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Hanté par la mort de son père, oublié par sa mère, blessé par l'absence de son frère adoré, un jeune Algérien se laisse peu à peu envahir par ses sentiments pour sa belle cousine. Très vite, cet amour devient une obsession. Comment s'approprier cette fille capricieuse, si proche et pourtant inaccessible ? Entre les deux adolescents, une relation de victime à bourreau s'installe. Croyant apaiser sa souffrance, l'amoureux envisage de se venger de l'indifférente. Va-t-il l'emprisonner, la violer, la tuer ? Dans le silence du douar, une tragédie se prépare...
Un récit terrifiant de noirceur et de malignité servi par une écriture lumineuse. Alexandra Lemasson - Le Magazine littéraire
Un roman court, noir et sombre comme la vie de cet adolescent, hanté par la mort de son père, mal aimé de sa mère qui elle préfère largement son grand frère.
En effet sa mère ne trouvera que qualités chez le plus grand et sera mème assez méchante avec le plus jeune.
Le voilà en quête d'amour et obsédé par sa cousine, mais a cet age rien n'est réciproque et une drôle de relation malsaine va s'installer.
Au point de considéré sa cousine comme "sa chose" qui lui devra obéissance et dévouement.
Un événement tragique va se passer et l'irréparable va se jouer.
une relation martyre, ou souffrances et humiliations seront à l honneur dans ce roman.
En Algérie, un jeune garçon souffre profondément du manque d’amour de sa mère à son encontre. Son père est mort lorsqu’il avait cinq ans et cette dernière a reporté toute son affection sur le frère ainé, parti étudier dans une école militaire et sur la petite cousine K recueillie par charité.
Des années durant, il n’aura de cesse d’attirer l’attention sur sa personne, peine perdue, à tel point que sa mère l’appellera Amine, du nom de son frère, sans même se donner la peine de rectifier son erreur … La cousine K lui ravit également la seconde place à laquelle il pourrait légitimement prétendre …
La jalousie, la colère, le désir et la révolte finiront par avoir le dessus et l’agneau se transformera en loup …
L’écriture de Yasmina Khadra est très belle, c’est indéniable et ce petite roman d’une centaine de pages se lit d’une traite. Ce n’est pourtant pas mon préféré de ce talentueux écrivain, il y manque un petit “supplément d’âme” … tout du moins à mon goût …
Une vie de frustration, de manque d’amour et de jalousie, c’est ce que nous conte Yasmina Khadra en donnant la parole à un jeune homme sans nom perdu dans ses souvenirs.
Khadra installe brillamment une atmosphère très âpre : la sécheresse du pays, la tristesse et la pauvreté des habitants, le vent qui souffle plante le décor. Puis il y a cet homme enfermé derrière ses volets qui épie le moindre geste et qui se souvient de son enfance.
La découverte du corps de son père sauvagement assassiné marque à jamais le jeune garçon. Il passe son enfance à chercher en vain un peu d’amour auprès d’une mère indifférente qui ne voit que son frère ainé, plus beau, plus brillant, meilleur élève. Lorsqu’arrive Cousine K, c’est l’amour et la jalousie qu’il découvre.
Yasmina Khadra nous propose dans ce court roman une réflexion sur les ravages causés par une enfance cabossée.
J’ai retrouvé dans ce court roman l’écriture à la fois imagée, poignante et poétique de Yasmina Khadra.
Une très belle lecture.
Un être désabusé, neurasthénique, que rien ne touche ni n’émeut plus, se souvient de son enfance. Il est étranger à lui-même comme l’était le Meursault de Camus.
Petit garçon subjugué par sa cousine, il quêtait l’amour de sa mère, s’étonnait de celui de son frère.
C’est un texte court mais intense en sentiments, et qui se déguste lentement.
Yasmina khadra manie parfaitement les mots, et les mots justes, et certains passages se lisent comme de la poésie.
La fin est totalement imprévisible mais explique mieux cette obsession de la Cousine K.
Un excellent moment de lecture
Dans la 1ère partie, le narrateur nous livre des bribes de souvenirs d’enfance. Il a souffert de l’indifférence de sa mère à son égard et de la préférence de celle-ci pour son frère. ” [...] l’aveugle n’est pas celui qui ne voit pas, mais celui qu’on ne voit pas; il n’est pire cécité que de passer inaperçu”. Il parle de sa fascination pour cousine K., adorée elle aussi par toute la famille. Cette cousine a beau le mépriser et ne pas manquer une occasion pour le mépriser, il a pour elle de l’admiration mêlée de jalousie. Tous ses efforts pour se faire aimer sont voués à l’échec.
Et puis d’un coup, nous entrons dans sa vie d’adulte. L’écriture est simple, elle semble couler de source. Il énonce ses crimes avec beaucoup de naturel, comme si c’était son destin et qu’il ne pouvait y échapper. “Je ne fais que dériver vers quelque chose qui m’échappe toujours.”
Une Grande fatalite , qu’est ce livre !
http://yacout.wordpress.com/2011/11/29/cousine-k-de-yassmina-khadra/
Encore un livre au chaud pour mes vieux jours !
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