si on comprend mais ça ne veut rien dire ^^ je m'attendais à un dialogue entre frères très puissant, des non-dits qui se révèlent enfin, des vérités choquantes qui ne sont pas toujours bonnes à dire, etc ... Mais pas du tout ! je suis contente d'apprendre que l'auteur aimait bien la fille de la soeur de la tante de machin mais sincèrement je m'en fou complètement !! une lecture ennuyeuse donc et assez barbante !
Ouvrage que j'ai trouvé très confus
rente neuf ans, c’est le temps qui aura fallu à deux frères pour se retrouver. Un sms, un malheureux sms, qui va faire venir le grand frère au chevet du petit frère, à l’hôpital. De cette rencontre qui dure la nuit va en sortir une sorte de procès contre le passé, ce que l’un attendait de l’autre, de la vie.
Le récit est celui de la nostalgie mal dégrossie, de la rancœur, et peut-être même du dégoût de soi, de son comportement, de son inactivité, son absence de motivation. Les deux frères se confrontent l’un dans son lit d’hôpital, ou de gisant, l’autre somnolant à ses côtés. L’un et l’autre s’accusant tour à tour. Mais que faire de ces retrouvailles presque quarante ans après. En réalité, pourquoi se retrouver. Sauf à reprendre sa vie à l’instant de la séparation.
Le roman est agaçant dans son esprit. C’est irritant et sans intérêt. C’est mielleux et bouffi de sentiments à l’eau de rose. La nostalgie est pompeuse. Nous lisons deux frères accrochés comme une moule sur le rocher de leur vingt ans, sans avoir l’impression d’avoir décollé à un moment ou à un autre, sur fonds de reproche. Le comportement est finalement synonyme d’une tristesse infinie, une pathologie de la nostalgie pauvre et une bassesse intellectuelle.
En revanche, l’écriture vous fait avaler ce roman aussi vite que vous l’oublierez. Le style est vraiment magnifique, dommage qu’il soit utilisé à mauvais escient pour le coup.
Yann Quéffelec est l'auteur de nombreux romans ,essais et même d'un recueil de poèmes.Il publie dés 1981.Il a reçu le prix Goncourt en 1985 pour les noces Barbares.Il décrit souvent des personnages passionnés en mal d'amour.
C'est un homme qui a gardé de fortes attaches en Bretagne étant marin et un grand amoureux de la mer.Et cela se ressent dans ses écrits comme dans ce roman où il utilise beaucoup de mots ,de termes et d'expressions ayant un rapport avec la mer.Il parle alors du "rafiot du 6ème","Tonnerre de Brest""la tempête "aussi est omniprésente et un autre exemple cette très belle phrase: les années passent usant les souvenirs tels des galets au fond de l'eau.En fait on en retrouve tout le long de son récit.Car "demain est une autre nuit " est bien un récit et comme le dit l'auteur dans sa préface ici le destin est déjà passé et il souhaite accoster sans heurts les "autrefois" encore à vif de cette histoire.
Il va donc nous raconter ses retrouvailles compliquées avec son frère qui lui a envoyé un SMS de l'hôpital pour lui dire qu'il était urgent qu'ils se voient.(ceci après 39 ans de silence radio entre eux.)On va donc être le spectateur de cette réunion de famille un peu étrange et assister à un règlement de comptes au fur et à mesure que les souvenirs refont surface.Et comme nous le dit très bien Y.Quéffelec :On a chacun son meilleur des mondes, son jardin des supplices et les mêmes souvenirs n'existent pas.La mémoire est une horloge sans aiguille elle dépasse le temps qu'elle vit et revit sans cesse et ça ne veut pas dire qu'elle se trompe.Il faut bien le reconnaitre au sein d'une famille chacun se forge ses propres souvenirs et souvent on a l'impression de ne pas avoir vécu la même chose.Là est donc le thème principal de cette histoire.
Nous allons donc suivre leur joute verbale qui va durée une nuit entière.Le livre est donc décomposé en petits chapitres qui nous égrainent les heures de cette nuit si particulière et plus on se rapproche du petit matin et plus leurs idées sont de moins en moins claires.Ils se mettent à divaguer . Cela devient décousu ,sans queue ni tête et je dois reconnaitre que je n'ai pas tout compris même si parfois il cherche à faire de l'humour qui se rapproche plus de l'ironie voir de la moquerie.
Ce livre m'a quand même laissé un peu dubitative car je ne suis pas rentrée dans ce délire et pendant tout le roman je me suis demandée où l'auteur voulait en venir même si il y a une petite explication à la fin .(C'est trop farfelu pour moi.)
Donc un peu déçue par ce récit qui part trop dans tous les sens et cela ne m'a pas forcément captivé.Il se lit malgré tout rapidement et heureusement.
Je n'avais pas lu de roman de Yann Queffelec depuis une bonne quinzaine d'années,et je me souvenais les avoir bien aimés, alors, quand La Fondation Orange m'a proposé d'en recevoir un dans le cadre du Cercle Livresque, j'ai sauté sur l'occasion.
Bien mal m'en a pris !
Il y avait très longtemps que j'avais pris aussi peu de plaisir à la lecture d'un roman et à me demander si je n'allais pas l'abandonner en route ...
Mais je m'étais engagée, j'ai persisté ... et rien n'est cependant venu démentir cette première impression !
Appelé au chevet de son frère hospitalisé par un texto inquiétant, le narrateur - l'auteur - le rejoint chambre 49 d'un hôpital parisien. Ils ne se sont pas vus depuis trente ans suite à une dispute / divergence de vues ...
Pendant cette longue nuit, ils vont évoquer leurs enfances, le passé familial, les relations à leurs parents.
Bien évidemment, ils n'ont pas vécu la même chose et le regard qu'ils portent sur les événements majeurs de leurs années d'enfance et d'adolescence sont extrêmement divergentes ...
Mais la narration sous forme de dialogue, m'est devenue rapidement assez insupportable : un discours geignard, une double auto-analyse qui s'éternise et qui dure 192 pages c'est long, bien trop long !
Par ailleurs, je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre ; du linge sale familial lavé en place publique ... sans le buzz des Moix !
Dommage !
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