Debout les morts de Fred Vargas, lu par Philippe Allard, Audiolib, 2016 (1ère publication en 1995)
Trois ans et demi sans lire un Vargas, comme le temps passe vite ! Cela me manquait…
Ce roman est le 1er de la série « Les Évangélistes ».
Trois historiens « dans la merde », Matthias le...
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Debout les morts de Fred Vargas, lu par Philippe Allard, Audiolib, 2016 (1ère publication en 1995)
Trois ans et demi sans lire un Vargas, comme le temps passe vite ! Cela me manquait…
Ce roman est le 1er de la série « Les Évangélistes ».
Trois historiens « dans la merde », Matthias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le fou de la Grande Guerre sont colocataires d’une vieille bâtisse, surnommée « la maison toute pourrie » située rue Chasle, à Paris. Vandoosler, l’oncle et parrain de Marc, un ancien flic au passé trouble, revenu de tout, vient cohabiter aussi avec eux.
Dans le jardin de leur voisine, la cantatrice Sophia Siméonidis, un jeune hêtre surgit un beau matin sans que cela préoccupe outre mesure son époux indifférent. Elle, cependant, n’en dort plus. Ses trois voisins ne pourraient-ils lui venir en aide et creuser pour vérifier ce que cachent les racines de l’arbre ? Ils s’exécutent mais ne trouvent rien. Puis Sophia Siméonidis disparaît. Alors arrive Lex, la nièce de Sophia qui adore sa tante mais a tout à gagner à sa mort. Et que penser de la belle Juliette, l’amie intime de Sophia, propriétaire du restaurant Le Tonneau où Sophia mangeait tous les jeudis à midi ?
Plus que l’enquête proprement dite, j’ai été sensible à l’ambiance, au côté déjanté et métaphorique et à la qualité des dialogues.
Cela tient naturellement aux personnalités de Mathias, Marc et Lucien, rebaptisés Saint Matthieu, Saint Marc et Saint Luc, selon les Évangiles, par l’ex-flic Vandoosler ; ils possèdent chacun leur particularité, souvent liée à leur époque de prédilection, ou des travers, une certaine fragilité, et leur association apporte à l’enquête une nouvelle dimension, guerrière, contextualisée mais décalée, originale mais profondément humaine.
Cela tient aussi au décor, cette « maison pourrie » habitée chronologiquement, un locataire par étage, comme stratifiée par l’Histoire avec un grand H et ses fronts est et ouest…
Une version audio jubilatoire.
J’ai adoré ce roman !
#lesglosesdelapiratedespal