"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cette enquête, finalement résolue par le conservateur en chef des Monuments français et son assistant, est une jolie occasion pour l’auteur de nous donner un petit cours d’histoire de l’art !
L’intrigue se déroule donc à Reims, haut lieu du Champagne (qui coule à flots dans ce livre !) et cité des Sacres.
A l’occasion de l’inauguration des vitraux conçus par Marc Chagall, une cérémonie est donnée dans la cathédrale . La foule s’y presse... mais la ferveur du lieu et du moment est troublée par la découverte du corps sans vie d’une jeune fille dans un confessionnal... évènement qui sera bientôt suivi d’une seconde découverte macabre...
Dans un style un tant soit peu désuet, l’auteur décrit la ville et une partie de sa bourgeoisie dans les années années 70. Voyage dans le temps...
Les bronzes de la fontaine des Girondins de Bordeaux ont été démontés par les Allemands en 1943 pour être fondus en canons. Détournés par la résistance, ils sont retrouvés près de 40 ans plus tard dans un entrepôt désaffecté. A la demande du maire, Séraphin Cantarel, conservateur des monuments français, est chargé d'évaluer le travail et le budget nécessaires pour reconstituer la fontaine d'origine.
Lors de sa première visite dans l'atelier de restauration, Cantarel découvre la tête d'une femme, dont le corps décapité restera longtemps introuvable. Commence alors une enquête policière à laquelle le conservateur et son équipe ne manqueront pas d'ajouter quelques grains de sel...
Disons-le tout net, ce livre est pour moi une déception, très éloignée des promesses de la 4ème de couverture. Certes, l'auteur fait preuve d'érudition, mais je n'ai rencontré ni l'émotion, ni le suspense implacable annoncés ! A l'inverse, j'y ai trouvé une intrigue qui manque d'originalité et qui s'étiole rapidement (est-elle vraiment au coeur du livre ?), de longues digressions sur la vie du curé de Saint-Estèphe (dont on ne voit pas bien ce qu'elles apportent, à part remplir des pages...), et une écriture molle et paresseuse.
Ajoutons que rien ni personne ne paraît crédible, ni ne fait rêver, dans cette histoire, pas même ce cher curé d'un village du Médoc à la truculence toute pagnolesque.
Par respect pour l'auteur, j'ai lu le livre jusqu'à la fin, mais quel ennui...
http://michelgiraud.fr/2020/08/23/fontaine-je-ne-boirai-pas-de-ton-sang-jean-pierre-alaux-la-geste-une-deception/
Insipide... Je ne me souviens déjà plus de l'intrigue...
L’ombre du peintre Toulouse Lautrec est présente tout au long de ce roman policier qui mêle culture, peinture, et savoir vivre et bien manger comme on sait si bien le faire dans nos régions, à une intrigue policière bien menée.
Séraphin Cantagrel, conservateur de musée, arrive à Albi pour aider son ami le conservateur du musée Toulouse Lautrec, à dénouer les fils du vol de trois tableaux du célèbre peintre. Les mentions et les anecdotes sur la vie et sur l’époque de Toulouse Lautrec sont souvent présentes, mais restent malgré tout assez fluides pour ne pas perturber la lecture et l’intrigue. Les échanges verbaux sont ceux de connaisseurs des belles œuvres artistiques et d’amateurs de bonne cuisine, l’enquête se déroule en parallèle et les coupables sont démasqués.
C’est agréable à lire et on a l’impression d’en sortir un peu moins ignorant de la vie du peintre et de cette belle région d’Albi et de Toulouse.
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